Festival Kalamon Yépafori 2025: Nialé Kaba prône la paix, le vivre ensemble et la solidarité

La ministre Nialé Kaba, félicitant le commissaire général du festival, Hien Ludovic Sansan (Dr)
La ministre Nialé Kaba, félicitant le commissaire général du festival, Hien Ludovic Sansan (Dr)
La ministre Nialé Kaba, félicitant le commissaire général du festival, Hien Ludovic Sansan (Dr)

Festival Kalamon Yépafori 2025: Nialé Kaba prône la paix, le vivre ensemble et la solidarité

Le 09/03/25 à 10:19
modifié 09/03/25 à 10:48
La 4e édition du festival marquant le nouvel an en pays lobi a été l'occasion pour la ministre de l'Economie, du Plan et du Développement de passer un message de paix.
C’est elle qui a prononcé le discours de clôture du Festival Kalamon Yépafori cette année. Marraine de cette 4e édition, la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a délivré un message de paix, de vivre ensemble et de solidarité, le 22 février, au terrain de sport de la sous-préfecture de Kalamon, dans le département de Doropo, dans la région du Bounkani.

« Je voudrais ici saluer et féliciter solennellement le commissariat général du festival avec à sa tête Hien Ludovic Sansan, pour sa persévérance et la qualité qu’il a su donner à cet événement. Au-delà de l’aspect culturel, c’est une opportunité de solidarité qu’offre le festival. Les différents dons pour accompagner les populations sont très importants dans notre zone », s’est-elle félicitée, avant de lancer un appel : « nous avons besoin d’un environnement de paix, de cohésion, de vivre ensemble et de respect mutuel. Nous espérons que ce brassage de culture, cette mobilisation et cette cohésion puissent se poursuivre au cours de l’année 2025 qui va être marquée par des joutes électorales ».

Le Festival Kalamon Yépafori marque le nouvel an en pays lobi. C’est une occasion de valorisation de la culture des peuples du Bounkani (koulango, lobi, lorhon, malinké, peulhs et mossi) et de brassage culturel comme l’indiquait clairement le thème de la présente édition : « brassage culturel et préservation de l’environnement : quelle contribution au développement du Bounkani ». Le festival est aussi et surtout une opportunité offerte aux cadres de Kalamon et globalement du Bounkani pour se mobiliser afin de relever ensemble les défis sociaux de la région.

Dans le cadre de cette édition qui s’est tenue les 20, 21 et 22 février et qui a enregistré des milliers de participants, une vingtaine de forages et du matériel médical ont été offerts aux centres de santé des sous-préfectures de Kalamon et de Niamoué. En plus de cela, ont été posées les premières pierres de la cantine scolaire de Niamoué et du foyer polyvalent des jeunes de Kalamon. Aussi, les femmes de ces deux localités ont-elles reçu un appui financier pour leur autonomisation. Toutes ces activités ont été ponctuées par des séances de planting d’arbres.

« C’est notre façon à nous de lutter contre la déforestation, en tant que fils de la région. C’est dans la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble que nous pouvons faire de bonnes choses ensemble. Engageons-nous donc pleinement dans cette voie pour le bonheur de nos parents », a lancé Hien Ludovic Sansan.



Le 09/03/25 à 10:19
modifié 09/03/25 à 10:48