Conflit foncier dans la commune de Cocody : le collectif des opérateurs appelle à l’intervention des autorités

Les conférenciers disent attendre des autorités des décisions pour mettre un frein à ce problème de conflits (DR)
Les conférenciers disent attendre des autorités des décisions pour mettre un frein à ce problème de conflits (DR)
Les conférenciers disent attendre des autorités des décisions pour mettre un frein à ce problème de conflits (DR)

Conflit foncier dans la commune de Cocody : le collectif des opérateurs appelle à l’intervention des autorités

Le 24/02/25 à 13:22
modifié 24/02/25 à 14:43
Le Collectif des Opérateurs Topos et Assimilés de Côte d'Ivoire (Cotassi), présidé par Ehui Akessé Clément, chef d’entreprise, a animé une conférence de presse à Cocody le jeudi 20 février 2025, pour clarifier la situation entourant le lotissement de Béssikoi, village de la Commune de Cocody. Une affaire qui suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux.

Selon le conférencier, ce lotissement, situé sur des terres appartenant majoritairement au village de Djorobité 2, a été approuvé par un arrêté en 2004, puis modifié en 2005. Les opérateurs ont signé des contrats en bonne et due forme avec les propriétaires terriens. Cependant, des tensions sont apparues lorsque le chef du village d’Abobo-Baoulé dans la commune d'Abobo, Atto Atebi, a émis des attestations d’attribution, créant un conflit avec le village de Djorobité 2. En 2013, la Cour suprême a accordé dit-il, à ce dernier, représenté par le chef Mécan Assy-Joseph, le droit exclusif de signature et de gestion des terres concernées. Pourtant, des contestations persistent, notamment à cause de l’émission d’attestations en parallèle.

« Nous avons suivi toutes les procédures légales. Le chef de Djorobité nous a remis des lots en tant qu’opérateurs accrédités. Nous avons engagé des démarches auprès du ministère de la Construction pour la validation des Acd. Pourtant, nous constatons que d’autres acteurs émettent des documents sans concertation avec nous, créant une situation chaotique », a expliqué Ehui Akessé Clément

Le Cotassi, qui regroupe 22 chefs d’entreprise impliqués dans le lotissement dit regretter l’absence de consultation des opérateurs dans les discussions en cours et appelle les autorités à intervenir.

Le collectif propose notamment que le ministère de la Construction procède au retrait des actes émis sur la base du GID par le village d’Abobob Baoulé.

Concernant le litige foncier opposant Mme Amon et M. Komé Bakari, qui a suscité un débat, Ehui Akessé Clément affirme que l’absence de médiation a aggravé la situation.

Il insiste sur l’importance d’un dialogue structuré. « Notre objectif n’est pas de créer des divisions, mais de trouver une issue favorable pour tous. Nous voulons que le ministère de la Justice se penche sur la gestion du GID et nous permette de jouer notre rôle d’intermédiaire entre toutes les parties prenantes. »

Face à la complexité du dossier, le collectif appelle à une action rapide pour éviter que la situation ne s’enlise davantage.


Le 24/02/25 à 13:22
modifié 24/02/25 à 14:43