À 24 heures de ses meetings à Dabakala et Katiola/Charles Blé Goudé : « Je ne suis pas l’ennemi du Nord…»
Charles Blé Goudé demande de faire en sorte que la Côte d’Ivoire montre à l'extérieur l'image d'un pays capable d’organiser une élection sereine. « Une élection est comme un jeu. Et moi je jouerai mon rôle. Je ferai ma part. Je ferai en sorte que mon message touche les cœurs. Que nous puissions construire des ponts entre les cœurs, entre les esprits, et à rassembler les enfants de la Côte d'Ivoire qui ont été trop traumatisés », soutien celui qui a été accueilli comme un prince par des populations à une quinzaine de km de Katiola. A Foro-Foro, un village malinké.
Toutefois, le président du Cojep a lancé un message à l’endroit de tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. « C'est vrai. Notre pays a connu des difficultés, mais la grandeur des peuples, c'est comment mettre en place des mécanismes pour sortir des difficultés connues. A tous ceux qui m'écoutent. Vous savez, il y a un temps pour faire la guerre, il y a un temps pour faire la paix. Nous qui sommes restés en vie et qui sommes à quelques mois des élections, je vous dis que les élections, ce n’est pas la guerre », soutien-t-il pour appeler à des élections de paix.
Revenant sur joie d’être au Nord, Charles Blé Goudé a insisté : « Le nord fait partie de la Côte d'Ivoire. Il ne faut pas faire du Nord une partie exceptionnelle de notre pays. C'est aussi une partie de notre pays et ce qui s'est passé, il faut oublier. Il faut tourner cette page. J'allais même dire qu'il faut changer de livre. Le Nord a un peuple accueillant et chaleureux ».
Accompagné de ses « premiers soldats », Charles Blé Goudé sera à Dabakala dans la journée du vendredi 21 février pour échanger avec les populations. Le samedi 22 février, sera le tour des populations de Katiola de recevoir le président du Cojep et sa délégation pour parler entre frères et soeurs d’un même peuple, d’une même nation, la Côte d’Ivoire.
À 24 heures de ses meetings à Dabakala et Katiola/Charles Blé Goudé : « Je ne suis pas l’ennemi du Nord...»
« Je ne suis pas l’ennemi du Nord, le Nord n’est pas mon ennemi. Charles Blé Goudé n'est pas l'ennemi du Nord. Le Nord n'est pas l'ennemi de Charles Blé Goudé. Je suis venu passer mon message de paix. Je suis content d'être ici. J'ai été dans les autres contrées de la Côte d'Ivoire. Il était important que je vienne ici pour parler aussi à mes parents du Nord, les saluer. Ils m'ont bien reçu », a déclaré Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), à son arrivée à Katiola dans l’après-midi de ce jeudi 20 février 2025. Cela, après ses civilités au préfet de région du Hambol, Konan Brah Juliette, au chef de terre, Wobenan Hien, et au président de l’Association des chefs traditionnels du Hambol, Wahigninin Ouattara.
Venu rencontrer ses « parents » du Nord, précisément ceux de Katiola et de Dabakala, pour un séjour de trois jours (du 20 au 22 février), Charles Blé Goudé, après plus de 15 ans sans fouler le sol de cette partie du pays, entend passer un message de paix, de rassemblement et de réconciliation. « Nous formons tous un seul peuple. C'est vrai que nous sommes d’ethnies différentes. Mais nous sommes un seul peuple, nous sommes une seule nation. Je suis venu pour leur passer mon message de paix et les appeler à penser ensemble pour le bonheur du pays », a-t-il lancé.
Charles Blé Goudé a exhorté à montrer à l'extérieur l'image d'un pays capable d’organiser une élection sereine. « Une élection est comme un jeu. Et moi, je jouerai mon rôle. Je ferai ma part. Je ferai en sorte que mon message touche les cœurs. Que nous puissions construire des ponts entre les cœurs, entre les esprits, et rassembler les enfants de la Côte d'Ivoire qui ont été trop traumatisés », a soutenu celui qui a été accueilli comme un prince par les populations de Foro-Foro, un village malinké situé à une quinzaine de kilomètres de Katiola.
Toutefois, le président du Cojep a lancé un message à l’endroit de tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. « C'est vrai. Notre pays a connu des difficultés, mais la grandeur des peuples, c'est de savoir mettre en place des mécanismes pour surmonter ces difficultés. À tous ceux qui m'écoutent : vous savez, il y a un temps pour faire la guerre, il y a un temps pour faire la paix. Nous qui sommes restés en vie et qui sommes à quelques mois des élections, je vous dis que les élections, ce n’est pas la guerre », a-t-il martelé, appelant ainsi à des élections apaisées.
Revenant sur sa joie d’être au Nord, Charles Blé Goudé a insisté : « Le Nord fait partie de la Côte d'Ivoire. Il ne faut pas faire du Nord une partie exceptionnelle de notre pays. C'est aussi une partie de notre pays et ce qui s'est passé, il faut oublier. Il faut tourner cette page. J'allais même dire qu'il faut changer de livre. Le Nord a un peuple accueillant et chaleureux ».
Accompagné de ses « premiers soldats », Charles Blé Goudé sera à Dabakala dans la journée du vendredi 21 février pour échanger avec les populations. Le samedi 22 février, ce sera au tour des populations de Katiola de recevoir le président du Cojep et sa délégation pour parler entre frères et sœurs d’un même peuple, d’une même nation : la Côte d’Ivoire.