
Les organisateurs se réjouissent de l'engouement suscité par l'étape de la Côte d'Ivoire de l'Africa Surf Tour. (Ph: Dr)
Les organisateurs se réjouissent de l'engouement suscité par l'étape de la Côte d'Ivoire de l'Africa Surf Tour. (Ph: Dr)
Africa Surf Tour: L’Afrique du Sud remporte l’étape de la Côte d’Ivoire, le Sénégal occupe une place de choix
Après deux jours de compétition de haut niveau, les lampions se sont éteints le dimanche 23 février 2025, sur l’étape de la Côte d’Ivoire de l’Africa Surf Tour. Cette compétition qui s’est déroulée sur la plage de la ville d’Assinie a vu le sacre de l’Afrique du Sud.
Paul Samson, le Sud-africain champion de cette édition, a reçu un trophée, des accessoires de Surf et une enveloppe de 3000 dollars, soit environ 1 800 000 Fcfa. Il est suivi des Sénégalais Shérif Fall (2è), Ismaël Samb (3è) et Shérif Diop (4è). Ces derniers repartent respectivement avec des sommes de 2000 dollars (1 200 000 Fcfa), 1500 dollars (900 000 Fcfa) et 1000 dollars, soit environ 600 000 Fcfa ainsi que des accessoires et des trophées.
Souleymane Sidibé, le leader de l’équipe de la Côte d’Ivoire fait partie des huit demi-finalistes. Malgré cette contre-performance, il n’est pas animé de découragement. Bien au contraire, il a les yeux fixés sur l’avenir. Les huit n’ont pas été oubliés. Ils ont été récompensés pour leur brillante participation par les organisateurs, Oumar Seye, président de la Confédération africaine de Surf et Nadi Saddy, président de l'Ong Surf Côte d'Ivoire et réalisateur du film documentaire Raising Dawn.
Si Oumar Seye se réjouit de la bonne organisation, donc de « la réussite » du Tour, Nadi Saddy, lui, se félicite de l’engouement autour de cette compétition et du niveau élevé des surfeurs.
L’origine d'un potentiel encore inexploité
Si ce sport connaît une belle entrée dans le pays à travers cette édition 2025, l’on se demande réellement comment est née l’idée. Nadi Saddy dit avoir constaté un potentiel inexploité au niveau de cette discipline en Côte d’Ivoire. Pour parvenir à ses fins, il s’est investi dans la réalisation d’un film-documentaire et dans la création d’une Ong dénommée Surf Côte d’Ivoire.
Son premier objectif était d’organiser une compétition nationale. Il est alors contacté par le président de la confédération qui lui propose de faire de cet événement, une compétition à l’échelle internationale. D’où la mise sur pied de l’Africa Surf Tour. « Moi qui aie toujours eu l’ambition de développer le surf en Côte d’Ivoire, avoir cette exposition de surfeurs qui viennent des quatre coins du monde, sera une bouffée d’oxygène pour pousser le surf vers l’avant », explique-t-il.
Il faut rappeler que l’Africa Tour 2025 va réunir plusieurs pays, à savoir l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Liberia, le Sénégal et le Ghana. C’était un plaisir pour Nadi Saddy d’avoir rassemblé ces compétiteurs de renom en Côte d’Ivoire. Son objectif avant tout est de développer un sport qui n’est pas reconnu par les Ivoiriens. Il s’agit d’ouvrir les yeux sur ce qui est possible dans le pays.
A l’occasion de ce Tour, une opération de dépollution et de sensibilisation à la protection de l’environnement, en partenariat avec une organisation dénommée Green Ivory a été effectuée pour une approche plus responsable des pratiques nautiques.
Après celle de la Côte d’Ivoire, les étapes du Liberia, Sao Tomé et Principe et du Sénégal suivront.
Envoyé spécial à Assinie
Souleymane Sidibé, le leader de l’équipe de la Côte d’Ivoire fait partie des huit demi-finalistes. Malgré cette contre-performance, il n’est pas animé de découragement. Bien au contraire, il a les yeux fixés sur l’avenir. Les huit n’ont pas été oubliés. Ils ont été récompensés pour leur brillante participation par les organisateurs, Oumar Seye, président de la Confédération africaine de Surf et Nadi Saddy, président de l'Ong Surf Côte d'Ivoire et réalisateur du film documentaire Raising Dawn.
Si Oumar Seye se réjouit de la bonne organisation, donc de « la réussite » du Tour, Nadi Saddy, lui, se félicite de l’engouement autour de cette compétition et du niveau élevé des surfeurs.
L’origine d'un potentiel encore inexploité
Si ce sport connaît une belle entrée dans le pays à travers cette édition 2025, l’on se demande réellement comment est née l’idée. Nadi Saddy dit avoir constaté un potentiel inexploité au niveau de cette discipline en Côte d’Ivoire. Pour parvenir à ses fins, il s’est investi dans la réalisation d’un film-documentaire et dans la création d’une Ong dénommée Surf Côte d’Ivoire.
Son premier objectif était d’organiser une compétition nationale. Il est alors contacté par le président de la confédération qui lui propose de faire de cet événement, une compétition à l’échelle internationale. D’où la mise sur pied de l’Africa Surf Tour. « Moi qui aie toujours eu l’ambition de développer le surf en Côte d’Ivoire, avoir cette exposition de surfeurs qui viennent des quatre coins du monde, sera une bouffée d’oxygène pour pousser le surf vers l’avant », explique-t-il.
Il faut rappeler que l’Africa Tour 2025 va réunir plusieurs pays, à savoir l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Liberia, le Sénégal et le Ghana. C’était un plaisir pour Nadi Saddy d’avoir rassemblé ces compétiteurs de renom en Côte d’Ivoire. Son objectif avant tout est de développer un sport qui n’est pas reconnu par les Ivoiriens. Il s’agit d’ouvrir les yeux sur ce qui est possible dans le pays.
A l’occasion de ce Tour, une opération de dépollution et de sensibilisation à la protection de l’environnement, en partenariat avec une organisation dénommée Green Ivory a été effectuée pour une approche plus responsable des pratiques nautiques.
Après celle de la Côte d’Ivoire, les étapes du Liberia, Sao Tomé et Principe et du Sénégal suivront.
Envoyé spécial à Assinie