23 janvier 2025 : Journée mondiale de l’écriture manuscrite

Écriture Bété. (Ph:DR)
Écriture Bété. (Ph:DR)
Écriture Bété. (Ph:DR)

23 janvier 2025 : Journée mondiale de l’écriture manuscrite

Le 23/01/25 à 05:20
modifié 23/01/25 à 05:41
Dans un monde où l’intelligence artificielle semble devenir chaque jour plus présente et où on s’interroge désormais sur la notion même d’auteur, dans un monde où le numérique fait partie de notre quotidien depuis déjà fort longtemps, il peut paraître désuet de consacrer une Journée à l’écriture manuscrite.

La Journée mondiale de l’écriture manuscrite est l’occasion d’encourager à écrire manuellement au moins une fois dans l’année et de mettre à l’honneur l’art de la calligraphie.

Cette date du 23 janvier n’a pas été choisie au hasard : elle correspond à l’anniversaire de John Hancock, premier signataire de la Déclaration d’indépendance des États-Unis en 1776.

Cette journée mondiale a été créée en 1977 par la Wima (Writing Instrument Manufacturers Association), l’association qui représente l’industrie des instruments d’écriture aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

À l’époque, on écrivait encore beaucoup à la main.

Aujourd’hui, bien que l’écrit ait une place très importante dans nos communications, via les e-mails, les réseaux sociaux et autres messageries en ligne, prendre un stylo pour écrire semble être un geste de plus en plus rare.

Écrire à la main pour mieux apprendre la langue et pour mieux lire.

L’apprentissage de la lecture est intimement lié à celui de l’écriture.

Lors des premières années d’école, l’enfant développe le langage oral et utilise ensuite sa vision pour le langage écrit.

Il s’exerce à reconnaître et à retranscrire les lettres, puis les sons, c’est ce que l’on nomme la « conscience graphophonologique ».

Une recherche présentée dans une vidéo par Stanislas Dehaene, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France, montre qu’apprendre à écrire en même temps qu’apprendre à lire facilite l’apprentissage de la lecture.

Les enfants mémorisent la forme des lettres et le tracé des lettres en faisant appel à leur mémoire visuelle.

Ils exercent également l’orientation dans l’espace, puisque les lettres sont ordonnées de la gauche vers la droite.

Aussi, l’inversion des lettres dites « miroirs » (b, d, p, q) sera d’ailleurs moins fréquente avec une écriture cursive que dans une écriture scripte, grâce à la répétition et à la mémorisation du geste graphomoteur.

Lorsqu’un enfant apprend à écrire sur un clavier, cela ne lui permet pas de vivre l’expérience sensori-motrice de l’écriture.

Source: RIRE


Le 23/01/25 à 05:20
modifié 23/01/25 à 05:41