Sahel: la FIDH dénonce la «convergence régionale des pratiques de répression»

Vue aérienne de Ouagadougou au Burkina Faso. AFP - OLYMPIA DE MAISMONT
Vue aérienne de Ouagadougou au Burkina Faso. AFP - OLYMPIA DE MAISMONT
Vue aérienne de Ouagadougou au Burkina Faso. AFP - OLYMPIA DE MAISMONT

Sahel: la FIDH dénonce la «convergence régionale des pratiques de répression»

Par (RFI)
Le 20/02/25 à 13:03
modifié 20/02/25 à 13:06
Dans un rapport sur la « convergence régionale des pratiques de répression au Sahel » publié ce jeudi 20 février, la Fédération internationale pour les droits humains et l'Organisation mondiale contre la torture révèlent les nombreux cas de « harcèlement » voire d'« attaques ciblées » qui ciblent les défenseurs des droits humains et autres « voix discordantes » au Mali, au Niger, au Burkina Faso et au Tchad.

Il y a les cas d'arrestations et de détentions arbitraires, assortis de harcèlement judiciaire – les plus nombreux – comme Ras Bath et « Rose vie chère », voix critiques du régime au Mali, entre autres. Il y a les enrôlements forcés, au Burkina Faso, comme Rasmané Zinaba et Bassirou Badjo, militants du Balai citoyen. Là encore, il s'agit de cas parmi d'autres.

Le rapport de 48 pages extrêmement fouillé que publient ce jeudi la FIDH et l'OMCT dénonce aussi les arrestations de journalistes : exemples au Niger avec Samira Sabou, présidente de l'Association des blogueurs pour une citoyenneté active, ou Soumana Idrissa Maiga, directeur de publication de L'Enquêteur. Ces deux cas ne sont pas isolés. Au Tchad, c'est la restriction de la liberté de réunion pacifique qui préoccupe le plus les auteurs du rapport. Depuis que six figures de la société civile ont été « arbitrairement arrêtés avant d'être condamnées » en 2022, « la liberté de manifester est considérablement restreinte », décrivent les deux organisations. Lire la suire...

Par (RFI)
Le 20/02/25 à 13:03
modifié 20/02/25 à 13:06