![Les acteurs appelés à une mobilisation pour des investissements dans le système de santé en Afrique. (Dr)](https://www.fratmat.info/uploads/images/2025/02/12/228499.jpg)
Les acteurs appelés à une mobilisation pour des investissements dans le système de santé en Afrique. (Dr)
Les acteurs appelés à une mobilisation pour des investissements dans le système de santé en Afrique. (Dr)
Système de santé en Afrique: L’urgence de booster les investissements pour bâtir un édifice sanitaire robuste
A l’initiative de Dr Laetitia Makita-Ngadi, gynécologue-obstétricienne, un Sommet sur les investissements dans les systèmes de santé en Afrique (Sissa) se tient les 11 et 12 février 2025, dans la commune de Marcory, à Abidjan.
Un Sommet qui se veut un mouvement pour impacter significativement la santé en Afrique et surtout un label qui vise à créer un écosystème où la santé est abordée comme un pilier du développement économique et social.
Réunissant les acteurs du système sanitaire et sportif autour de cette thématique, Dr Laetitia Makita-Ngadi espère apporter « sa modeste contribution » pour bâtir un édifice sanitaire robuste en Afrique qui soit à la base du développement que les Africains appellent de tous leurs vœux.
Car citant une étude menée par l’organisation mondiale de la santé (Oms) en 2018, « le continent regroupait 25% des malades à travers le monde et 1,3% des investissements financiers mondiaux dans l’économie de la santé et du soin ».
C’est pourquoi, dit-elle, il est impérieux que les Africains se mobilisent davantage pour booster les économies pour la santé. Cela implique la collaboration étroite entre les gouvernements, le secteur privé et les organisations sportives à l’effet de créer un environnement propice au bien-être des athlètes.
Coulibaly Soltié, directrice de cabinet adjointe, représentant le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a mis en avant la vision du gouvernement ivoirien sur cette question.
Pour elle, la santé et le sport font partie des priorités de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce qui explique les investissements d’envergure pour la réalisation d’infrastructures sanitaires et sportives à l’occasion de la Can 2023 dans le pays.
Vu que les investissements dans le secteur restent tout de même insuffisants, de façon générale en Afrique, la représentante du ministère de la Santé souhaite que le Sissa ne soit pas une action ponctuelle. Mais plutôt qu’elle constitue « un engagement durable en faveur de la santé des populations ».
Cette première édition est pour elle l’opportunité de faire des recommandations pour le développement des solutions innovantes et ingénieuses ainsi que pour la levée de fonds afin de répondre aux besoins de ces populations.
Pour atteindre ces différents objectifs, Youssouf Camara, directeur général de « La Maison de l’Afrique » pense que l’Afrique doit être présent au rendez-vous mondial des économies qui se réinvente. « Le continent regorge d’énormes potentialités qu’il est urgent d’exploiter », soulignant qu’il faut alors arrêter de dépendre de l’étranger.
« La santé, catalyseur de l’industrie du sport en Afrique », tel est le thème autour duquel se tient le Sissa 2025. Il est meublé de huit panels, avec à la clé une discussion inaugurale qui a fait l’état des lieux du secteur en Afrique.
Réunissant les acteurs du système sanitaire et sportif autour de cette thématique, Dr Laetitia Makita-Ngadi espère apporter « sa modeste contribution » pour bâtir un édifice sanitaire robuste en Afrique qui soit à la base du développement que les Africains appellent de tous leurs vœux.
Car citant une étude menée par l’organisation mondiale de la santé (Oms) en 2018, « le continent regroupait 25% des malades à travers le monde et 1,3% des investissements financiers mondiaux dans l’économie de la santé et du soin ».
C’est pourquoi, dit-elle, il est impérieux que les Africains se mobilisent davantage pour booster les économies pour la santé. Cela implique la collaboration étroite entre les gouvernements, le secteur privé et les organisations sportives à l’effet de créer un environnement propice au bien-être des athlètes.
Coulibaly Soltié, directrice de cabinet adjointe, représentant le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a mis en avant la vision du gouvernement ivoirien sur cette question.
Pour elle, la santé et le sport font partie des priorités de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce qui explique les investissements d’envergure pour la réalisation d’infrastructures sanitaires et sportives à l’occasion de la Can 2023 dans le pays.
Vu que les investissements dans le secteur restent tout de même insuffisants, de façon générale en Afrique, la représentante du ministère de la Santé souhaite que le Sissa ne soit pas une action ponctuelle. Mais plutôt qu’elle constitue « un engagement durable en faveur de la santé des populations ».
Cette première édition est pour elle l’opportunité de faire des recommandations pour le développement des solutions innovantes et ingénieuses ainsi que pour la levée de fonds afin de répondre aux besoins de ces populations.
Pour atteindre ces différents objectifs, Youssouf Camara, directeur général de « La Maison de l’Afrique » pense que l’Afrique doit être présent au rendez-vous mondial des économies qui se réinvente. « Le continent regorge d’énormes potentialités qu’il est urgent d’exploiter », soulignant qu’il faut alors arrêter de dépendre de l’étranger.
« La santé, catalyseur de l’industrie du sport en Afrique », tel est le thème autour duquel se tient le Sissa 2025. Il est meublé de huit panels, avec à la clé une discussion inaugurale qui a fait l’état des lieux du secteur en Afrique.