Afrique du Sud : Cyril Ramaphosa rejette les critiques de Donald Trump contre la nouvelle loi sur les expropriations
Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a balayé d’un revers de la main les critiques et les menaces de son homologue américain, Donald Trump, contre la promulgation le 23 janvier 2025, de la nouvelle loi qui organise la redistribution des terres dans la Nation Arc-en-ciel.
Les avantages de la loi « qui abroge la loi prédémocratique de 1975 sur l’expropriation et définit comment les organes de l’État peuvent exproprier des terres dans l’intérêt public pour diverses raisons » selon le gouvernement, ont encore été défendus par le Chef de l’Etat.
Cyril Ramaphosa a commencé par rappeler que son pays n’a de leçon à recevoir de personne. « L’Afrique du Sud est une démocratie constitutionnelle profondément enracinée dans l’État de droit, la justice et l’égalité. Le gouvernement sud-africain n’a confisqué aucune terre », a-t-il déclaré. Ce, avant de souligner que les aides financières que l’administration Trump menace de couper ne sont forcément déterminances dans la gouvernance sanitaire de son pays, notamment pour la lutte contre le Vih/Sida.
« Les États-Unis restent un partenaire politique et commercial stratégique clé pour l’Afrique du Sud. À l’exception de Pepfar Aid, qui représente 17 % du programme HIVAids de l’Afrique du Sud, il n’y a pas d’autres fonds que l’Afrique du Sud reçois des Etats-Unis », a-t-il lancé.
La sortie du Président sud-africain suscite des réactions, notamment du côté de ses admirateurs qui voient dans son attitude un moyen de faire respecter son pays notamment par l’administration Trump.
Penuel The Black Pen (@GodPenuel) est l’un d’entre eux. Il écrit : « C’est magnifiquement écrit, surtout le dernier paragraphe. Qu’il soit écrit par Ramaphosa ou par quelqu’un de son équipe, c’est de la grande diplomatie ».
Pour sa part, Mlungisi Dube (@OkaPhusisa) se veut un peu plus méthodique. « Nous avons des injustices historiques où les ancêtres de nos cousins d’Europe sont venus en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Afrique, en Australie et dans d’autres parties du monde pour s’emparer des terres qui étaient détenues comme terres communales par les habitants. Maintenant, nous acceptons que nous sommes un seul peuple, partageons (pas nécessairement expulsés ceux qui ont hérité de terres volées). Cela devient un problème ? La terre ne peut être productive que si elle est détenue par ceux qui l’ont prise il y a 300 ou 400 ans ? S’il est rendu aux descendants de ceux qui étaient là mille ans auparavant, est-ce une injustice ? », poste-t-il.
Les détracteurs de Cyril Ramaphosa commentent également l’intervention du Chef de l’Etat. Christian Pandolfi (@Eris_Fnord) en profite pour charger le Président sud-africain. Il le fait en ces termes : « Oui, le problème, c’est que vous êtes totalement incapables de diriger un pays, tout comme à Mugabestan lorsqu’ils se sont emparés de fermes et ont transformé une corbeille à pain en bol de mendicité. Votre autosuffisance s’est effondrée et vous continuez à doubler d’efforts... ».
Cyril Ramaphosa a commencé par rappeler que son pays n’a de leçon à recevoir de personne. « L’Afrique du Sud est une démocratie constitutionnelle profondément enracinée dans l’État de droit, la justice et l’égalité. Le gouvernement sud-africain n’a confisqué aucune terre », a-t-il déclaré. Ce, avant de souligner que les aides financières que l’administration Trump menace de couper ne sont forcément déterminances dans la gouvernance sanitaire de son pays, notamment pour la lutte contre le Vih/Sida.
« Les États-Unis restent un partenaire politique et commercial stratégique clé pour l’Afrique du Sud. À l’exception de Pepfar Aid, qui représente 17 % du programme HIVAids de l’Afrique du Sud, il n’y a pas d’autres fonds que l’Afrique du Sud reçois des Etats-Unis », a-t-il lancé.
La sortie du Président sud-africain suscite des réactions, notamment du côté de ses admirateurs qui voient dans son attitude un moyen de faire respecter son pays notamment par l’administration Trump.
Penuel The Black Pen (@GodPenuel) est l’un d’entre eux. Il écrit : « C’est magnifiquement écrit, surtout le dernier paragraphe. Qu’il soit écrit par Ramaphosa ou par quelqu’un de son équipe, c’est de la grande diplomatie ».
Pour sa part, Mlungisi Dube (@OkaPhusisa) se veut un peu plus méthodique. « Nous avons des injustices historiques où les ancêtres de nos cousins d’Europe sont venus en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Afrique, en Australie et dans d’autres parties du monde pour s’emparer des terres qui étaient détenues comme terres communales par les habitants. Maintenant, nous acceptons que nous sommes un seul peuple, partageons (pas nécessairement expulsés ceux qui ont hérité de terres volées). Cela devient un problème ? La terre ne peut être productive que si elle est détenue par ceux qui l’ont prise il y a 300 ou 400 ans ? S’il est rendu aux descendants de ceux qui étaient là mille ans auparavant, est-ce une injustice ? », poste-t-il.
Les détracteurs de Cyril Ramaphosa commentent également l’intervention du Chef de l’Etat. Christian Pandolfi (@Eris_Fnord) en profite pour charger le Président sud-africain. Il le fait en ces termes : « Oui, le problème, c’est que vous êtes totalement incapables de diriger un pays, tout comme à Mugabestan lorsqu’ils se sont emparés de fermes et ont transformé une corbeille à pain en bol de mendicité. Votre autosuffisance s’est effondrée et vous continuez à doubler d’efforts... ».