8e réunion des présidents des Cours constitutionnelles au Caire: Chantal Camara plaide pour un renforcement de l’Etat de droit en Afrique

La présidente du Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire a pris part à la réunion des présidents des Cours suprêmes et Conseils constitutionnels africains. (Ph: Dr)
La présidente du Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire a pris part à la réunion des présidents des Cours suprêmes et Conseils constitutionnels africains. (Ph: Dr)
La présidente du Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire a pris part à la réunion des présidents des Cours suprêmes et Conseils constitutionnels africains. (Ph: Dr)

8e réunion des présidents des Cours constitutionnelles au Caire: Chantal Camara plaide pour un renforcement de l’Etat de droit en Afrique

Le 05/02/25 à 09:30
modifié 05/02/25 à 09:41
Dans la capitale égyptienne, la présidente du Conseil constitutionnel ivoirien a souhaité que les états africains fassent plus d'efforts pour le respect des droits des citoyens sur le continent.
La présidente du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire, Chantal Nanaba Camara, a pris part à la 8e réunion de haut niveau des présidents des Cours suprêmes et des Conseils constitutionnels africains, tenue au Caire, en Égypte, du 27 au 28 janvier.

Cette rencontre, selon une note du service de communication de l’institution, a été une plateforme essentielle pour débattre des enjeux constitutionnels majeurs du continent et renforcer la coopération judiciaire entre les pays africains.

Dans son allocution, Chantal Nanaba Camara a salué l’initiative égyptienne et exprimé la gratitude des participants envers les autorités du pays hôte. Elle a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à poursuivre les efforts communs pour la consolidation des principes constitutionnels, la promotion de la justice et le respect des droits fondamentaux.

L’un des points essentiels abordés, lors de cette rencontre, concerne la gestion des situations exceptionnelles par le droit constitutionnel. Il a été souligné que la réponse aux crises doit être proportionnée, temporaire et encadrée par des mécanismes de contrôle judiciaire, afin de préserver les libertés fondamentales.

La présidente du Conseil constitutionnel ivoirien a appuyé cette approche, insistant sur la nécessité de concilier stabilité institutionnelle et protection des droits humains.

Les débats ont également porté sur l’importance de la numérisation des services judiciaires, afin de garantir un accès équitable et rapide à la justice. La plateforme numérique africaine de communication judiciaire et le Centre africain de recherche et d’études judiciaires ont été cités comme des avancées majeures en la matière.

Cette rencontre de haut niveau a réaffirmé l’importance du dialogue entre les instances judiciaires africaines. Par son engagement et son leadership, Chantal Nanaba Camara continue de porter haut la voix de la Côte d’Ivoire dans la défense des principes constitutionnels et du droit en Afrique.


Le 05/02/25 à 09:30
modifié 05/02/25 à 09:41