Prononçant la conférence, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, a affirmé qu’il faut réinventer la formation professionnelle.

Pour lui, cela devient une nécessité, afin que celle-ci soit à la hauteur des ambitions économiques et des attentes de notre jeunesse. Ainsi, pour mener à bien cette transformation, la vision définie pour le ministère est : « Repenser et revaloriser l’enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage pour soutenir le développement socio-économique et contribuer à l’émergence rapide de la Côte d’Ivoire ».

De cette vision découlent les deux programmes majeurs de son département ministériel, à savoir l’Académie des talents et l’Ecole de la 2^e chance.

Cette édition du Fimec a pour thème "Réinventer la formation professionnelle pour un capital humain, moteur de croissance inclusive et durable". Elle s’achève le mardi 11 février 2025.

Un livre blanc regroupant des recommandations et solutions concrètes pour moderniser et améliorer le système de formation professionnelle en Côte d’Ivoire sera élaboré.

A son tour, la directrice générale de l’Agence nationale de la formation professionnelle (Agefop), Karitia Coulibaly-De Medeiros, dit aux jeunes qui représentent plus de 75% de la population que la balle est dans leur camp. Qu'il n'y a pas de sots métiers et que la clé de leur réussite réside dans leurs compétences.

« Les compétences sont leur passeport pour une insertion professionnelle réussie et leur autonomie financière. La formation professionnelle est une voie d'opportunités. Elle est aussi une première chance pour eux », a-t-elle fait savoir.