
JIF 2025 : Le directeur général de la Brvm appelle à l’action
A l’en croire, la Brvm veut réaffirmer son engagement à promouvoir une inclusion financière accrue des femmes, à soutenir leur accès à l’investissement et à favoriser leur présence dans les instances de décisions des entreprises », a déclaré Dr. Edoh Kossi Amenounvé.
« Cette cérémonie symbolique du Ring the bel for gender equality n’est pas qu’un geste, c’est un signal fort que nous envoyons au monde, celui de notre détermination à briser les inégalités et à bâtir un avenir où chaque femme a pleinement sa place », a-t-il insisté.

Pour la keynote speaker, Me Florence Loan-Messan, bâtonnier de l’Ordre des avocats de Côte d’Ivoire, il reste encore un idéal à conquérir en ce qui concerne l’égalité entre l’homme et la femme. Car, dit-elle, selon les statistiques de l’Unesco, le taux d’achèvement de l’enseignement primaire était de 68% pour les filles et 69% pour les garçons. En outre, les taux d’achèvement du premier cycle de l’enseignement secondaire relèvent une baisse de 55% pour les filles et 60% pour les garçons.
Les taux bruts de scolarisation de l’enseignement secondaire révèlent un écart de sexe avec 62% de filles scolarisées contre 58% de garçons.
A l’en croire, le faible revenu d’éducation en particulier pour les filles est dû en partie au nombre élevé de mariages d’enfants, aux grossesses précoces, de la suppression de l’internat à l’intérieur du pays, de la pauvreté des parents en milieu rural.

Me Florence Loan-Messan appelle à la solidarité entre les femmes. « Lorsqu’une femme se présente à un poste électif, ses électeurs ne sont pas souvent des femmes », a-t-elle déploré, soulignant que les hommes doivent être les alliés des femmes comme le promeut le "He for she", car l’égalité n’est pas une guerre de sexe, c’est un progrès humain.
C’est pourquoi Me Florence Loan-Messan tout comme le directeur général de la Brvm, Dr. Edoh Kossi Amenounvé, appelle à l’action. « Cette plaidoirie n’est pas un plaidoyer, c’est un cri pour les femmes tuées sous les coups de leurs conjoints ou les filles mariées de force à l’âge de 12 ans, pour celles qui meurent en clandestinité faute de soins. C’est aussi un cri d’espoir. L’histoire nous regarde. Voulons-nous être la génération qui a laissé persister l’injustice ou celle qui a osé agir ? », a-t-elle déclaré.
Pour elle, investir dans les femmes, c’est investir dans l’humanité. « Les droits, l’égalité, l’autonomisation ne sont pas des problèmes de femmes, ce sont des fondations d’un monde meilleur. Aujourd’hui, engageons-nous par des lois, l’éducation, les choix quotidiens parce qu’aucune société ne peut s’appeler civilisée, tant que la moitié de son peuple est opprimé », a lancé Me Florence Loan-Messan.