Le groupe scolaire Espérance de Bouaké, dans la région de Gbêkê, est constitué d’une école maternelle, d'une école primaire et d’un établissement secondaire qui promeut depuis sa création en 1978 la langue japonaise.

Pour lui permettre d’avoir sa pleine capacité, le gouvernement japonais lui fait un don de 109 millions de Fcfa. Ce contrat de subvention relatif à cette initiative dénommée « Projet d’aménagement du groupe scolaire Espérance Bouaké » a été signé par l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, S.E.M. Gomakubo Junji, et la directrice de l’établissement, Tafebé Awa Mireille. C’était en la résidence du Représentant diplomatique à Cocody (Abidjan), en présence de la vice-présidente de la Fondation Didier Drogba, Gabrielle Lemaire.

« Cette école intègre l’apprentissage du Japonais dans son programme scolaire. Et qu’environ 200 élèves apprennent notre langue. Nous espérons vivement que ce projet de rénovation se réalise dans les plus brefs délais et que les conditions d’apprentissage du Japonais pour ces élèves s’amélioreront considérablement », a dit l'ambassadeur.

En clair, le projet, selon l’ambassadeur, vise à rénover quatre bâtiments scolaires en béton, soit dix salles de classe, deux laboratoires scientifiques et une salle audiovisuelle polyvalente, une bibliothèque ainsi que deux latrines. Ces travaux seront réalisés en partenariat avec la Fondation Didier Drogba. Son apport consistera en la construction d’une salle multimédia toute équipée au profit des élèves.

La vice-présidente de la fondation, Gabrielle Lemaire, souligne que les valeurs de son organisation reposent sur la solidarité, avec l’éducation au cœur de ses priorités. Elle espère par conséquent que la collaboration avec l’ambassade du Japon se poursuivra à l’effet d’aider davantage la jeunesse ivoirienne.

S.E.M. Gomakubo Junji souligne que l’Aide publique au développement (Apd) japonaise ne se limite pas seulement à des projets d’infrastructures de grande envergure tels que la construction des routes et des ponts. Le pays reconnaît depuis belles lurettes l’importance des besoins fondamentaux tels que la santé, l’amélioration de l’assainissement par la fourniture d’eau potable et la coopération médicale.

Pour le conseiller technique de la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koffi Kouadio Christophe, le don est une bouffée d’oxygène pour le département ministériel et surtout pour les apprenants.

Tout en traduisant la reconnaissance du gouvernement ivoirien au Japon pour son sens de « générosité légendaire », l’émissaire de la ministre Mariatou Koné invite les bénéficiaires à prendre toutes les dispositions pour la préservation de l’ouvrage.