N’Guessan Antoine Kpoukpou, chef du village par intérim d’Akrou. (Ph: Dr)
Vente illicite de terrains à Jacqueville/Akrou: La mise en garde du chef Kpoukpou Antoine
Le chef intérimaire du village d'Akrou veut mettre fin à une pratique qui met en danger l'assiette foncière du village.
La problématique de la gestion du foncier dans la région des Grands Ponts, principalement dans le département de Jacqueville, devient préoccupante. Et ce, depuis l’ouverture du pont Philippe Grégoire Yacé.
La facilité d’accès à cette zone balnéaire en fait désormais une destination privilégiée pour les professionnels de la construction immobilière et même pour des particuliers qui veulent acquérir des terres à mettre en valeur. Toute chose qui ne se fait pas sans grincements de dents. Puisque, dit-on, la procédure de vente des terrains est souvent biaisée.
C’est dans ce contexte que le chef intérimaire du village d’Akrou, Kpoukpou Antoine, est sorti de sa réserve pour appeler à la vigilance, les personnes qui voudraient acquérir une parcelle de terrain dans son village.
« Il me revient, de façon récurrente, que des personnes se disant propriétaires de terrains à Akrou affirment avoir acheté ces terres en 2013, 2014 et après. Alors que le défunt chef du village, professeur Yacé Nangban Ignace, était absent du territoire national pour cause de maladie... », explique le chef intérimaire Kpoukpou Antoine.
Pour qui, la gestion du village et des terres répond à une procédure bien établie chez les peuples natifs de Jacqueville. Et de préciser que personne ne peut se prévaloir responsable de la gestion foncière du village avant la mise en place de nouvelles autorités coutumières.
Lui, en tant que chef intérimaire, il ne peut, en aucun cas, ordonner des transactions au niveau du foncier. D’où sa mise en garde : « Le village décline toute responsabilité face aux agissements des personnes qui ont vendu des terres. Ces transactions n’engagent pas le village d’Akrou. Pour nous, ces ventes sont nulles... ».
Le chef intérimaire a réitéré sa détermination à mettre de l’ordre, au cours d’une réunion publique le 1er décembre 2024, en présence de la communauté villageoise d’Akrou.
En effet, N’Guessan Antoine Kpoukpou a été nommé en qualité de chef du village par intérim, par arrêté n°016/P-JV/CAB du 10 octobre 2024, à la suite d'une consultation par l’autorité administrative, de l’Association des chefs de terre et de village de la sous-préfecture de Jacqueville et des sept grandes familles habilitées à désigner le chef du village d’Akrou.
Sur ces sept familles (Yesso Nimba, Mambé Messè, Amian Ahui, Djoumou, Ledjoro, Tchava et Ahiva Gbata), deux d’entre elles (Tchava et Ahiva Gbata), ont émis des réserves sur le choix de l’intérimaire.
Par ailleurs, le préfet de Jacqueville a balisé l’intérim du chef à six mois, avec pour mission de pacifier le village et mettre fin aux éventuelles querelles, avant la désignation définitive d’un chef de village.
Toutefois, l’arrêté indique clairement que l’intérimaire n’a pas le droit de gérer les questions foncières. « Madame le préfet a été claire et j’y tiens. Elle m’a dit ceci : je t’interdis de signer tout document concernant le foncier du village. Ce rôle est dévolu au nouveau chef qui aura l’arrêté définitif pour gérer le village », précise le chef Kpoukpou Antoine .
C’est dans ce contexte que le chef intérimaire du village d’Akrou, Kpoukpou Antoine, est sorti de sa réserve pour appeler à la vigilance, les personnes qui voudraient acquérir une parcelle de terrain dans son village.
« Il me revient, de façon récurrente, que des personnes se disant propriétaires de terrains à Akrou affirment avoir acheté ces terres en 2013, 2014 et après. Alors que le défunt chef du village, professeur Yacé Nangban Ignace, était absent du territoire national pour cause de maladie... », explique le chef intérimaire Kpoukpou Antoine.
Pour qui, la gestion du village et des terres répond à une procédure bien établie chez les peuples natifs de Jacqueville. Et de préciser que personne ne peut se prévaloir responsable de la gestion foncière du village avant la mise en place de nouvelles autorités coutumières.
Lui, en tant que chef intérimaire, il ne peut, en aucun cas, ordonner des transactions au niveau du foncier. D’où sa mise en garde : « Le village décline toute responsabilité face aux agissements des personnes qui ont vendu des terres. Ces transactions n’engagent pas le village d’Akrou. Pour nous, ces ventes sont nulles... ».
Le chef intérimaire a réitéré sa détermination à mettre de l’ordre, au cours d’une réunion publique le 1er décembre 2024, en présence de la communauté villageoise d’Akrou.
En effet, N’Guessan Antoine Kpoukpou a été nommé en qualité de chef du village par intérim, par arrêté n°016/P-JV/CAB du 10 octobre 2024, à la suite d'une consultation par l’autorité administrative, de l’Association des chefs de terre et de village de la sous-préfecture de Jacqueville et des sept grandes familles habilitées à désigner le chef du village d’Akrou.
Sur ces sept familles (Yesso Nimba, Mambé Messè, Amian Ahui, Djoumou, Ledjoro, Tchava et Ahiva Gbata), deux d’entre elles (Tchava et Ahiva Gbata), ont émis des réserves sur le choix de l’intérimaire.
Par ailleurs, le préfet de Jacqueville a balisé l’intérim du chef à six mois, avec pour mission de pacifier le village et mettre fin aux éventuelles querelles, avant la désignation définitive d’un chef de village.
Toutefois, l’arrêté indique clairement que l’intérimaire n’a pas le droit de gérer les questions foncières. « Madame le préfet a été claire et j’y tiens. Elle m’a dit ceci : je t’interdis de signer tout document concernant le foncier du village. Ce rôle est dévolu au nouveau chef qui aura l’arrêté définitif pour gérer le village », précise le chef Kpoukpou Antoine .