
Le ministre des Transports, Amadou Koné, par ailleurs maire de Bouaké, pour une sécurité alimentaire. (DR)
Le ministre des Transports, Amadou Koné, par ailleurs maire de Bouaké, pour une sécurité alimentaire. (DR)
Agriculture et sécurité alimentaire en Afrique : Amadou Koné expose son projet pour Bouaké
L’agriculture est au cœur du développement du continent africain. Mais sa transformation tarde à décoller. En effet, lors d’une conférence internationale organisée le vendredi 7 février 2025, le ministre des Transports, Amadou Koné, par ailleurs maire de la commune de Bouaké, a plaidé pour plus de pragmatisme dans la mise œuvre de la déclaration de Kampala sur la sécurité et la souveraineté alimentaire en Afrique.
Cet événement avait pour objectif d’explorer les leviers de financement et de formation pour libérer le potentiel agricole du continent. A cette occasion, le maire de Bouaké, Amadou Koné, a présenté son plan stratégique « Bouaké nouveau », une approche visant à faire de sa ville, un modèle de développement agro-industrie durable.
« Depuis des décennies, nous parlons de sécurité alimentaire en Afrique. Il est temps de sortir des discours et de mettre en place des projets pilotes structurants où la jeunesse joue un rôle central », a plaidé Amadou Koné.
Dans cette dynamique, la ville de Bouaké se positionne comme un laboratoire de l’agro-industrie ivoirienne. Ainsi, avec le soutien du gouvernement, plusieurs projets structurants sont en cours de réalisation. Il s’agit, entre autres, de la création d’une plateforme logistique moderne pour le stockage, le conditionnement et la distribution des produits agricoles ; la dynamisation du marché de gros de Bouaké facilitant la commercialisation des produits locaux et le renforcement de la transformation locale via la construction d’unités de valorisation des produits agricoles. Ce, afin de créer une chaîne de valeur complète, de la production à la distribution.
« Ce projet représente une avancée stratégique pour Bouaké, alliant innovation technologique et développement durable pour faire de l’agriculture un moteur économique puissant », a déclaré Amadou Koné.
Pour concrétiser cette ambition, plusieurs mécanismes de financement ont été mobilisés, à savoir des partenariats avec le secteur privé grâce au forum « Investir à Bouaké » qui a permis la signature de 14 accords de financement en janvier 2025 ; l’appui du gouvernement qui explore la possibilité de réorienter certains fonds dédiés aux projets agricoles vers l’agriculture périurbaine, ainsi que la mobilisation de ressources locales via des levées de fonds municipaux et régionaux pour soutenir les infrastructures de base.
« L’Etat central doit s’appuyer sur les communes et les régions pour accélérer la mise en œuvre de ces projets. Une gouvernance locale efficace permettra d’assurer une autosuffisance alimentaire durable », a souligné le maire de Bouaké.
La conférence de Paris a réaffirmé l’urgence de passer des engagements, aux actions concrètes pour l’agriculture africaine. La déclaration de Kampala constitue une base essentielle mais sa réussite dépendra de l’implication effective des gouvernements, du secteur privé et des collectivités locales.
A noter que la déclaration de Kampala a été adoptée en janvier 2025, lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine. Cette déclaration vise, entre autres, à accroître la production agroalimentaire de 45% d’ici à 2035 ; à réduire de 50% les pertes post-récolte afin d’améliorer la sécurité alimentaire et limiter le gaspillage, et de mobiliser 100 milliards de dollars d’investissements public et privé pour financer les infrastructures agricoles.
Source : Sercom
« Depuis des décennies, nous parlons de sécurité alimentaire en Afrique. Il est temps de sortir des discours et de mettre en place des projets pilotes structurants où la jeunesse joue un rôle central », a plaidé Amadou Koné.
Dans cette dynamique, la ville de Bouaké se positionne comme un laboratoire de l’agro-industrie ivoirienne. Ainsi, avec le soutien du gouvernement, plusieurs projets structurants sont en cours de réalisation. Il s’agit, entre autres, de la création d’une plateforme logistique moderne pour le stockage, le conditionnement et la distribution des produits agricoles ; la dynamisation du marché de gros de Bouaké facilitant la commercialisation des produits locaux et le renforcement de la transformation locale via la construction d’unités de valorisation des produits agricoles. Ce, afin de créer une chaîne de valeur complète, de la production à la distribution.
« Ce projet représente une avancée stratégique pour Bouaké, alliant innovation technologique et développement durable pour faire de l’agriculture un moteur économique puissant », a déclaré Amadou Koné.
Pour concrétiser cette ambition, plusieurs mécanismes de financement ont été mobilisés, à savoir des partenariats avec le secteur privé grâce au forum « Investir à Bouaké » qui a permis la signature de 14 accords de financement en janvier 2025 ; l’appui du gouvernement qui explore la possibilité de réorienter certains fonds dédiés aux projets agricoles vers l’agriculture périurbaine, ainsi que la mobilisation de ressources locales via des levées de fonds municipaux et régionaux pour soutenir les infrastructures de base.
« L’Etat central doit s’appuyer sur les communes et les régions pour accélérer la mise en œuvre de ces projets. Une gouvernance locale efficace permettra d’assurer une autosuffisance alimentaire durable », a souligné le maire de Bouaké.
La conférence de Paris a réaffirmé l’urgence de passer des engagements, aux actions concrètes pour l’agriculture africaine. La déclaration de Kampala constitue une base essentielle mais sa réussite dépendra de l’implication effective des gouvernements, du secteur privé et des collectivités locales.
A noter que la déclaration de Kampala a été adoptée en janvier 2025, lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine. Cette déclaration vise, entre autres, à accroître la production agroalimentaire de 45% d’ici à 2035 ; à réduire de 50% les pertes post-récolte afin d’améliorer la sécurité alimentaire et limiter le gaspillage, et de mobiliser 100 milliards de dollars d’investissements public et privé pour financer les infrastructures agricoles.
Source : Sercom