Exécution des travaux du carrefour Akwaba: "Zéro accident mortel", se félicite N’Da Kouamé de l’entreprise Chec

N’Da Kouamé, assistant Hygiène, santé et environnement (à droite) et Josiane Koudou. (Ph: Bavane)
N’Da Kouamé, assistant Hygiène, santé et environnement (à droite) et Josiane Koudou. (Ph: Bavane)
N’Da Kouamé, assistant Hygiène, santé et environnement (à droite) et Josiane Koudou. (Ph: Bavane)

Exécution des travaux du carrefour Akwaba: "Zéro accident mortel", se félicite N’Da Kouamé de l’entreprise Chec

Le 17/02/25 à 10:51
modifié 17/02/25 à 14:32
« Notre objectif est de finir le projet de construction du carrefour Akwaba sans accident mortel. Et jusqu’à présent, il n’y a pas eu d’accident mortel. Et nous comptons ouvrir le pont à la fin de ce mois de février », a déclaré N’Da Kouamé, assistant Hygiène, santé et environnement (Hse) de l’entreprise Chec qui réalise les travaux.

C’était le samedi 15 février 2025, à l’occasion de la 9e et dernière campagne de sensibilisation de l’Interafricaine de promotion de la santé et des droits humains (Ipsdh), organisée au carrefour Akwaba.

« Pour le service Hygiène, santé et environnement (Hse) sur le chantier d’aménagement du carrefour Akwaba, c’est "mission accomplie" ou presque, vu les bonnes conditions dans lesquelles se sont déroulés les travaux depuis décembre 2021 », a ajouté N’Da Kouamé.

Selon lui, l'exécution des travaux dans un contexte sécurisé et sans grand dommage pour les populations riveraines, est à mettre à l’actif de l’Ong Ipsdh, en charge du volet social sur le projet, qui a organisé régulièrement des campagnes de sensibilisation. Des actions de terrain, des échanges directs avec les populations impactées et les ouvriers du chantier ont rythmé la cadence des engins lourds.

Josiane Koudou, présidente de l’Ong Ipsdh, se félicitant de toutes les campagnes menées durant les quatre années, a déclaré qu’elle pense avoir apporté sa pierre à l’édifice. « Nous nous sentons honorées d’avoir participé à cet ouvrage qui est à la porte d’entrée de la Côte d’Ivoire à partir de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny », s'est-elle réjouie.

Concernant l'activité qui marque l’apothéose sur le chantier du carrefour Akwaba, la journée a été meublée par la sensibilisation à la gestion des ouvrages et à la sécurité routière. « Maintenant que l’ouvrage va être livré aux populations, il était opportun pour nous d’ajouter la thématique de la gestion des ouvrages », a expliqué Mme Koudou.

Les populations riveraines et les ouvriers ont été instruits sur l’intérêt de préserver le système de drainage et les canalisations d’eaux usées pour assurer une longue vie aux ouvrages routiers.

« Quand les dégradations apparaissent sur les routes, certains accusent les ingénieurs. Pourtant la cause se trouve dans nos comportements. Très souvent les caniveaux sont utilisés comme des poubelles. De sorte que les eaux remontent sur la chaussée », a développé Serge Gogoua, spécialiste ouvrage d’art et assainissement.

Il a révélé que la réparation des routes entraîne une grosse facture pour l’Etat. En un an, l’Ageroute dépense plus d’un milliard de F Cfa pour le curage des caniveaux.

Irié Bi Raphaël, sous-directeur des opérations à l’Office de sécurité routière (Oser), a rappelé au public le statut d’usagers vulnérables (piétons, motocyclistes) qui oblige à redoubler de vigilance. Il a demandé aux motocyclistes de se munir obligatoirement du permis de conduire, d’une assurance et surtout d'un casque.


Le 17/02/25 à 10:51
modifié 17/02/25 à 14:32