Projet d’accélération digitale de la Côte d’Ivoire: Anne Ouloto exprime les besoins de son département au groupe de la Banque mondiale

La ministre Anne Désirée Ouloto (au centre) s'est félicitée de la convergence de vue avec avec la délégation de la Banque mondiale. (Ph: Dr)
La ministre Anne Désirée Ouloto (au centre) s'est félicitée de la convergence de vue avec avec la délégation de la Banque mondiale. (Ph: Dr)
La ministre Anne Désirée Ouloto (au centre) s'est félicitée de la convergence de vue avec avec la délégation de la Banque mondiale. (Ph: Dr)

Projet d’accélération digitale de la Côte d’Ivoire: Anne Ouloto exprime les besoins de son département au groupe de la Banque mondiale

Le 19/02/25 à 17:44
modifié 20/02/25 à 14:13
La ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a eu le 19 février 2025, à son cabinet à Abidjan-Plateau, une séance de travail avec une délégation du groupe de la Banque mondiale conduite par Xavier Decoster, spécialiste principal du développement numérique et Saidou Diop, spécialiste en chef de la gouvernance.

La ministre a profité de l’occasion pour présenter et plaider en faveur d’une prise en compte de l’ensemble des besoins de son département ministériel en matière de digitalisation dans le cadre du Projet d’accélération digitale de la Côte d’Ivoire (Padci).

Anne Ouloto a indiqué que le projet arrive à point nommé pour donner un coup d’accélérateur à la politique de modernisation de l’administration publique, notamment pour plus de proximité et d’efficacité dans la mise à disposition du service public.

D’autant plus « qu’il faut que tous les Ivoiriens aient accès aux services de base quelle que soit leur localisation sur l’ensemble du territoire national », a-t-elle souligné. Et d’ajouter : « C’est en cela que la création d’une direction générale de la transformation du service public s’est imposée à nous de manière stratégique ».

Relativement au Projet de "La Maison du service public", la ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration a indiqué que le processus de réhabilitation et de mise aux normes des 198 bureaux de poste qui existent, devrait s’inscrire dans le cadre d’une plan transparent et efficace, de sorte à permettre une meilleure perception de leur apport. Puisqu’à terme, il s’agira de créer 509 bureaux similaires.

Elle a également insisté sur une forte interconnectivité entre les antennes et les autres structures sous-tutelle, notamment l’Ecole nationale d’administration (Ena) et le Centre de perfectionnement. Parce qu’au dire de la ministre, ce sont ces dernières qui alimentent les antennes.

Chaque point a fait l'objet de discussions approfondies. (Ph: Dr)
Chaque point a fait l'objet de discussions approfondies. (Ph: Dr)



Pour sa part, la directrice de cabinet adjointe du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, Rockya Fofana, membre du comité de pilotage du Padci, a donné des assurances quant à la prise en compte de l’essentiel des préoccupations du maroquin dirigé par Anne Ouloto. Notamment, la formation des fonctionnaires avec l’appui de la Société nationale de développement de l'information (Sndi), la connectivité des directions régionales aux côtés des acteurs du système éducatif et du secteur de la santé. Le projet comprend l’usage de l’Intelligence artificielle (Ia).

Quant à Xavier Decoster, spécialiste principal du développement numérique du groupe de la Banque mondiale, il a déclaré que des actions sont déjà en cours pour s’assurer que l’Observatoire du service public fonctionne avec efficacité. Des équipes mobiles et des caravanes sont envisagées pour rapprocher davantage les services de base des populations, a-t-il indiqué.

Il a aussi fait savoir qu’une équipe de faisabilité « très affinée existe » en plus du projet E-Gouv du groupe de la Banque africaine de développement (Bad) pour faire de la phase pilote un succès avant l’implémentation du projet à l’échelle nationale.



Le 19/02/25 à 17:44
modifié 20/02/25 à 14:13