Plusieurs sous-thèmes seront proposés lors de ce symposium qui réunit 24 pays.
Sécurité alimentaire : Synergie des acteurs pour le développement des plantes à racines tropicales
Le 15e Symposium triennal de la Société internationale pour les plantes à racines tropicales-branche Afrique (Istrc-AB) a ouvert ses portes, le lundi 3 février 2025, à Abidjan.
La capitale économique ivoirienne, Abidjan, accueille, du 3 au 7 février, le 15e Symposium triennal de la Société internationale pour les plantes à racines tropicales-branche Afrique (Istrc-AB). Pendant 5 jours, cet événement va réunir toute l’expertise mondiale sur les plantes à racines tropicales.
Cette rencontre qui rassemble les producteurs, les chercheurs, les transformateurs, les consommateurs, les partenaires au développement, les bailleurs de fonds et les services d’encadrement verra l’entrée de la banane, dont la Côte d’Ivoire abrite le Centre national de spécialisation pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, à la société internationale des plantes à racines et tubercules.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le 3 février, à Marcory, le représentant du directeur général du Centre national de recherche agronomique (Cnra), Kouakou Amani Michel, directeur général adjoint chargé de la recherche et du développement, a fait savoir qu’en 2021, l’Afrique a fourni plus de 65% de la production mondiale de manioc qui est estimée à plus de 315 millions de tonnes, 98% des 78 millions de tonnes d’igname, 80% des 12 millions de tonnes de taro et 34% des 84 millions de tonnes de patate douce.
Rappelant que la contribution des ces denrées à l’alimentation des populations africaines est très importante. « Au Congo et au Ghana, par exemple, c’est respectivement 250 et 220 kg de manioc par habitant et par an, au Nigeria près de 120 kg de manioc et 105 kg d’igname, au Bénin respectivement 110 kg de manioc et 155 kg d’igname. Quant à la banane plantain, l’Afrique en produit plus de 65% », a-t-il informé.
Des produits qui sont, selon lui, essentiels pour le continent et pour la sécurité alimentaire. C’est pourquoi il a exhorté les parties prenantes à mettre ensemble leurs efforts pour leur promotion dans le contexte actuel du changement climatique et des divers chocs nationaux et internationaux.
« Je reste convaincu que les résultats de vos travaux donneront un coup d’accélérateur au développement de ces cultures. En tant que centre de spécialisation pour le plantain, le Cnra et la Côte d’Ivoire se félicitent de l’intégration de cette spéculation à la société internationale des plantes à racines et tubercules. Cette disposition donnera une audience plus importante au plantain dont l’utilisation est très diversifiée », a assuré le représentant du Dg du Cnra.
Au nom du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, le directeur de cabinet adjoint, Fry Kouamé André, s’est félicité de l’organisation de ce symposium en terre ivoirienne.
Pour lui, ce sera l’occasion pour les scientifiques et autres acteurs du secteur agricole de partager des informations et des idées afin de parvenir à une amélioration significative de la productivité de ces cultures face aux défis du changement climatique.
Dans cette dynamique, il a formulé le vœu que la conjugaison des réflexions et des expériences de tous les participants contribue à promouvoir le développement des plantes à racines tropicales pour le bonheur des producteurs, tout en contribuant à l’éradication de la faim en Afrique.
Quant à Angela Eni, directrice pays du Central and West african virus epidemiology (Wave) du Nigeria, elle a, au nom du directeur général de cette structure, appelé à développer des ponts et à favoriser le réseautage.
« Gardons à l’esprit le besoin d’innover avec une conscience. Apprenons les uns et des autres. Pour atteindre la sécurité alimentaire, il nous faut travailler en synergie pour éliminer les maladies tropicales », a-t-elle encouragé.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le 3 février, à Marcory, le représentant du directeur général du Centre national de recherche agronomique (Cnra), Kouakou Amani Michel, directeur général adjoint chargé de la recherche et du développement, a fait savoir qu’en 2021, l’Afrique a fourni plus de 65% de la production mondiale de manioc qui est estimée à plus de 315 millions de tonnes, 98% des 78 millions de tonnes d’igname, 80% des 12 millions de tonnes de taro et 34% des 84 millions de tonnes de patate douce.
Rappelant que la contribution des ces denrées à l’alimentation des populations africaines est très importante. « Au Congo et au Ghana, par exemple, c’est respectivement 250 et 220 kg de manioc par habitant et par an, au Nigeria près de 120 kg de manioc et 105 kg d’igname, au Bénin respectivement 110 kg de manioc et 155 kg d’igname. Quant à la banane plantain, l’Afrique en produit plus de 65% », a-t-il informé.
Des produits qui sont, selon lui, essentiels pour le continent et pour la sécurité alimentaire. C’est pourquoi il a exhorté les parties prenantes à mettre ensemble leurs efforts pour leur promotion dans le contexte actuel du changement climatique et des divers chocs nationaux et internationaux.
« Je reste convaincu que les résultats de vos travaux donneront un coup d’accélérateur au développement de ces cultures. En tant que centre de spécialisation pour le plantain, le Cnra et la Côte d’Ivoire se félicitent de l’intégration de cette spéculation à la société internationale des plantes à racines et tubercules. Cette disposition donnera une audience plus importante au plantain dont l’utilisation est très diversifiée », a assuré le représentant du Dg du Cnra.
Au nom du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, le directeur de cabinet adjoint, Fry Kouamé André, s’est félicité de l’organisation de ce symposium en terre ivoirienne.
Pour lui, ce sera l’occasion pour les scientifiques et autres acteurs du secteur agricole de partager des informations et des idées afin de parvenir à une amélioration significative de la productivité de ces cultures face aux défis du changement climatique.
Dans cette dynamique, il a formulé le vœu que la conjugaison des réflexions et des expériences de tous les participants contribue à promouvoir le développement des plantes à racines tropicales pour le bonheur des producteurs, tout en contribuant à l’éradication de la faim en Afrique.
Quant à Angela Eni, directrice pays du Central and West african virus epidemiology (Wave) du Nigeria, elle a, au nom du directeur général de cette structure, appelé à développer des ponts et à favoriser le réseautage.
« Gardons à l’esprit le besoin d’innover avec une conscience. Apprenons les uns et des autres. Pour atteindre la sécurité alimentaire, il nous faut travailler en synergie pour éliminer les maladies tropicales », a-t-elle encouragé.