
Agression d’agents de la Sodefor à Sikensi: L’institution compte décupler ses effectifs dans un bref délai
Le directeur général, le conservateur général Mamadou Sangaré, lors de son passage à Sikensi, quelques jours après cette agression, a été clair sur la question. Non seulement, il avait pris l’engagement de remplacer tout ce qui a été détruit, mais aussi de renforcer l’effectif humain et la fermeté lors des opérations.

Dr. Bley Bitignon rappelle que la Côte d’Ivoire s’est inscrite depuis belles lurettes dans une politique de développement forestier. Pour réaliser ce vœu, un code forestier aussi contraignant a été adopté. Il souhaite que les populations fassent preuve de civisme écologique vu que ce code forestier punit certains actes sans oublier de condamner « ces actes illégaux ».
Il faut rappeler que des agents de la Sodefor, en service à Sikensi, ont essuyé des agressions successives après une patrouille effectuée par les agents dans cette forêt classée, le 18 février 2025. Ces quidams ont poussé la cruauté jusqu'à kidnapper et séquestrer et infliger des brûlures à l’épouse d’un agent et ses trois enfants en bas âge. Selon le responsable de communication, cela s’est poursuivi jusqu’au 22 février 2025.
Ils ne se sont pas arrêtés là. Ils ont saccagé et incendié le bâtiment abritant les locaux de la Sodefor dans la localité. Ces individus ont brûlé 19 motos et emporté une dizaine d’autres. Certains parmi eux avaient été arrêtés. Mais ils ont été par la suite libérés sous la pression des badauds excités.
La forêt d’Irobo a été classée le 16 février 1976. Elle a une superficie de 41 000 hectares. En la défrichant, les individus ont détruit 150 hectares.
Une enquête a été diligentée par retrouver les agresseurs afin qu’ils répondent de leurs actes. « L’Etat de Côte d’Ivoire compte sur nous pour garder l’intégrité de la forêt classée », a souligné Dr. Bley.