Des experts en finance ont échangé avec des Pme sur les finances islamiques. (Ph: Dr)
Inclusion financière : Des experts échangent sur les enjeux de la finance islamique
Deux experts, Sory Touré, Ceo de Dexterity Africa et Soumahoro Ali, directeur général de Celpaid finance ont échangé, de façon interactive, avec leur auditoire sur le thème : « La finance islamique : une solution alternative aux Pme ivoiriennes ».
C'était à l'occasion des « Rendez-vous de l'Alliance » qui a eu lieu le 31 janvier 2025, à Cocody (Abidjan), la première rencontre de l'année 2025. Cet événement coïncide avec les 15 ans d'Alliance Conseils (cabinet de conseils et d’accompagnement des Pme).
Bien que la finance islamique repose sur les principes du droit islamique qui interdit l'usure, les financements illicites, les activités spéculatives ; et qui voudrait que les financements soient consacrés à des actifs réels, elle n'est pas adressée seulement qu’aux musulmans.
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, elle est destinée à tous (musulmans ou pas), il suffit de faire la demande. « C'est un modèle de financement comme tout autre », explique M. Touré.
Selon lui, la finance islamique est un modèle de partage de risques et profits dans le financement de l'économie réelle et constitue une opportunité pour les Pme. « On appelle modèle de financement alternatif, car il vient combler les lacunes des banques classiques en raison de son modèle économique. Il vient en complément aux banques conventionnelles dans la perspective de l'inclusion financière », confie-t-il. Avant d'ajouter qu’il permet aux Pme d'aller à une meilleure structuration pour répondre à leurs besoins.
Il souligne toutefois que cette nouvelle forme de financement n’est pas fortement représentée en Côte d'Ivoire (moins de 5% des actifs financiers). Il n'y a pas de banque complètement islamique pour le moment. Ce sont des fenêtres qui sont ouvertes. Et il y a de l’espoir pour l'avenir vu la pénétration rapide de ce modèle présent en Côte d'Ivoire depuis 2018.
Pour M. Soumahoro, la finance islamique est une réelle opportunité même si elle n'est pas encore développée en Côte d’Ivoire. Il s'agissait au cours de ce panel de présenter les modèles de la banque islamique et surtout les opportunités pour les Pme ivoiriennes.
« C'est une finance éthique (en adéquation avec les règles islamiques) qui fait la promotion du social (l’intérêt est prohibé) et surtout présente des modes de financement là où le modèle classique ne parvient pas : l'agriculture, le secteur immobilier et autres », a-t-il soutenu.
Pour Désiré Kadio-Morokro, directeur général d’Alliance Conseils (initiateur de cet événement), l'écosystème des Pme peine à se faire financer et la finance islamique pourrait être une réponse aux besoins des Pme.
« Depuis 2024, nous nous sommes engagés dans une série de formation sur les possibilités, méthodes et les types de financement qui existent. Et la finance islamique est un mode de financement innovant qui répond à certaines problématiques auxquelles sont confrontées les Pme », a-t-il souligné.
Une correspondance particulière de E.Y
Bien que la finance islamique repose sur les principes du droit islamique qui interdit l'usure, les financements illicites, les activités spéculatives ; et qui voudrait que les financements soient consacrés à des actifs réels, elle n'est pas adressée seulement qu’aux musulmans.
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, elle est destinée à tous (musulmans ou pas), il suffit de faire la demande. « C'est un modèle de financement comme tout autre », explique M. Touré.
Selon lui, la finance islamique est un modèle de partage de risques et profits dans le financement de l'économie réelle et constitue une opportunité pour les Pme. « On appelle modèle de financement alternatif, car il vient combler les lacunes des banques classiques en raison de son modèle économique. Il vient en complément aux banques conventionnelles dans la perspective de l'inclusion financière », confie-t-il. Avant d'ajouter qu’il permet aux Pme d'aller à une meilleure structuration pour répondre à leurs besoins.
Il souligne toutefois que cette nouvelle forme de financement n’est pas fortement représentée en Côte d'Ivoire (moins de 5% des actifs financiers). Il n'y a pas de banque complètement islamique pour le moment. Ce sont des fenêtres qui sont ouvertes. Et il y a de l’espoir pour l'avenir vu la pénétration rapide de ce modèle présent en Côte d'Ivoire depuis 2018.
Pour M. Soumahoro, la finance islamique est une réelle opportunité même si elle n'est pas encore développée en Côte d’Ivoire. Il s'agissait au cours de ce panel de présenter les modèles de la banque islamique et surtout les opportunités pour les Pme ivoiriennes.
« C'est une finance éthique (en adéquation avec les règles islamiques) qui fait la promotion du social (l’intérêt est prohibé) et surtout présente des modes de financement là où le modèle classique ne parvient pas : l'agriculture, le secteur immobilier et autres », a-t-il soutenu.
Pour Désiré Kadio-Morokro, directeur général d’Alliance Conseils (initiateur de cet événement), l'écosystème des Pme peine à se faire financer et la finance islamique pourrait être une réponse aux besoins des Pme.
« Depuis 2024, nous nous sommes engagés dans une série de formation sur les possibilités, méthodes et les types de financement qui existent. Et la finance islamique est un mode de financement innovant qui répond à certaines problématiques auxquelles sont confrontées les Pme », a-t-il souligné.
Une correspondance particulière de E.Y