Les parties prenantes à la redaction de la note conceptuelle. (DR)
Véhicules électriques : Le ministère des Transports accélère son passage
Le gouvernement ivoirien affirme son engagement en faveur d'une transition énergétique durable dans le secteur des transports.
Le ministère des Transports a sollicité la Facilité Bas Carbone (un financement) afin de lancer une étude pour la rédaction d'une note conceptuelle du projet d'intégration des véhicules électriques dans le parc de l'administration publique de la Côte d'Ivoire. Les participants à ce projet se sont retrouvés le 28 février 2025 à Abidjan en vue de définir un cadre réglementaire adapté pour soutenir cette transition écologique.
Les participants à cette rencontre ont identifié les meilleures options techniques et économiques pour une adoption progressive des véhicules électriques et enfin évaluer les mécanismes de financement vert et les partenariats possibles.
A l’ouverture de cet atelier, le directeur de cabinet du ministre des Transports, Coné Dioman a déclaré que grâce au financement du projet Transition bas carbone (Tbc), mis en œuvre par Expertise France, cet atelier va poser les bases d'un projet structurant qui servira de modèle pour l'ensemble de l'administration publique et, à terme, pour le secteur privé. Le directeur de cabinet a, à cet effet, lancé un appel aux partenaires techniques et financiers. « Le défi est immense, et nous comptons sur le soutien des bailleurs de fonds et partenaires techniques pour amplifier cet effort. L'Etat ivoirien a démontré sa volonté en engageant ses ressources propres (Mrv, système de mesure 19), mais pour atteindre une ambition plus élevée (Mrv 20). Avec des investissements stratégiques, la Côte d'Ivoire peut devenir un leader africain en matière de transport durable, en s'appuyant sur des solutions innovantes et un cadre politique incitatif », a-t-il dit. Pour Coné Dioman : « une évidence s'impose : les véhicules électriques ne sont pas l'avenir, ils sont déjà le présent ». Et de renchérir : « L'hésitation face au changement est naturelle, mais ceux qui pensent que l'électrification des transports est un luxe aujourd'hui réaliseront demain qu'elle était une nécessité ».
Dans le cadre de ses engagements climatiques visant une réduction de 30,41 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, la Côte d’Ivoire veut franchir une étape décisive.
Guillaume Vermeulen, chef de projet Transition bas carbone à Expertise France, a affirmé qu’en tant qu'agence de coopération technique de la France, il s’est dit fier d'accompagner le gouvernement ivoirien et l'ensemble des parties prenantes dans ses efforts pour l'atteinte de ses engagements climatiques. Particulièrement dans le secteur des transports et de l'électromobilité. « Les enjeux de mobilité durable sont, en effet, au cœur des enjeux de développement durable et sobre en carbone, et nous constatons que la Côte d'Ivoire se positionne comme un acteur clé de cette transition en Afrique de l'Ouest », a déclaré Guillaume Vermeulen. Soulignant que le futur projet d'intégration de véhicules électriques dans le parc de l'administration, dont l'étude sera un outil de plus pour le développement durable du secteur des transports et pour une Côte d'ivoire toujours plus ancrée dans une perspective de développement durable et résilient. Ce projet est financé par l'Union européenne à hauteur de 5,9 millions d'euros pour une durée de quatre ans (2023-2026) et est conjointement mis en œuvre par Expertise France et le ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique. Il a pour objectif d'accompagner le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre et dans le suivi de ses engagements climatiques.
A l’ouverture de cet atelier, le directeur de cabinet du ministre des Transports, Coné Dioman a déclaré que grâce au financement du projet Transition bas carbone (Tbc), mis en œuvre par Expertise France, cet atelier va poser les bases d'un projet structurant qui servira de modèle pour l'ensemble de l'administration publique et, à terme, pour le secteur privé. Le directeur de cabinet a, à cet effet, lancé un appel aux partenaires techniques et financiers. « Le défi est immense, et nous comptons sur le soutien des bailleurs de fonds et partenaires techniques pour amplifier cet effort. L'Etat ivoirien a démontré sa volonté en engageant ses ressources propres (Mrv, système de mesure 19), mais pour atteindre une ambition plus élevée (Mrv 20). Avec des investissements stratégiques, la Côte d'Ivoire peut devenir un leader africain en matière de transport durable, en s'appuyant sur des solutions innovantes et un cadre politique incitatif », a-t-il dit. Pour Coné Dioman : « une évidence s'impose : les véhicules électriques ne sont pas l'avenir, ils sont déjà le présent ». Et de renchérir : « L'hésitation face au changement est naturelle, mais ceux qui pensent que l'électrification des transports est un luxe aujourd'hui réaliseront demain qu'elle était une nécessité ».
Dans le cadre de ses engagements climatiques visant une réduction de 30,41 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, la Côte d’Ivoire veut franchir une étape décisive.
Guillaume Vermeulen, chef de projet Transition bas carbone à Expertise France, a affirmé qu’en tant qu'agence de coopération technique de la France, il s’est dit fier d'accompagner le gouvernement ivoirien et l'ensemble des parties prenantes dans ses efforts pour l'atteinte de ses engagements climatiques. Particulièrement dans le secteur des transports et de l'électromobilité. « Les enjeux de mobilité durable sont, en effet, au cœur des enjeux de développement durable et sobre en carbone, et nous constatons que la Côte d'Ivoire se positionne comme un acteur clé de cette transition en Afrique de l'Ouest », a déclaré Guillaume Vermeulen. Soulignant que le futur projet d'intégration de véhicules électriques dans le parc de l'administration, dont l'étude sera un outil de plus pour le développement durable du secteur des transports et pour une Côte d'ivoire toujours plus ancrée dans une perspective de développement durable et résilient. Ce projet est financé par l'Union européenne à hauteur de 5,9 millions d'euros pour une durée de quatre ans (2023-2026) et est conjointement mis en œuvre par Expertise France et le ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique. Il a pour objectif d'accompagner le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre et dans le suivi de ses engagements climatiques.