Selon son avocat, l’ancien chef de l’Etat, qui vit toujours reclus dans sa résidence privée du quartier huppé de la Sablière, dans le nord de Libreville, prend cette initiative pour dénoncer le sort réservé à son épouse et à leur fils. Malades, ces derniers sont toujours en prison, sans avoir accès aux soins requis par leur état de santé. Après 17 mois de détention, Sylvia et Noureddin Bongo ont reçu la visite médicale d’un médecin qui a dressé un rapport accablant.
Alors que sa femme Sylvia et leur fils Noureddin sont toujours incarcérés, l'ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba a décidé d'entamer une nouvelle grève de la faim pour protester contre leur maintien en détention malgré leur état de santé, sans qu'ils puissent avoir accès aux soins requis. Face au mutisme des autorités, celui-ci a décidé de réduire considérablement ses repas, de cesser ses séances de rééducation et refuse désormais toute visite. Il s'agit de la seconde grève de la faim dans laquelle se lance Ali Bongo Ondimba.
L'an dernier déjà celui-ci avait cessé de s’alimenter pendant six semaines entre les mois de mai et juin « pour protester contre la séquestration et les actes de torture et de barbarie infligés à [sa] famille ».
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