
Plusieurs experts nationaux et internationaux, responsables gouvernementaux, partenaires tec
Plusieurs experts nationaux et internationaux, responsables gouvernementaux, partenaires tec
Transparence et efficacité dans la finance climatique : Les acteurs de la lutte pour la cause climatique formés sur deux outils stratégiques
Un atelier stratégique portant sur la gouvernance du système de Mesure, notification et vérification (Mnv) et la formation à l’utilisation de l'outil Gacmo pour le chiffrage des Contributions déterminées au niveau national (Cdn) s’est tenu à Grand-Bassam, du 24 février au 1er mars 2025. Il a été organisé par le Programme national changements climatiques (Pncc) du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique avec la collaboration de la Fao (Organisation des Nations unies pour l’alimentation e l’agriculture) et d'autres partenaires techniques prenant part à l’Initiative pour la transparence de l’action climatique (Icat).
Plusieurs experts nationaux et internationaux, responsables gouvernementaux, partenaires techniques et financiers et acteurs de la société civile ont pris part à l’atelier. L'objectif était de renforcer les capacités des parties prenantes à la mise en œuvre des engagements climatiques de la Côte d’Ivoire sur les questions de transparence climatique et d'optimisation des financements dédiés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (Ges).
Les participants ont, à cet effet, eu droit à une formation approfondie sur l'outil Gacmo qui en fait une méthodologie pour le chiffrage des Cdn, ainsi que sur les méthodes de suivi et de vérification des financements climatiques reçus et nécessaires. Les discussions ont aussi porté sur l'arrangement institutionnel et le cadre de gouvernance du système de Mnv en Côte d'Ivoire, un dispositif essentiel pour assurer la traçabilité et l'efficacité des investissements climatiques.
Pour le coordonnateur du projet Icat/Unops, Mohamed Sanogo, ce programme de formation marque une avancée majeure dans la mise en œuvre des engagements climatiques de la Côte d’Ivoire et illustre bien la volonté des autorités à promouvoir une gestion rigoureuse et transparente de la finance climatique. Un point de vue appuyé par le secrétaire exécutif de la Commission nationale de la lutte contre les changements climatiques (Cnlcc), Mayeul Lagaud, qui a représenté la tutelle.
« Dans le processus de réalisation de nos objectifs en matière de Contributions déterminées au niveau national, la maitrise des flux financiers liés au climat intervient comme un aspect crucial », a-t-il souligné.
Les Contributions déterminées au niveau national (Cdn), rappelons-le, sont l’expression consacrée pour désigner la part de chaque pays à l’effort mondial de réduction du réchauffement de la planète. Autrement dit, c’est l’engagement de chaque pays à réduire ses émissions de Gaz à effet de Serre. Ces engagements ont été pris solennellement lors de la Cop 21 à Paris, en 2015. La Côte d’Ivoire s’était alors fixée pour objectif de réduire ses émissions de 28,25% à l’horizon. Et en 2021, le pays a revu légèrement à la hausse cet objectif pour atteindre 30,41%.
« Nous avons fixé des objectifs ambitieux dans nos Cdn, visant à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d'ici 2030. Pour atteindre ces objectifs, il est crucial d'améliorer la gestion et la transparence des flux financiers liés au climat, tant au niveau national qu'international », a ajouté Mayeul Lagaud, assurant que « le système Mnv que nous avons mis en place avec l’Icat permettra de suivre efficacement les fonds alloués à l'atténuation des émissions et à l'adaptation aux impacts du changement climatique ».
Mayeul Lagaud a également insisté sur la nécessité d'une collaboration étroite entre les différents acteurs pour garantir l'efficacité des flux financiers visés à l'absorption des émissions et à l'adaptation aux impacts du changement climatique.
Innocent Gniza, représentant la Fao à cet atelier, a saisi l’occasion pour réaffirmer l’engagement de l’organisation à accompagner la Côte d’Ivoire dans ses engagements climatiques. Il a notamment rappelé qu’à travers le projet Scala (Scaling up climate ambition on land use and agriculture, en français Programme d’appui à l’intensification de l’ambition climatique pour l’utilisation des terres et l’agriculture) géré par la Fao et le Pnud, la Fao soutient le Pncc et le projet Icat pour structurer le système de Mnv et renforcer les ambitions climatiques du pays.
Les participants ont, à cet effet, eu droit à une formation approfondie sur l'outil Gacmo qui en fait une méthodologie pour le chiffrage des Cdn, ainsi que sur les méthodes de suivi et de vérification des financements climatiques reçus et nécessaires. Les discussions ont aussi porté sur l'arrangement institutionnel et le cadre de gouvernance du système de Mnv en Côte d'Ivoire, un dispositif essentiel pour assurer la traçabilité et l'efficacité des investissements climatiques.
Pour le coordonnateur du projet Icat/Unops, Mohamed Sanogo, ce programme de formation marque une avancée majeure dans la mise en œuvre des engagements climatiques de la Côte d’Ivoire et illustre bien la volonté des autorités à promouvoir une gestion rigoureuse et transparente de la finance climatique. Un point de vue appuyé par le secrétaire exécutif de la Commission nationale de la lutte contre les changements climatiques (Cnlcc), Mayeul Lagaud, qui a représenté la tutelle.
« Dans le processus de réalisation de nos objectifs en matière de Contributions déterminées au niveau national, la maitrise des flux financiers liés au climat intervient comme un aspect crucial », a-t-il souligné.
Les Contributions déterminées au niveau national (Cdn), rappelons-le, sont l’expression consacrée pour désigner la part de chaque pays à l’effort mondial de réduction du réchauffement de la planète. Autrement dit, c’est l’engagement de chaque pays à réduire ses émissions de Gaz à effet de Serre. Ces engagements ont été pris solennellement lors de la Cop 21 à Paris, en 2015. La Côte d’Ivoire s’était alors fixée pour objectif de réduire ses émissions de 28,25% à l’horizon. Et en 2021, le pays a revu légèrement à la hausse cet objectif pour atteindre 30,41%.
« Nous avons fixé des objectifs ambitieux dans nos Cdn, visant à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d'ici 2030. Pour atteindre ces objectifs, il est crucial d'améliorer la gestion et la transparence des flux financiers liés au climat, tant au niveau national qu'international », a ajouté Mayeul Lagaud, assurant que « le système Mnv que nous avons mis en place avec l’Icat permettra de suivre efficacement les fonds alloués à l'atténuation des émissions et à l'adaptation aux impacts du changement climatique ».
Mayeul Lagaud a également insisté sur la nécessité d'une collaboration étroite entre les différents acteurs pour garantir l'efficacité des flux financiers visés à l'absorption des émissions et à l'adaptation aux impacts du changement climatique.
Innocent Gniza, représentant la Fao à cet atelier, a saisi l’occasion pour réaffirmer l’engagement de l’organisation à accompagner la Côte d’Ivoire dans ses engagements climatiques. Il a notamment rappelé qu’à travers le projet Scala (Scaling up climate ambition on land use and agriculture, en français Programme d’appui à l’intensification de l’ambition climatique pour l’utilisation des terres et l’agriculture) géré par la Fao et le Pnud, la Fao soutient le Pncc et le projet Icat pour structurer le système de Mnv et renforcer les ambitions climatiques du pays.