
Les œuvres de la photographe espagnole Paula Anta sont exposées à la galerie Donwahi jusqu'à fin mars. (Ph: Dr)
Les œuvres de la photographe espagnole Paula Anta sont exposées à la galerie Donwahi jusqu'à fin mars. (Ph: Dr)
Photographie : Paula Anta fait vivre la métamorphose de la décharge d’Akouédo
Un regard artistique sur une renaissance écologique ! Paula Anta, photographe espagnole, expose depuis le 12 février 2025, à la galerie Donwahi, à Cocody, ses photographies montrant la métamorphose de la décharge d’Akouédo. L’exposition est baptisée ‘’Akouédo’’.
Témoin privilégiée de cette transformation, cette artiste a documenté à travers une observation minutieuse la création progressive d’un nouvel écosystème. Ses œuvres révèlent, couche après couche, l’évolution du paysage et proposent une lecture sensible des interactions entre l’homme et la nature.
Dans ses photographies, Paula Anta adopte une approche quasi scientifique, structurant son abstraction du paysage en une cartographie imaginaire composée de falaises, de glaciers, de mers, de montagnes, de déserts, de champs, de lacs, de côtes, de rivières et de forêts. Cette exposition, a-t-elle expliqué, invite ainsi à une réflexion sur l’impermanence du paysage et sur la capacité de la nature à se réinventer.
En effet, auparavant, ce site qui abritait toutes les ordures d’Abidjan et qui fut le théâtre de l’un des plus gros désastres écologiques en Côte d’Ivoire - des tonnes de déchets toxiques y avaient été déversées en 2006 entraînant de graves conséquences pour les populations environnantes – la décharge d’Akouédo, depuis 2019, est en train d’être reconvertie en un parc urbain de près de 100 hectares, avec pour objectif de revitaliser un territoire dégradé et d’en faire un modèle de respect de l’environnement.
« À Akouédo, une nouvelle géologie est en train de naître : un métamorphisme du plastique qui se transforme en paysage. Les strates s’accumulent et se préparent à un nouveau destin : un parc, une forêt, une savane où prendront place de nouvelles expériences de vie », explique Paula Anta.
Fruit d’un projet porté conjointement par la fondation Donwahi et l’ambassade d’Espagne en Côte d’Ivoire, cette série photographique fait suite à une résidence artistique soutenue par l’ambassade d’Espagne et dont le point de départ était un travail du photographe ivoirien, Ananias Léki Dago, sur la décharge d’Akouédo. L’exposition est ouverte jusqu’à fin mars 2025.
Dans ses photographies, Paula Anta adopte une approche quasi scientifique, structurant son abstraction du paysage en une cartographie imaginaire composée de falaises, de glaciers, de mers, de montagnes, de déserts, de champs, de lacs, de côtes, de rivières et de forêts. Cette exposition, a-t-elle expliqué, invite ainsi à une réflexion sur l’impermanence du paysage et sur la capacité de la nature à se réinventer.
En effet, auparavant, ce site qui abritait toutes les ordures d’Abidjan et qui fut le théâtre de l’un des plus gros désastres écologiques en Côte d’Ivoire - des tonnes de déchets toxiques y avaient été déversées en 2006 entraînant de graves conséquences pour les populations environnantes – la décharge d’Akouédo, depuis 2019, est en train d’être reconvertie en un parc urbain de près de 100 hectares, avec pour objectif de revitaliser un territoire dégradé et d’en faire un modèle de respect de l’environnement.
« À Akouédo, une nouvelle géologie est en train de naître : un métamorphisme du plastique qui se transforme en paysage. Les strates s’accumulent et se préparent à un nouveau destin : un parc, une forêt, une savane où prendront place de nouvelles expériences de vie », explique Paula Anta.
Fruit d’un projet porté conjointement par la fondation Donwahi et l’ambassade d’Espagne en Côte d’Ivoire, cette série photographique fait suite à une résidence artistique soutenue par l’ambassade d’Espagne et dont le point de départ était un travail du photographe ivoirien, Ananias Léki Dago, sur la décharge d’Akouédo. L’exposition est ouverte jusqu’à fin mars 2025.