Production de l’anacarde : Les producteurs exhortés à un changement de comportement

Les producteurs exhortés à l’application effective des bonnes pratiques agricoles pour garantir la qualité des produits. (Cca)
Les producteurs exhortés à l’application effective des bonnes pratiques agricoles pour garantir la qualité des produits. (Cca)
Les producteurs exhortés à l’application effective des bonnes pratiques agricoles pour garantir la qualité des produits. (Cca)

Production de l’anacarde : Les producteurs exhortés à un changement de comportement

Le 09/02/25 à 08:40
modifié 09/02/25 à 13:52
Démarrée le mardi 4 février, à Madinani, la campagne de sensibilisation des acteurs de la filière anacarde sur l’amélioration et la préservation de la qualité de la noix de cajou, a pris fin le vendredi 7 février 2025, à l’étape de Bonzo-Malékro, dans le département de Kouassi-Kouassikro, sur une note d’espoir.

Au cours de cette campagne, les responsables du Conseil du coton et de l’anacarde (Cca) aidés des techniciens de l’Anader ont expliqué aux producteurs les bonnes pratiques agricoles pour une meilleure qualité de la noix de cajou.

Le sous-préfet de Kouassi-Kouassikro, Kouassi Roger Kouamé, a indique que cette campagne revêt un intérêt particulier en ce sens qu’elle permet aux responsables de la filière de prendre contact directement avec les acteurs en vue de s’enquérir de la réalité de leur quotidien dans le cadre de leurs activités de production et d’achat de la noix brute de cajou.

« L’objectif est de faire en sorte que la Côte d’Ivoire puisse maintenir le cap de ce que nous soyons toujours le premier pays producteur mondial mais aussi de devenir parce que nous aurions mis en application toutes les bonnes pratiques agricoles, tous les conseils que donne le Cca, le premier pays mondial en matière de qualité », a déclaré le sous-préfet, invitant les producteurs à un changement de comportements.

Un agents de l'Anader entretenant les producteurs. (Cca)
Un agents de l'Anader entretenant les producteurs. (Cca)



Pour lui, si ces conseils sont mis en application, les producteurs seront les premiers bénéficiaires, car ils pourront augmenter non seulement leurs productions mais par ricochet leurs revenus, ce qui leur permettra de subvenir à leurs besoins substantiels.

Il a exprimé sa gratitude Président de la République Alassane Ouattara et au ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, pour toutes les initiatives prises en faveur développement de la filière anacarde.

Le chef de service du suivi-évaluation au Conseil du coton et de l’anacarde, Tano Kouamé Jean Jacques, chef de mission et représentant le directeur général du Cca, Mamadou Berté, a indiqué que le message de la direction tourne autour de plusieurs points à savoir, la production propre, l’utilisation raisonnée des pesticides, la lutte mécanique et l’utilisation des produits biologiques.

« L’anacarde ivoirien est produit sans produits chimiques et nous continuons de sensibiliser les producteurs. Ils sont également sensibilisés sur les activités post-récolte. Nous leur demandons pour préserver la qualité, de ramasser régulièrement les noix de cajou (au moins une fois chaque deux jours), de les sécher au moins trois jours. Au niveau de la séparation de la noix de la pomme, nous demandons aux producteurs de privilégier la séparation avec la ficelle », dit-il.

En outre, il est recommandé aux producteurs de sécher les noix sur des claies afin de garantir la qualité des amendes. « Nous demandons aux acheteurs, pisteurs, exportateurs et aux usiniers de respecter le prix fixé par l’Etat », a insisté le chef de la mission. Selon lui, les producteurs ont bien accueilli ces messages, ils sont d’accord avec les différents messages véhiculés et se sont engagés à travers le slogan de la campagne « je m’engage pour un meilleur prix pour les noix de cajou bien séchées et bien triées, et ne comportant aucune matière première ».

Ingénieur agronome, chargé du programme anacarde au Firca, Nonkpin Ema, a indiqué que sa structure accompagne le Cca pour à l’amélioration de la qualité. « Nous savons déjà produire l’anacarde en Côte d’Ivoire, le défi que nous devons relever est celui de la qualité », dit-il, se réjouissant du fait que les producteurs aient compris l’importance de la qualité de leurs produits.



Le 09/02/25 à 08:40
modifié 09/02/25 à 13:52