Le Centre universitaire de recherche et d’application à la télédétection (Curat) a officiellement installé le bureau du club Geo’Girls du lycée Mamie Faitai de Bingerville, le 7 mars 2025.

Âgée de 15 ans, Koffi Ossiko Sylviane, élève en classe de 2nd C4, est la toute première présidente du club Geo’Girls dudit lycée. Opposée à quatre autres candidates, elle a su tirer son épingle du jeu en partageant avec ses camarades d’école, sa passion pour les géo-spatiales.

Bien avant, le Professeur Kouamé Fernand, coordinateur du projet Gestion durable des zones humides et de l'élimination pour la résilience au climat en Afrique de l'ouest (Gdzhiao), a expliqué aux adolescentes que les géo-spatiales, c'est l'observation de la terre à partir des satellites.

Aussi a-t-il rappelé que les technologies en général sont en train de modifier les habitudes dans le monde et les sciences spatiales.

Tout en suscitant chez elles de l’intérêt pour les sciences et technologies, et à l’utilisation des outils d’observation de la terre, il a encouragé les membres du club Géo’Girls et les a exhortés à embrasser plus tard la carrière des sciences géo-spatiales. « Cette activité intervient dans le cadre du vaste programme de surveillance de l’environnement et de la sécurité (Gmes & Africa) conduite par l’Union africaine avec le soutien de l’Union européenne », a-t-il précisé.

Représentant le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mme Gueco Marie Rose, cheffe du service orientation et affectation de la direction des orientations et des bourses, et point focal genre, a remercié le Curat et ses partenaires pour la mise en place de ce club. Dont l’initiative cadre bien avec la vision de l’Unesco et du ministère en charge de l’Éducation.

Pour elle, cela changera le faible taux de la représentativité des femmes dans les Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (Stim).

Elle a rappelé que les sciences ne sont pas réservées qu’aux hommes. Ces domaines d’activité ont besoin de la créativité, de la curiosité, de la passion, des idées et des solutions nouvelles proposées par des femmes pour relever les défis mondiaux. « Par conséquent, les femmes ont un rôle crucial à jouer...et elles ont les capacités », a-t-elle dit. Avant d’inviter les jeunes filles à s’inscrire massivement au club.

Mme Oulaï, inspectrice d’éducation et coordonnatrice des activités au lycée Mamie Faitai de Bingerville, a fait savoir que c’est un privilège pour les jeunes filles de cet établissement de bénéficier de ce projet qui a un intérêt capital pour elles.

Pour elle, nul doute que ce club leur permette de mieux s’orienter après le Bac. « Chères filles, soyez très attentives afin de tirer le meilleur profit de la formation », a conseillé Mme Oulaï.

Notons que l’activité s’est terminée par des exercices pratiques d’utilisation de drones sur le terrain.