Diallo Bapinda, présidente directrice générale de la Société de networking de salariés (Sns) de Côte d'Ivoire, une société de solutions en ressources humaines, a appelé les femmes à être des mentors pour les jeunes filles. C’était lors de la commémoration de la Journée internationale de la femme (Jif 2025), organisée par sa structure le 7 mars 2025, à la Fondation Donwahi à Cocody.

Selon elle, cette aide des devancières envers les plus jeunes doit s’exprimer en termes de formation. À l'en croire, la formation est un enjeu majeur, car tout repose sur la compétence et l'expertise.

« Cette année, nous disons que les femmes doivent aider les plus jeunes. Il est question de mentorer les plus jeunes pour que nous puissions avoir le maximum de formation. Pour moi, c’est ce qui va faire évoluer les droits des femmes de manière beaucoup plus significative que ce que nous avons aujourd’hui », a-t-elle déclaré.

La cheffe d’entreprise a également souligné que pour améliorer les droits des femmes, il est essentiel de prendre en compte les disparités salariales qui existent dans le monde professionnel, notamment dans le secteur privé.

« C'est vrai qu'il y a des arrêtés qui ont été annoncés officiellement par les autorités. Mais il faut vraiment que les femmes se manifestent pour aller dire à ces instances qu'elles sont là, qu'elles ont la compétence et qu'elles sont capables de faire l’objet de nominations afin d’atteindre ces quotas d'équilibre », a-t-elle ajouté.

Au sein de la société qu’elle dirige, Diallo Bapinda a relevé une évolution de 50 % en matière d’équilibre de genre dans le personnel administratif.

En revanche, la progression reste mineure pour le personnel délégué, car selon elle, il est nécessaire de rechercher des femmes compétentes capables d’occuper des postes à responsabilité et de diriger des équipes.

Par ailleurs, elle a reconnu qu'à l’échelle mondiale, les droits des femmes ont beaucoup évolué. Se félicitant de ce que les discriminations sont devenues plus silencieuses et que de nombreuses disparités sont en train de s’atténuer.

Pour la cheffe d’entreprise, il est primordial de poursuivre le combat, celui qui, selon elle, doit être mené par les femmes elles-mêmes.

Notons que cette rencontre annuelle menée par la Sns a été ponctuée de moments d’échange, de panels et de partage d’expériences.

DANIELLE SERI (Stagiaire)