
Projet transition bas carbone : Un groupe de travail Afat en structuration
Les résolutions de cette rencontre qui s’achèvent le jeudi 27 février 2025, vont contribuer à l’amélioration du suivi des engagements climatiques de la Côte d’Ivoire et à la mise en conformité avec les exigences de l’Accord de Paris.
Financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France, en collaboration avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, le projet bas carbone a pour objectif d’accompagner la Côte d'Ivoire dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques. Ce, à travers l’établissement d’un système national de la transparence climatique.
En structurant le Groupe de travail Afat, la Côte d’Ivoire renforce sa gouvernance climatique et pose les bases d’un système de transparence efficace et durable. Condition sine qua non pour atteindre l’objectif mondial de triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030. La Côte d’Ivoire travaille à atteindre une Contribution déterminée au niveau national (Cdn) 3.0.
Ouvrant les travaux de ce séminaire, le sous-directeur en charge du renforcement de capacités et de la finance climatique à la Direction de la lutte contre les changements climatiques et de la transition écologique, Akossi Santoni, a déclaré qu’au moment où la Côte d’Ivoire s’apprête à réviser des Cdn, il est important de disposer d’un cadre approprié qui permettra de mesurer les efforts d’atténuation et d’adaptation pour ce qui concerne le secteur Afat. Tout en souhaitant de fructueux travaux pour une Cdn 3.0.
Selon Guillaume Vermeulen, chef de projet Transition bas carbone, ce séminaire va permettre d’élaborer une méthodologie rigoureuse pour la désignation des points focaux sectoriels. A l’en croire, cette approche vise à garantir une coordination optimale, une communication fluide entre les parties prenantes et une intégration cohérente des données et rapports climatiques sectoriels.

Pour rappel, la Côte d'Ivoire s'est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d'ici à 2030. Pour atteindre cet objectif, cinq secteurs d’activité prioritaires ont été identifiés dans la Contribution déterminée au niveau national (Cdn) pour contribuer à l'atténuation des émissions : l'Énergie, les Déchets, l'Agriculture, la Foresterie et Autres affectations des terres (Afat), ainsi que les Procédés industriels et l'utilisation de produits (Piup). La contribution de chaque secteur est cruciale, et la collecte d’informations climatiques précises dépend de l'engagement des différents acteurs impliqués.
Cet atelier sera un cadre structuré pour une action coordonnée. C’est pourquoi il réunit des représentants des ministères sectoriels (Eaux et Forêts ; Agriculture ; Ressources animales et halieutiques), la Fao, des Ong, des institutions de recherche et des acteurs du secteur privé.