Transports terrestres : 19 permis suspendus en janvier dont 4 avec sursis

Chaque dossier a fait l'objet de discussions entre les membres de la Commission et les mis en cause
Chaque dossier a fait l'objet de discussions entre les membres de la Commission et les mis en cause
Chaque dossier a fait l'objet de discussions entre les membres de la Commission et les mis en cause

Transports terrestres : 19 permis suspendus en janvier dont 4 avec sursis

Le 30/01/25 à 23:22
modifié 31/01/25 à 13:05
Parmi les 30 conducteurs dont les dossiers ont fait l’objet de traitements le 30 janvier 2025 par la Commission spéciale de retrait et de suspension du permis de conduire à la salle de conférence de la Direction générale des transports terrestres et de la circulation (Dgttc), 19 ont vu leurs permis suspendus dont 4 avec sursis. Un permis a été restitué et 10 conducteurs ont manqué à l’appel. Des délibérations, il ressort que les condamnations avec sursis courent sur des périodes de 3 à 6 mois , les condamnations fermes de 3 mois à 10 ans avec la reprise des cours à l'auto école avant de reprendre le volant.
Comme d’habitude, les accidents ont parfois occasionné mort d’hommes, des blessures corporelles, des destructions de biens publics et privés. Et l’essentiel des mis en cause se sont rendus coupables d’imprudence et de violation des règles de bonne conduite sur les routes. Le passage de chacun des chauffeurs indélicats a été pour les membres de la commission, l’occasion de sensibiliser à un contact permanent des usagers avec le code de la route pour se rappeler éventuellement les règles qu’ils auraient oubliées.
À l’ouverture des travaux, le Dg des transports terrestres et de la circulation, Oumar Sacko, a indiqué que le gouvernement a décidé d’agir avec davantage de fermeté à l’encontre des mauvais usagers de la route en 2025. C’est en cela qu’il a indiqué que ses équipes remonteront désormais jusqu’à l’entreprise ou l’operateur propriétaire des véhicules impliquées dans des accidents pour s’assurer que l’ensemble de la flotte est aux normes et que les chauffeurs ont tous obtenu le certificat qui atteste de ce qu’ils sont parfaitement au fait du code de la route.

30 dossiers ont été traités
30 dossiers ont été traités

Oumar Sacko a aussi invité les membres de la Commission, les agents de sécurité commis à la régulation de circulation et les responsables de compagnie de transport à davantage de vigilance et fermeté vis-à-vis des chauffeurs. En outre il a rappelé que la traque aux mauvais chauffeurs s’étend désormais aux dénonciations notamment sur les réseaux.
Pour rappel, le ministre des Transports, Amadou Koné, a déclaré le 19 décembre 2024, que le nombre de tués des accidents de la route a baissé de 30 % en 2024. C’était à l’ouverture de la session-bilan de la Commission de suspension et de retrait du permis de conduire au Centre d’examen théorique du permis de conduire à Cocody. Il avait souligné qu’il s’agissait donc d’une avancée dans la Stratégie nationale de sécurité qui ambitionne de réduire le nombre de morts d’au moins 50 % en 2030.
L’on a noté que de décembre 2018 à novembre 2024, 2168 dossiers avaient été traités en 67 sessions avec 1698 permis sanctionnés de manière ferme dont 353 avec sursis et 116 restitués.
Au terme de la 68e session – la 10e en 2024 – l’on a enregistré 345 dossiers traités contre 398 à la même période en 2023. Avant cette session, l’on a eu 103 cas d’accidents mortels (31 % contre 16 % en 2023), 137 cas de dommages corporels (41 % contre 36 % en 2023 ), 60 cas de dégâts matériels (18 %) et 33 dossiers réunissant les autres infractions (10 %).

Chaque chauffeur auditionné a bénéficié de conseils de la commission
Chaque chauffeur auditionné a bénéficié de conseils de la commission

Pour 2024, il a été enregistré 296 condamnations fermes, 37 avec sursis, neuf restitutions, 48 cas d’absence et deux cas reprogrammés. Il a a également indiqué que ces statistiques émanent de 200 dossiers de la police nationale (60 %), de 113 dossiers de la gendarmerie nationale, de 20 dossiers de la Police spéciale de la sécurité routière (Pssr), (6 %) et le reste de la veille numérique, notamment sur les réseaux sociaux
À l’occasion, le cas des engins à deux et trois roues a fait l’objet d’insistance de la part d’Amadou Koné, d’autant que malgré le bilan globalement positif, le nombre de tués liés à cette catégorie de véhicule est en hausse selon les données du Bureau enquête analyse accident (Bea).



Le 30/01/25 à 23:22
modifié 31/01/25 à 13:05