Des acquéreurs demandent l'intervention du Président Alassane Ouattara. (Ph: Dr)
Conflit foncier sur le site de Songon Ayewahi : Un collectif de 600 acquéreurs appelle le Chef de l'État à la rescousse
Le Collectif des acquéreurs du site Songon Ayewahi, composé de plus de 600 membres, a tenu une conférence de presse le mercredi 19 février 2025, à Songon, pour dénoncer des irrégularités et injustices dont ils sont victimes dans le cadre de l'acquisition et de la gestion de leurs parcelles situées à Ayewahi, dans la commune de Songon.
Selon Sanogo Mamadou, de 2015 à 2016, les membres du collectif ont acquis des lots issus de lotissements villageois auprès des propriétaires terriens du village d'Ayewahi.
Ces lots, couvrant une superficie de 230 hectares, sont couverts par les Titres fonciers N° 204 228, N° 204 229 et N° 204 230 du Livre foncier de Songon. Conformément à la législation en vigueur, ils ont obtenu des attestations villageoises en 2016, documents essentiels attestant de leur propriété sur ces parcelles.
Malgré leurs documents en possession, depuis 2019, leurs droits sont violés de manière, disent-ils, flagrante. Selon eux, les sociétés IGEOBAT et CTMC, porteuses du projet DUBAÏ, ont obtenu des Arrêtés de Concession Définitive (ACD) sur des parcelles incluant celles des acquéreurs sans aucune consultation préalable ni respect des procédures légales.
Le 26 juillet 2024, des individus agissant sous les ordres du sieur Fatien Frédéric Michel ont envahi les parcelles avec des bulldozers, détruisant sans préavis des fondations, des plantations et des habitations.
Pour l’acquisition de ces ACD, le Collectif dit relevé plusieurs irrégularités dans la procédure. « La demande d'ACD et l'attestation domaniale ont été enregistrées le même jour, le 25 octobre 2019, ce qui est contraire aux procédures du Ministère de la Construction. Lesdits ACD ont été délivrés en moins de deux mois, sans respect des droits des propriétaires légitimes. Ils couvrent pratiquement tout le village d'Ayewahi, incluant la maison du chef de village, l'église et même le cimetière », a expliqué le président du collectif. Qui a souligné qu’une parcelle de 20 hectares a été cédée à Fatien Frédéric Michel sans informer la chefferie du village ni les acquéreurs légitimes.
Actions et recours
Face à ce que le collectif appelle injustice, il a engagé plusieurs démarches, notamment une réunion avec la chefferie du village le 6 septembre 2024, confirmant l'absence de consultation des villageois lors de la délivrance des ACD ; une réunion avec la société CTMC le 18 septembre 2024, révélant que le projet DUBAÏ a débuté en 2018, alors que les acquéreurs possédaient déjà des attestations villageoises depuis 2016 ; un recours gracieux en annulation partielle des ACD introduit au Ministère de la Construction le 10 septembre 2024.
Il a aussi été introduit une requête en annulation partielle pour excès de pouvoir déposée au Conseil d'État le 9 janvier 2025. Et une rencontre à la sous-préfecture de Songon le 13 décembre 2024 pour la mise en place d'un cadre de concertation.
Appel à la justice et à l'équité
Afin de trouver une oreille attentive à ses douleurs, le Collectif lance un appel solennel au Président de la République, Alassane Ouattara, et au Premier Ministre Beugré Mambé, fils de Songon, ainsi qu'aux autorités ivoiriennes, sans oublier les organisations de défense des droits de l'homme, la société civile pour soutenir sa lutte pour la justice et l'équité.
Toutefois, les membres du Collectif des acquéreurs du Site Songon Ayewahi réaffirment leur attachement à la paix et à la justice. Ils exigent le respect de leurs droits et appellent les autorités compétentes à mettre fin à ces actes d'expropriation abusive. Ils comptent sur le soutien et la solidarité de tous les citoyens pour faire entendre leur voix.
Ces lots, couvrant une superficie de 230 hectares, sont couverts par les Titres fonciers N° 204 228, N° 204 229 et N° 204 230 du Livre foncier de Songon. Conformément à la législation en vigueur, ils ont obtenu des attestations villageoises en 2016, documents essentiels attestant de leur propriété sur ces parcelles.
Malgré leurs documents en possession, depuis 2019, leurs droits sont violés de manière, disent-ils, flagrante. Selon eux, les sociétés IGEOBAT et CTMC, porteuses du projet DUBAÏ, ont obtenu des Arrêtés de Concession Définitive (ACD) sur des parcelles incluant celles des acquéreurs sans aucune consultation préalable ni respect des procédures légales.
Le 26 juillet 2024, des individus agissant sous les ordres du sieur Fatien Frédéric Michel ont envahi les parcelles avec des bulldozers, détruisant sans préavis des fondations, des plantations et des habitations.
Pour l’acquisition de ces ACD, le Collectif dit relevé plusieurs irrégularités dans la procédure. « La demande d'ACD et l'attestation domaniale ont été enregistrées le même jour, le 25 octobre 2019, ce qui est contraire aux procédures du Ministère de la Construction. Lesdits ACD ont été délivrés en moins de deux mois, sans respect des droits des propriétaires légitimes. Ils couvrent pratiquement tout le village d'Ayewahi, incluant la maison du chef de village, l'église et même le cimetière », a expliqué le président du collectif. Qui a souligné qu’une parcelle de 20 hectares a été cédée à Fatien Frédéric Michel sans informer la chefferie du village ni les acquéreurs légitimes.
Actions et recours
Face à ce que le collectif appelle injustice, il a engagé plusieurs démarches, notamment une réunion avec la chefferie du village le 6 septembre 2024, confirmant l'absence de consultation des villageois lors de la délivrance des ACD ; une réunion avec la société CTMC le 18 septembre 2024, révélant que le projet DUBAÏ a débuté en 2018, alors que les acquéreurs possédaient déjà des attestations villageoises depuis 2016 ; un recours gracieux en annulation partielle des ACD introduit au Ministère de la Construction le 10 septembre 2024.
Il a aussi été introduit une requête en annulation partielle pour excès de pouvoir déposée au Conseil d'État le 9 janvier 2025. Et une rencontre à la sous-préfecture de Songon le 13 décembre 2024 pour la mise en place d'un cadre de concertation.
Appel à la justice et à l'équité
Afin de trouver une oreille attentive à ses douleurs, le Collectif lance un appel solennel au Président de la République, Alassane Ouattara, et au Premier Ministre Beugré Mambé, fils de Songon, ainsi qu'aux autorités ivoiriennes, sans oublier les organisations de défense des droits de l'homme, la société civile pour soutenir sa lutte pour la justice et l'équité.
Toutefois, les membres du Collectif des acquéreurs du Site Songon Ayewahi réaffirment leur attachement à la paix et à la justice. Ils exigent le respect de leurs droits et appellent les autorités compétentes à mettre fin à ces actes d'expropriation abusive. Ils comptent sur le soutien et la solidarité de tous les citoyens pour faire entendre leur voix.