Développement durable: L’Oit instruit des représentants de l’Uemoa sur les investissements responsables et le travail décent

Les participants sont repartis satisfaits. (DR)
Les participants sont repartis satisfaits. (DR)
Les participants sont repartis satisfaits. (DR)

Développement durable: L’Oit instruit des représentants de l’Uemoa sur les investissements responsables et le travail décent

Le 07/03/25 à 10:52
modifié 07/03/25 à 15:32
« Promouvoir des investissements et des pratiques d’entreprises durables et responsables pour la réalisation du travail décent au sein des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ». Tel est le thème qui a réuni dans la capitale abidjanaise, des représentants des gouvernements et des partenaires sociaux des pays membres de l’Uemoa, les 5 et 6 mars 2025.

Un atelier qui a permis de partager des expériences et d’encourager un dialogue constructif autour des politiques favorisant des investissements responsables.

Mme Josée Laporte, spécialiste en conduite responsable des entreprises pour l’Oit, s’est dite très satisfaite de la rencontre. À l’écouter, des recommandations faites à cette occasion sont très riches.

Elle a évoqué des informations très concrètes qui font avancer. Notamment, le rôle des employeurs, des travailleurs et des gouvernements ; les notions de bonne gouvernance ; la mise en place de bonnes législations qui vont se traduire en travail décent ; le rôle des inspecteurs du travail pour faire en sorte que cet écosystème fonctionne bien ; le rôle des agences de promotion des investissements. Non sans oublier l'élimination du travail des enfants, la transition écologique...

Pour les participants qui repartent satisfaits, la rencontre a exploré les opportunités et défis liés aux entreprises multinationales et nationales, tout en promouvant la Déclaration de l’Oit sur les entreprises multinationales, et le travail décent qui est une priorité pour un développement inclusif.

M. Aboulaye Traoré du Conseil national du patronat du Mali, par ailleurs chargé du Programme pour les questions de développement, se dit bien outillé pour la mise en œuvre des différentes activités au niveau de sa structure avec le projet Accel Africa.

Mme Zongo Nadège, secrétaire générale du Conseil national du patronat burkinabè, a retenu qu’il est important de traduire un dialogue tripartite entre les employeurs, les travailleurs et le gouvernement. Ce, dans le sens du dialogue et de l’amélioration des conditions de travail pour les travailleurs et les entreprises.

Rappelons que l’activité s’est déroulée dans le cadre du Dialogue transnational de Uemoa, une initiative de l’Organisation internationale du travail, en partenariat avec l’Uemoa et le soutien de la France.


Le 07/03/25 à 10:52
modifié 07/03/25 à 15:32