La Fédération congolaise de football a été suspendue de toutes les compétitions internationales. (Ph: Dr)
La Fédération congolaise de football a été suspendue de toutes les compétitions internationales. (Ph: Dr)
Football : La fédération congolaise suspendue par la Fifa
Le Bureau du conseil de la Fifa a sanctionné la Fédération congolaise de football (Fecofoot) le jeudi 6 février 2025, pour ingérence de tierce partie dans les affaires de la fédération.
Selon une publication de Leadersfoot, la suspension de la Fecofoot par la Fifa marque un tournant sombre pour le football congolais. Cette décision qui prive le pays de toute participation aux compétitions internationales, est directement liée à l’incompétence et à la gestion défaillante du ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé.
Cette punition été prise en accord avec la Caf, après que deux missions conjointes Fifa/Caf ont été dépêchées à Brazzaville.
Depuis plusieurs mois, le ministre s’ingère de façon abusive dans la gestion du football national. Son conflit avec la Fecofoot et son président Blaise Mayolas a conduit à une escalade de tensions, avec l’intervention de la gendarmerie pour empêcher une assemblée générale de la fédération.
Ce bras de fer avec la Fifa, qui défend l’indépendance des fédérations nationales, a fini par provoquer une sanction inédite dans l’histoire du pays.
En plus de ce scandale institutionnel, Hugues Ngouélondélé est également responsable d’une gestion financière opaque. De nombreux observateurs l’accusent d’avoir détourné ou bloqué les fonds destinés au développement du football, aggravant la situation des clubs et de l’équipe nationale. Ce manque de moyens s’est traduit par des performances désastreuses, comme la récente humiliation 6-0 contre le Maroc lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Aujourd’hui, le football congolais est au bord du gouffre. Privés de compétitions internationales, les joueurs et clubs du pays voient leur avenir compromis.
Les conditions de retrait de la sanction
Selon les textes de la Fifa, la levée de la suspension est soumise à plusieurs conditions.
Il s’agit de redonner le contrôle total du siège de la Fecofoot, du centre technique d’Ignié et des autres installations de la fédération à la Fecofoot ; renoncer à toute tentative de changer les signataires autorisés des comptes bancaires de la Fecofoot et/ou redonner le contrôle total aux signataires reconnus par la Fifa et la Caf ; déclarer invalide ou annuler toute décision, juridique ou autre, autorisant la commission ad hoc à exercer un contrôle ou une autorité quelconque sur la Fecofoot ; coopérer pleinement pour permettre à la fédération de gérer ses affaires courantes sans subir d’influence indue de la part de tiers.
Jaurès DROHGBA (Stagiaire)
Cette punition été prise en accord avec la Caf, après que deux missions conjointes Fifa/Caf ont été dépêchées à Brazzaville.
Depuis plusieurs mois, le ministre s’ingère de façon abusive dans la gestion du football national. Son conflit avec la Fecofoot et son président Blaise Mayolas a conduit à une escalade de tensions, avec l’intervention de la gendarmerie pour empêcher une assemblée générale de la fédération.
Ce bras de fer avec la Fifa, qui défend l’indépendance des fédérations nationales, a fini par provoquer une sanction inédite dans l’histoire du pays.
En plus de ce scandale institutionnel, Hugues Ngouélondélé est également responsable d’une gestion financière opaque. De nombreux observateurs l’accusent d’avoir détourné ou bloqué les fonds destinés au développement du football, aggravant la situation des clubs et de l’équipe nationale. Ce manque de moyens s’est traduit par des performances désastreuses, comme la récente humiliation 6-0 contre le Maroc lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Aujourd’hui, le football congolais est au bord du gouffre. Privés de compétitions internationales, les joueurs et clubs du pays voient leur avenir compromis.
Les conditions de retrait de la sanction
Selon les textes de la Fifa, la levée de la suspension est soumise à plusieurs conditions.
Il s’agit de redonner le contrôle total du siège de la Fecofoot, du centre technique d’Ignié et des autres installations de la fédération à la Fecofoot ; renoncer à toute tentative de changer les signataires autorisés des comptes bancaires de la Fecofoot et/ou redonner le contrôle total aux signataires reconnus par la Fifa et la Caf ; déclarer invalide ou annuler toute décision, juridique ou autre, autorisant la commission ad hoc à exercer un contrôle ou une autorité quelconque sur la Fecofoot ; coopérer pleinement pour permettre à la fédération de gérer ses affaires courantes sans subir d’influence indue de la part de tiers.
Jaurès DROHGBA (Stagiaire)