Programme de réduction d’émissions de Co2 : Voici ce que la Côte d’Ivoire engrange
La Côte d’Ivoire s’est inscrite dans une dynamique de réduction d’émission de gaz à effet de serre de 30,41 % à l’horizon 2030.
Dans ce cadre, selon le directeur de cabinet adjoint du ministère des Finances et du Budget, Vassogbo Bamba, le pays a enregistré des résultats significatifs avec une réduction de plus de 7 millions de tonnes de Co2, correspondant à 35 millions de dollars, soit plus de 21 milliards de F Cfa en une année (2020-2021). Ce, dans la droite ligne du Programme de réduction d’émissions de gaz (Pre).
Cet appui a permis d’effectuer des paiements au profit de 45 mille personnes qui sont principalement des agriculteurs. Vassogbo Bamba a livré ces chiffres, ce lundi 27 janvier 2025, à l’ouverture de la 29e édition des reunions du Fonds Carbone du Partenariat pour le Carbone Forestier (Fcpf). Une rencontre qui se tient à Abidjan du 26 au 31 janvier 2025.
Pour le directeur de Cabinet adjoint, les enjeux et les opportunités pour le marché carbone sont énormes. Selon lui, si les conditions sont favorables, « les crédits carbone pourraient rapporter à la Côte d’Ivoire jusqu’à 2,5 milliards de dollars (environ 1500 milliards de Fcfa) d’ici à 2028 ».
Ils permettront non seulement de soutenir les collectivités locales dans leurs initiatives de développement, de promouvoir les projets de gestion durable des forêts et de protection de la biodiversité ainsi que le renforcement des capacités des communautés.
Un second rapport couvrant la période 2022-2024, qui fait état d’environ 13 millions de tonnes équivalent de CO2, soumis est en attente de certification. Il porterait la quantité d’émissions réduites à 20 millions de tonnes équivalent de CO2, soit près du double du volume prévu dans les accords avec le Fonds Carbone du Partenariat pour le Carbone Forestier (Fcpf) de la Banque mondiale.
La première phase de mise en œuvre du Pre est effectuée dans le cadre d’un contrat d’achat des réductions d’émissions de gaz à effet de serre conclu en 2020, avec le Fonds Carbone du Partenariat pour le Carbone Forestier (Fcpf) de la Banque mondiale.
Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan, se réjoui des acquis capitalisés et amplifiés par le Programme de réduction des émissions (Pre).
Selon lui, ils constituent une étape majeure de cette dynamique. Bien plus, les paiements reçus par les communautés envoient un signal fort aux structures techniques et représentent un appui financier crucial pour assurer la continuité de leurs efforts en matière de gestion des forêts et du foncier. Ils symbolisent la reconnaissance de leurs efforts pour la préservation et la restauration du patrimoine forestier.
« Ils constituent une subvention qui leur permettra de diversifier leurs sources de revenus tout en poursuivant activement leurs efforts de protection de notre environnement », a relevé Jacques Assahoré Konan.
Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, a reconnu la problématique du changement climatique résultant de la déforestation est une réalité.
Elle a félicité de ce fait la Côte d’Ivoire pour ses initiatives en matière de protection de la forêt et de réductions d’émissions de Co2 et qui passe désormais de « pays braconnier à pays protecteur ».
La couverture forestière de notre pays est passée d’environ 8 millions d’hectares dans les années 1980 à moins de 3 millions d’hectares en 2015. L’objectif pour l’Etat ivoirien est de restaurer au moins 20% de ce couvert forestier d’ici à 2030.
Cet appui a permis d’effectuer des paiements au profit de 45 mille personnes qui sont principalement des agriculteurs. Vassogbo Bamba a livré ces chiffres, ce lundi 27 janvier 2025, à l’ouverture de la 29e édition des reunions du Fonds Carbone du Partenariat pour le Carbone Forestier (Fcpf). Une rencontre qui se tient à Abidjan du 26 au 31 janvier 2025.
Pour le directeur de Cabinet adjoint, les enjeux et les opportunités pour le marché carbone sont énormes. Selon lui, si les conditions sont favorables, « les crédits carbone pourraient rapporter à la Côte d’Ivoire jusqu’à 2,5 milliards de dollars (environ 1500 milliards de Fcfa) d’ici à 2028 ».
Ils permettront non seulement de soutenir les collectivités locales dans leurs initiatives de développement, de promouvoir les projets de gestion durable des forêts et de protection de la biodiversité ainsi que le renforcement des capacités des communautés.
Un second rapport couvrant la période 2022-2024, qui fait état d’environ 13 millions de tonnes équivalent de CO2, soumis est en attente de certification. Il porterait la quantité d’émissions réduites à 20 millions de tonnes équivalent de CO2, soit près du double du volume prévu dans les accords avec le Fonds Carbone du Partenariat pour le Carbone Forestier (Fcpf) de la Banque mondiale.
La première phase de mise en œuvre du Pre est effectuée dans le cadre d’un contrat d’achat des réductions d’émissions de gaz à effet de serre conclu en 2020, avec le Fonds Carbone du Partenariat pour le Carbone Forestier (Fcpf) de la Banque mondiale.
Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan, se réjoui des acquis capitalisés et amplifiés par le Programme de réduction des émissions (Pre).
Selon lui, ils constituent une étape majeure de cette dynamique. Bien plus, les paiements reçus par les communautés envoient un signal fort aux structures techniques et représentent un appui financier crucial pour assurer la continuité de leurs efforts en matière de gestion des forêts et du foncier. Ils symbolisent la reconnaissance de leurs efforts pour la préservation et la restauration du patrimoine forestier.
« Ils constituent une subvention qui leur permettra de diversifier leurs sources de revenus tout en poursuivant activement leurs efforts de protection de notre environnement », a relevé Jacques Assahoré Konan.
Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, a reconnu la problématique du changement climatique résultant de la déforestation est une réalité.
Elle a félicité de ce fait la Côte d’Ivoire pour ses initiatives en matière de protection de la forêt et de réductions d’émissions de Co2 et qui passe désormais de « pays braconnier à pays protecteur ».
La couverture forestière de notre pays est passée d’environ 8 millions d’hectares dans les années 1980 à moins de 3 millions d’hectares en 2015. L’objectif pour l’Etat ivoirien est de restaurer au moins 20% de ce couvert forestier d’ici à 2030.