Mes vérités: Ce qu’il faut savoir sur la dette en Côte d’Ivoire

Laurent Gbagbo
Laurent Gbagbo
Laurent Gbagbo

Mes vérités: Ce qu’il faut savoir sur la dette en Côte d’Ivoire

Le 04/02/25 à 09:27
modifié 04/02/25 à 09:44
Lors d’une de ses apparitions publiques, l’ancien Président Laurent Gbagbo avait raillé le pouvoir en affirmant, dans un langage familier, que le Président Ouattara avait contracté « une digba dette » pour qualifier une dette gigantesque. Néanmoins, cette expression, issue de l’argot populaire, ne traduit pas fidèlement la situation économique et financière du pays.

Depuis son accession au pouvoir, le Chef de l’État et son équipe ont adopté une stratégie d’endettement mesurée et méthodique. Sous sa direction, la dette publique évolue dans un cadre rigoureux, garantissant sa soutenabilité. Les indicateurs officiels démontrent, par exemple, que le rapport entre la dette et le Pib demeure largement inférieur aux seuils jugés critiques par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Alors que certains critiques évoquent des niveaux vertigineux, les données officielles révèlent un taux d’endettement de moins de 60% du Pib, bien en deçà de la norme de 70 % caractéristique d’un surendettement.

Contrairement à ce que suggère le terme « digba dette », la politique de financement public, instaurée par le gouvernement, repose sur des principes de clarté, de discipline budgétaire et d’orientation stratégique. Chaque emprunt est motivé par le besoin de financer des projets structurants – que ce soit en matière d’infrastructures, de réseaux de transport, d’énergie ou d’adduction d’eau – qui génèrent des retombées économiques durables. Ainsi, ces crédits ne représentent pas un fardeau, mais bien une ressource pour stimuler le développement national.

De plus, durant ce mandat, la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un allègement de plusieurs milliards de francs Cfa, contribuant ainsi à réduire le stock de dette et à instaurer une situation financière équilibrée. L’usage d’emprunt à taux avantageux confirme l’engagement des autorités à éviter toute spirale d’endettement excessif.

Lorsqu’elle est correctement administrée, la dette publique constitue un instrument puissant de développement. En Côte d’Ivoire, les fonds mobilisés ont permis le financement de projets d’envergure, tels que la construction du pont Alassane Ouattara, la modernisation des réseaux routiers et la mise en œuvre de projets énergétiques. Ces investissements transforment le paysage économique et améliorent concrètement les conditions de vie des populations.

Par ailleurs, les agences de notation et les partenaires internationaux, notamment le Fonds monétaire international (Fmi), soulignent la robustesse de l’économie ivoirienne. Grâce à cette gestion prudente, le pays jouit d’une crédibilité financière lui permettant d’accéder à des emprunts à des taux compétitifs, un atout essentiel dans un environnement économique régional et international exigeant.

L’expression employée par Laurent Gbagbo relève davantage d’un discours politique populiste que d’une évaluation économique objective. Ce terme vise à décrédibiliser l’action gouvernementale en insinuant que l’État se serait engagé dans un cycle d’endettement incontrôlé. Cependant, les faits démontrent que le gouvernement a su canaliser l’augmentation des crédits pour financer, en priorité, des projets générateurs de valeur, transformant ainsi la dette en un moteur de développement plutôt qu’en un fardeau pour les générations futures.

En outre, la stratégie financière repose sur une répartition équilibrée entre les ressources nationales et externes, avec une part significative d’emprunt à moyen et long termes. Ce mécanisme permet de mieux maîtriser les échéances et de préserver l’équilibre budgétaire, sans exercer une pression excessive sur les finances publiques.

Les indicateurs économiques confirment que l’endettement se situe dans des limites acceptables. Les statistiques officielles attestent que le niveau de la dette publique est bien inférieur aux normes critiques établies par les institutions internationales. Ces données traduisent une administration vigilante et un respect constant des engagements pris envers les créanciers.

Par ailleurs, les investissements financés par ces emprunts contribuent directement à la croissance du Pib, qui a régulièrement dépassé les 7 % en moyenne, ces dernières années. Ce dynamisme économique permet non seulement d’accroître les recettes fiscales, mais également de créer des emplois et de moderniser les infrastructures essentielles au progrès du pays.

Il est crucial de replacer les discours polémiques dans leur contexte. L’expression « digba dette » apparaît, avant tout, comme un outil de rhétorique politique déconnecté de la réalité financière. Sous la Présidence d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire n’a pas connu de surendettement excessif ; au contraire, la dette publique est administrée avec rigueur et dans un souci constant de transparence et de viabilité. Les crédits contractés servent à financer des projets structurants qui dynamisent la croissance et modernisent le pays.

Ainsi, loin d’être un fardeau insurmontable, l’endettement, lorsqu’il est exploité de manière judicieuse, représente un véritable levier de développement. Les choix stratégiques du gouvernement témoignent d’une gestion responsable qui écarte les critiques infondées de l’« affaire Digba dette » et mettent en lumière les réels succès de la politique économique mise en œuvre .

éTIENNE ABOUA


Le 04/02/25 à 09:27
modifié 04/02/25 à 09:44