Charles Blé Goudé depuis Dabakala : « Je ne suis pas venu solliciter vos votes… »

Le président du Cojep lance un appel de paix et cohésion sociale pour une Côte d'Ivoire rassemblée (Bavane)
Le président du Cojep lance un appel de paix et cohésion sociale pour une Côte d'Ivoire rassemblée (Bavane)
Le président du Cojep lance un appel de paix et cohésion sociale pour une Côte d'Ivoire rassemblée (Bavane)

Charles Blé Goudé depuis Dabakala : « Je ne suis pas venu solliciter vos votes… »

Le 22/02/25 à 00:25
modifié 22/02/25 à 16:52
Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (Cojep), devant des populations venues nombreuses l’écouter sur le terrain Bandarassou de Dabakala le vendredi 21 février 2025, à l’occasion de son meeting de paix, de cohésion sociale, a déclaré qu’il n’a pas effectuer le déplacement d’Abidjan au nord pour solliciter le vote de "ses parents" de cette partie du pays.

« Je ne suis pas venu ici pour solliciter des votes. Parce que les politiciens vous ont habitués à cela. Vous les voyez seulement tous les 5 ans. Je ne suis pas venu vous demander d’adhérer à mon parti politique. Je suis venu vous parler de ce qui nous arrange tous, la paix », a déclaré Blé Goudé.

L’ex-président des jeunes patriotes a fait remarquer qu’un leader qui aime son peuple ne le divise pas. Il le rassemble. Il a expliqué qu’un élève a besoin de paix pour aller à l’école. Toutes les couches sociales ont besoin de paix pour vaquer à leurs activités. « C'est de cela que je suis venu parler. Oubliez mon parti politique. Oubliez la politique. Tout n’est pas politique dans la vie. Avant d’être homme politique, nous sommes d’abord des êtres humains. Et ce pays est le nôtre », a souligné Blé Goudé.

Blé Goudé accueilli sur le terrain par des populations en liesse (Photo Bavane)
Blé Goudé accueilli sur le terrain par des populations en liesse (Photo Bavane)



« Un marigot qui donne à boire à tout le village, on n'y jette pas les ordures »

Le président du Cojep soutenant que la Côte d’Ivoire doit être protégée, a relevé que nombreux sont ceux qui ne l’ont pas compris, ni compris son combat d’hier. « Je dis quelle que soit ta colère, tu n’as pas le droit de prendre un fusil contre ce pays. Un marigot qui donne à boire à tout le village, on n'y jette pas les ordures. La Côte d’Ivoire est un marigot commun. Ce pays nous donne tout. Il est considéré comme une bouche où vivent les dents et la langue. Nous pouvons nous piétiner, nous n’avons pas le droit de le détruire. Je l’ai dit hier, je le répète aujourd’hui », a-t-il dit pour soutenir son adage.

Les populations se sont déplacées en masse pour écouter le message de paix de leur hôte (Photo Bavane)
Les populations se sont déplacées en masse pour écouter le message de paix de leur hôte (Photo Bavane)



« Je ne suis pas un ennemi du nord, le nord non plus »

Blé Goudé venu parler de paix, de cohésion et des valeurs de la nation que sont, entre autres, le vivre-ensemble, le pardon, s’est réjoui de son acceptation par le peuple du nord. Et d'ajouter qu’il ne vient pas d’ailleurs, mais de la Côte d’Ivoire. Certes, souligne-t-il, les Ivoiriens sont de différentes ethnies mais forment un même et seul peuple. Le peuple de la Côte d’Ivoire.

« Il y a quelques années, notre pays a connu un grand conflit et l’histoire nous a opposés. Elle nous a séparés, nous a éloignés. Mais je n’ai jamais considéré le nord comme mon adversaire. Et je suis venu vous dire que moi Blé Goudé, je ne suis pas l’ennemi du nord et le nord n’est pas mon ennemi. C’est vrai qu’il y a eu un conflit. Le plus important est comment on y sort. Il faut consolider la paix. Nous qui avons la possibilité de parler pour tout le monde à travers la bouche et le pouvoir que Dieu nous a donné, nous devons les utiliser pour rassembler les enfants de la Côte d’Ivoire. Et c’est ce que je suis venu faire », a-t-il soutenu.



Le 22/02/25 à 00:25
modifié 22/02/25 à 16:52