Noix de cajou : Les acheteurs exhortés au respect du prix fixé par l’Etat

Dr Gniré Mariam Ouattara, directrice de la production au Conseil du coton et de l'anacarde. (Cca)
Dr Gniré Mariam Ouattara, directrice de la production au Conseil du coton et de l'anacarde. (Cca)
Dr Gniré Mariam Ouattara, directrice de la production au Conseil du coton et de l'anacarde. (Cca)

Noix de cajou : Les acheteurs exhortés au respect du prix fixé par l’Etat

Le 08/02/25 à 00:15
modifié 08/02/25 à 10:54
La directrice de la production du Conseil du coton et de l’anacarde (Cca), Dr Gniré Mariam Ouattara, a invité les acheteurs à respecter les prix de la noix de cajou fixés à 425 Fcfa le kilogramme par l’Etat ivoirien.

Elle a lancé cet appel le jeudi 6 février 2025, à Adamasso, localité située à 10 km de Mankono. Et ce, à l’occasion de la campagne de sensibilisation des acteurs de la filière anacarde sur l’amélioration et la préservation de la qualité de la noix de cajou. « Nous invtons les acheteurs et tous les autres acteurs des différents maillons de la chaine de valeur au respect des prix qui ont été communiqués par l’Etat de Côte d’Ivoire », a plaidé Dr Gniré Mariam Ouattara.

Selon elle, cette sensibilisation s’est faite dans les 24 localités productrices d’anacarde où l’ensemble des acteurs à savoir les producteurs, les acheteurs et les exportateurs ont été invités à s’approprier les bonnes pratiques pour une meilleure qualité de la noix de cajou d’origine Côte d’Ivoire », a-t-elle exhorté,

A l’en croire, la vision du Conseil du coton et de l’anacarde, dirigé par Mamadou Berté, est basée sur la durabilité. En effet, le Cca s’est engagé à renforcer les pratiques de durabilité dans les filières coton et anacarde. « Notre stratégie de durabilité repose à la fois sur les aspects économiques, sociaux et le respect de l’environnement », a expliqué la directrice de la production au Cca.

Mais avant, le sous-préfet de Bouandougou, Juste Marcel Tué-BI Goh, représentant le préfet de la région du Béré, préfet du département de Mankono, Cyrille Ambroise Diomandé, a félicité les producteurs d’anacarde de cette région, pour avoir remporté la première place. Car la région du Béré dit-il, a été la première productrice d’anacarde en Côte d’Ivoire et par ricochet, la première productrice au monde.

« Aujourd’hui, la seconde bataille que nous devons gagner est celle de la qualité et dans ce cadre que le conseil du coton et de l’anacarde a initié cette campagne de sensibilisation qui permettra de conduire les producteurs à l’atteinte de cet objectif. Cela est d’autant plus important que le travail de la qualité permettra de rendre compétitive notre production mais également d’améliorer le revenu des producteurs », a expliqué le sous-préfet de Bouandougou.

Il a, à l’occasion, au nom du préfet de région, invité les producteurs à s’approprier les bonnes pratiques que leur donne le Conseil du coton et de l’anacarde avec l’appui de l’Anader ainsi que les différents chercheurs en vue d’atteindre la qualité, donc la durabilité.

Pour sa part, le délégué régional du Conseil du coton et de l’anacarde de Mankono, Coulibaly Sandona Adama, a souligné qu’en 2019, la région du Béré a produit 116 000 tonnes d’anacarde et en 2024, 188 000 tonnes d’anacarde. Cette performance est due selon lui, à la réhabilitation des vergers. « Les producteurs du Béré ont adopté cette méthode, ce qui nous donne aujourd’hui des résultats satisfaisants », s’est-il félicité, soulignant que la région du Béré compte plus de 40000 producteurs. Dans la région du Béré a poursuivi Coulibaly Sandona Adama, sont au-delà de 425 Fcfa. « 425 Fcfa est un prix minimum garanti. Nous sommes dans le Béré, autour de 450 Fcfa », dit-il, indiquant que la qualité est de mise dans sa région, car elle oscille entre 49 et 50 kor (Ndlr : qualité).

Envoyé spécial à Mankono



Le 08/02/25 à 00:15
modifié 08/02/25 à 10:54