Est de la RDC: près de 3000 morts dans l'offensive sur Goma d'après l'ONU

Des membres de la Croix-Rouge congolaise et de la Protection civile enterrent des dizaines de victimes des récents affrontements dans un cimetière de Goma le 4 février 2025. AFP - ALEXIS HUGUET
Des membres de la Croix-Rouge congolaise et de la Protection civile enterrent des dizaines de victimes des récents affrontements dans un cimetière de Goma le 4 février 2025. AFP - ALEXIS HUGUET
Des membres de la Croix-Rouge congolaise et de la Protection civile enterrent des dizaines de victimes des récents affrontements dans un cimetière de Goma le 4 février 2025. AFP - ALEXIS HUGUET

Est de la RDC: près de 3000 morts dans l'offensive sur Goma d'après l'ONU

Par (RFI)
Le 05/02/25 à 06:23
modifié 05/02/25 à 06:28
Près de 3 000 morts à Goma après les affrontements de la semaine dernière : c'est le dernier bilan dramatique et encore provisoire donné par les Nations unies ce mardi 4 février. Les organisations humanitaires craignent des épidémies.

Tirs à l’arme lourde et combats en pleine ville, tri des blessés pour sauver ceux qui pouvaient l’être dans des hôpitaux déjà saturés et en manque de moyens, cadavres dans le lac Kivu, dans les rues... Le pire est donc arrivé et le bilan, toujours provisoire, est déjà catastrophique indique Bounena Sidi Mohamed, le directeur adjoint d’OCHA en RDC basé à Goma : « Au moins 2 000 corps ont déjà été enterrés par les communautés et selon les chiffres de l’OMS qui vient de sortir aujourd'hui, il y a 900 corps qui sont toujours dans les morgues des hôpitaux de Goma. De nombreux corps en état de décomposition reste dans certaines zones, notamment à l'aéroport et à la prison de Goma. »

Les organisations humanitaires craignent des épidémies. Bounena Sidi Mohamed est le directeur adjoint de l'Ocha, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, en RDC, basé à Goma. « Les défis auxquels les acteurs humanitaires font face sont nombreux, notamment sur les questions sanitaires, les ruptures de stock des sacs mortuaires. Actuellement, seulement 500 sacs sont disponibles, dont 100 sacs pour enfants et 400 pour adultes », explique-t-il à RFI. « L'enterrement rapide est essentiel pour prévenir des risques sanitaires, notamment les épidémies. Nous travaillons avec nos partenaires pour accélérer cette opération. », souligne-t-il.

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Par (RFI)
Le 05/02/25 à 06:23
modifié 05/02/25 à 06:28