Autonomisation : Des femmes entrepreneures formées sur la fixation des prix des produits

Une quinzaine de femmes entrepreneures ont pris part à cette formation. (Dr)
Une quinzaine de femmes entrepreneures ont pris part à cette formation. (Dr)
Une quinzaine de femmes entrepreneures ont pris part à cette formation. (Dr)

Autonomisation : Des femmes entrepreneures formées sur la fixation des prix des produits

Le 07/03/25 à 08:24
modifié 07/03/25 à 12:52
Une quinzaine de femmes entrepreneures ont été formées sur la question de la fixation du prix des produits, dans le cadre de la reprise des « permanences » de la Fondation African women initiative (Awi), pour le compte de l’année 2025, rapporte une note d’information rendue publique le mercredi 6 février 2025.

Cet atelier qui s’est déroulé dans les locaux de la Fondation à Cocody-Riviéra Golf (Abidjan), a été le cadre pour M. Assi Nestor, expert en marketing et conférencier du jour, de relever que la fixation du prix de vente d'un produit est un travail important pour un entrepreneur. Dans la mesure où le coût du produit proposé doit être juste pour que les clients soient suffisamment intéressés. Il a expliqué que les entrepreneurs doivent prendre en compte plusieurs aspects à savoir le taux de marge, le coût de revient, la concurrence, la législation sur le marché et tenir également compte du positionnement de son entreprise. Car, selon l’entrepreneur peut être leader dans son domaine, suiveur ou entrant sur le marché.

Au nom du ministère du Commerce et de l’Industrie, Motchian Assoh de la direction de la Concurrence a précisé que la Côte d’Ivoire a adopté le libéralisme économique comme cadre réglementaire. De ce fait, chaque opérateur est libre de fixer ses prix. Cependant, l'État a pris soin d’encadrer ces activités commerciales par une série de lois et d’ordonnances. A titre d’exemple, elle a cité l’ordonnance 2013-662 du 20 septembre 2013 relative à la concurrence. Une ordonnance qui a été prise à l’effet de réguler la concurrence sur le marché, protéger les entreprises et contrôler les pratiques anticoncurrentielles.

La présidente de la Fondation Awi, Mariam Fadiga Fofana, a quant à elle mis en lumière le bien-fondé de l’organisation de cette rencontre. « Chaque année, nous choisissons des thématiques qui vont de la production à la commercialisation. Nous nous sommes rendu compte que, pour élaborer un produit, les femmes n’étaient pas suffisamment accompagnées. Le prix fixé ne permettait pas de renouveler le produit. Aujourd’hui, nous avons alors décidé d’éclairer la lanterne des entrepreneures sur cette question », a-t-elle insisté.

« Awi Permanences » est un cadre de rencontres et d’échanges entre les femmes entrepreneures et les structures intervenant dans leurs secteurs d’activité, autour de leurs attentes et préoccupations.

Outre, le ministère du Commerce et de l’Industrie, le ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté était représenté par la direction générale de la Lutte contre la Pauvreté.



Le 07/03/25 à 08:24
modifié 07/03/25 à 12:52