
Ce passionné compte gagner à l’Intelligence artificielle tous ceux qui paressent en marge d’un univers numérique en pleine éruption. (Dr)
Ce passionné compte gagner à l’Intelligence artificielle tous ceux qui paressent en marge d’un univers numérique en pleine éruption. (Dr)
Jean Patrick Ehouman (architecte logiciel): Le parcours inspirant d’un créateur d’opportunités
ChatGPT, DeepSeek… rien ne semble arrêter le déferlement de l'Intelligence artificielle. Jean Patrick Ehouman tel un apôtre mène depuis une croisade pour encourager les Africains à dompter ces outils et surfer sur leurs nombreuses opportunités.
Goooooood morrrrrrrning Africa ! L’expert de 2020 connaissait toutes les réponses. L’expert de 2025 sait poser les bonnes questions à l’IA (Intelligence artificielle) »
« Goooooood morrrrrrrning Africa ! Je n’ai pas le temps d’apprendre l’IA, dit-il, en regardant la saison 4 de sa série préférée »... Ainsi parle Jean Patrick Ehouman au #gaoudigital. Et c’est avec ce hashtag que, chaque jour, ce passionné compte gagner à l’Intelligence artificielle tous ceux qui paressent en marge d’un univers numérique en pleine éruption. Ces hommes et ces femmes qui trainent encore les pieds pour prendre place dans un train qui promet des voyages fabuleux et enrichissants.
Refuser d’être un #gaoudigital
« Vous risquez de regretter tout le temps que vous avez perdu avant d’apprendre sérieusement comment fonctionne l’Intelligence artificielle et comment l’utiliser. Nous sommes face à une «mutation» imposée de notre société par l’outil technologique. Notre rapport avec nos tâches quotidiennes vient de subir un changement très important. Chacun de nous a la responsabilité de «s’actualiser», prévient l’architecte logiciel et entrepreneur social.
Jean Patrick Ehouman est titulaire d’un diplôme de technologie en génie électrique et informatique industrielle de l’université de Poitiers (France), d’une licence professionnelle en système d’informatique et logiciels de l’université de Provence à Marseille, d’un diplôme d’études supérieures en « Business & Entrepreneurship » de l’université du Texas (États-Unis), grâce au projet Young African Leaders Initiatives (Yali)... Derrière les lignes de son curriculum vitae, se dresse un exalté des Tic.
Jean Patrick Ehouman, c’est aussi l’Ong Akendewa (Toile d’araignée en langue akan) créée en 2009 pour aider les jeunes à sortir du broutage. En 2013, l’organisation a reçu le premier prix Tremplin de l’Unesco pour l’entrepreneuriat et la culture de la paix en Afrique. En 2015, il est choisi par l’ex-Président américain, Barack Obama, pour être à ses côtés lors de son discours au sommet mondial de l’entrepreneuriat à Nairobi.
La quarantaine allègrement entamée en mode très smart, ce natif d’Aboisso dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire est un homme affable. Très réactif sur ses réseaux sociaux, répondant avec promptitude aux messages, s’excusant parfois quand ce temps s’allonge. Il fait partie de cette nouvelle race de citoyens du monde, vivant entre Abidjan un jour, Johannesburg un soir et Tokyo une nuit.
« Nous, les enfants du web, nos projets sont en ligne », dit-il. Et puis qu’importe la distance physique quand les outils technologiques ont aboli les frontières et suspendu le temps dans ce monde parallèle ? Il anime des directs sur Tiktok pour parler de l’utilisation responsable de l’Intelligence artificielle, apprendre à sa communauté à devenir des spécialistes en IA qui en saisissent les limites et prévenir les dérives.
« Un agent IA (ex. Deep Search) est plus puissant pour des recherches complexes, des analyses approfondies et des tâches autonomes sur le web. Un assistant IA (ex. ChatGPT) est plus adapté aux interactions conversationnelles avec des IA, à l’écriture et à la génération de contenus. Si tu cherches à obtenir un rapport détaillé basé sur des centaines de sources en temps réel, un agent IA est l’outil idéal. Si tu veux discuter, générer des idées ou rédiger rapidement, alors un assistant IA comme ChatGPT suffit ».
Au nom de sa mère
Ce passionné de technologies a lancé SheisTheCode, un programme de formation et d’accompagnement à l’insertion professionnelle dans les technologies et l’entrepreneuriat pour les femmes africaines. « Le programme Sheisthecode est un système qui permet à toutes les femmes de transformer leur potentiel en moteur d’accomplissement et de compétence », explique-t-il. Ce programme, qui a célébré son neuvième anniversaire, le 27 janvier dernier, a vu passer des milliers d’auditrices dont certaines sont devenues des entrepreneures à succès et à leur tour, des modèles d’inspiration. Jean Patrick Ehouman en parle avec une grande fierté. Pour lui, chaque réussite, chaque success story est un hommage appuyé à sa défunte mère qui a utilisé l’informatique comme béquilles et armure contre la maladie.
Sa jeune maman avait seulement 22 ans quand on lui a diagnostiqué une tumeur. Pour elle, commence un parcours de soins éprouvant. « Avec la maladie et les nombreuses hospitalisations, elle était incapable de continuer le commerce. Elle a subi une série d’interventions pour lui retirer petit à petit des parties de son poumon droit. Son état de santé s’est dégradé. Elle est restée plus d’une année à l’Institut de cardiologie d’Abidjan. Après sa maladie, ne pouvant plus faire plus de 100 mètres à pied, elle s’est inscrite dans un petit cabinet de formation à la bureautique. Puis ma mère a cherché des stages. Elle a ainsi travaillé dans une maison d’assurances pendant plus de trois ans, en tant que stagiaire, sans dévoiler son handicap. Elle arrivait très tôt le matin et repartait très tard. Sans l’ordinateur, elle n’aurait plus eu l’opportunité de se réinsérer dans la société. Ma mère était seule sans diplôme ni qualification. L’informatique l’a aidée à retrouver sa dignité. Et elle m’a encouragé dans cette voie », se souvient-il
« C’est une très longue histoire », nous dit-il. On devine chaque mot trempé d’émotion et surtout d’admiration. Cette femme, adepte des nouvelles technologies, va lui payer une formation de « découverte du web ». Il avait 13 ans.
« Et elle me laissait m’exercer sur son ordinateur de travail », ajoute-t-il. Le pied bien mis à l’étrier, le jeune homme s’oriente vers des études en mathématiques et informatique. Puis en génie électrique. Il va ensuite se spécialiser en système informatique et logiciel.
C’est en hommage à cette femme extraordinaire qu’il s’est intéressé très tôt à l’informatique, qu’il se bat pour amener le plus de personnes à sortir de l’analphabétisme numérique et profiter du dynamisme de l’économie numérique.
« Je sais que les technologies peuvent aider les femmes, car j’ai vu ce qu’elles ont apporté dans la vie de ma mère et je le souhaite à toutes les femmes ». C’est au nom de cette foi qu’il continue encore et chaque jour, de prêcher la religion des technologies, gagner des intelligences et transformer des vies qui auront des assistants IA comme serviteurs dévoués.
Refuser d’être un #gaoudigital
« Vous risquez de regretter tout le temps que vous avez perdu avant d’apprendre sérieusement comment fonctionne l’Intelligence artificielle et comment l’utiliser. Nous sommes face à une «mutation» imposée de notre société par l’outil technologique. Notre rapport avec nos tâches quotidiennes vient de subir un changement très important. Chacun de nous a la responsabilité de «s’actualiser», prévient l’architecte logiciel et entrepreneur social.
Jean Patrick Ehouman est titulaire d’un diplôme de technologie en génie électrique et informatique industrielle de l’université de Poitiers (France), d’une licence professionnelle en système d’informatique et logiciels de l’université de Provence à Marseille, d’un diplôme d’études supérieures en « Business & Entrepreneurship » de l’université du Texas (États-Unis), grâce au projet Young African Leaders Initiatives (Yali)... Derrière les lignes de son curriculum vitae, se dresse un exalté des Tic.
Jean Patrick Ehouman, c’est aussi l’Ong Akendewa (Toile d’araignée en langue akan) créée en 2009 pour aider les jeunes à sortir du broutage. En 2013, l’organisation a reçu le premier prix Tremplin de l’Unesco pour l’entrepreneuriat et la culture de la paix en Afrique. En 2015, il est choisi par l’ex-Président américain, Barack Obama, pour être à ses côtés lors de son discours au sommet mondial de l’entrepreneuriat à Nairobi.
La quarantaine allègrement entamée en mode très smart, ce natif d’Aboisso dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire est un homme affable. Très réactif sur ses réseaux sociaux, répondant avec promptitude aux messages, s’excusant parfois quand ce temps s’allonge. Il fait partie de cette nouvelle race de citoyens du monde, vivant entre Abidjan un jour, Johannesburg un soir et Tokyo une nuit.
« Nous, les enfants du web, nos projets sont en ligne », dit-il. Et puis qu’importe la distance physique quand les outils technologiques ont aboli les frontières et suspendu le temps dans ce monde parallèle ? Il anime des directs sur Tiktok pour parler de l’utilisation responsable de l’Intelligence artificielle, apprendre à sa communauté à devenir des spécialistes en IA qui en saisissent les limites et prévenir les dérives.
« Un agent IA (ex. Deep Search) est plus puissant pour des recherches complexes, des analyses approfondies et des tâches autonomes sur le web. Un assistant IA (ex. ChatGPT) est plus adapté aux interactions conversationnelles avec des IA, à l’écriture et à la génération de contenus. Si tu cherches à obtenir un rapport détaillé basé sur des centaines de sources en temps réel, un agent IA est l’outil idéal. Si tu veux discuter, générer des idées ou rédiger rapidement, alors un assistant IA comme ChatGPT suffit ».
Au nom de sa mère
Ce passionné de technologies a lancé SheisTheCode, un programme de formation et d’accompagnement à l’insertion professionnelle dans les technologies et l’entrepreneuriat pour les femmes africaines. « Le programme Sheisthecode est un système qui permet à toutes les femmes de transformer leur potentiel en moteur d’accomplissement et de compétence », explique-t-il. Ce programme, qui a célébré son neuvième anniversaire, le 27 janvier dernier, a vu passer des milliers d’auditrices dont certaines sont devenues des entrepreneures à succès et à leur tour, des modèles d’inspiration. Jean Patrick Ehouman en parle avec une grande fierté. Pour lui, chaque réussite, chaque success story est un hommage appuyé à sa défunte mère qui a utilisé l’informatique comme béquilles et armure contre la maladie.
Sa jeune maman avait seulement 22 ans quand on lui a diagnostiqué une tumeur. Pour elle, commence un parcours de soins éprouvant. « Avec la maladie et les nombreuses hospitalisations, elle était incapable de continuer le commerce. Elle a subi une série d’interventions pour lui retirer petit à petit des parties de son poumon droit. Son état de santé s’est dégradé. Elle est restée plus d’une année à l’Institut de cardiologie d’Abidjan. Après sa maladie, ne pouvant plus faire plus de 100 mètres à pied, elle s’est inscrite dans un petit cabinet de formation à la bureautique. Puis ma mère a cherché des stages. Elle a ainsi travaillé dans une maison d’assurances pendant plus de trois ans, en tant que stagiaire, sans dévoiler son handicap. Elle arrivait très tôt le matin et repartait très tard. Sans l’ordinateur, elle n’aurait plus eu l’opportunité de se réinsérer dans la société. Ma mère était seule sans diplôme ni qualification. L’informatique l’a aidée à retrouver sa dignité. Et elle m’a encouragé dans cette voie », se souvient-il
« C’est une très longue histoire », nous dit-il. On devine chaque mot trempé d’émotion et surtout d’admiration. Cette femme, adepte des nouvelles technologies, va lui payer une formation de « découverte du web ». Il avait 13 ans.
« Et elle me laissait m’exercer sur son ordinateur de travail », ajoute-t-il. Le pied bien mis à l’étrier, le jeune homme s’oriente vers des études en mathématiques et informatique. Puis en génie électrique. Il va ensuite se spécialiser en système informatique et logiciel.
C’est en hommage à cette femme extraordinaire qu’il s’est intéressé très tôt à l’informatique, qu’il se bat pour amener le plus de personnes à sortir de l’analphabétisme numérique et profiter du dynamisme de l’économie numérique.
« Je sais que les technologies peuvent aider les femmes, car j’ai vu ce qu’elles ont apporté dans la vie de ma mère et je le souhaite à toutes les femmes ». C’est au nom de cette foi qu’il continue encore et chaque jour, de prêcher la religion des technologies, gagner des intelligences et transformer des vies qui auront des assistants IA comme serviteurs dévoués.