
Les transporteurs invités au respect du code de la route pour réduire le nombre des accidents de la circulation. ( Franck YEO)
Les transporteurs invités au respect du code de la route pour réduire le nombre des accidents de la circulation. ( Franck YEO)
Transport routier : Amadou Koné exhorte les acteurs au professionnalisme
Après Abidjan (Adjamé) et Yamoussoukro, le ministre des Transports était à la troisième étape de sa tournée de sensibilisation sur la sécurité routière, le samedi 8 mars 2025, à la gare routière d’Adzopé, où il a appelé les acteurs du secteur du transport routier au respect du code de la route en vue de réduire les accidents de la circulation.
Le ministre des Transports, Amadou Koné, a exhorté les transporteurs au professionnalisme en vue de réduire le nombre de pertes en vie humaine pour cause d’accidents de la circulation. « Mon ambition est de faire en sorte qu’on ait de vraies entreprises de transport que l’Etat peut accompagner », a-t-il exhorté, invitant les transporteurs à adhérer aux programmes de professionnalisation initiés par le ministère. « On ne travaillera qu’avec ceux qui auront accepté d’être professionnels. Dans cette optique, on a déjà formé près de 3000 gestionnaires », a insisté Amadou Koné.
A sa prise de fonction, Amadou Koné dit avoir trouvé un ambitieux programme de renouvellement du parc automobiles pour l’acquisition de 3600 véhicules. « Dieu merci, j’ai eu le nez creux. J’ai dit que je n’accepte pas les 3600 véhicules. On va commencer par 25% avant de continuer. Et ce programme s’est arrêté aux 25% », a déploré Amadou Koné, indiquant que le Président de la République Alassane Ouattara avait accepté de financer pour 200 milliards de Fcfa, l’acquisition de véhicules automobiles au profit des chauffeurs de Côte d’Ivoire.
C’est dans ce cadre que la région de la Mé a eu plus d’une quarantaine de véhicules mais malheureusement à ce jour, aucun d’entre eux ne circule. En plus, les bénéficiaires n’ont pas remboursé. « Alors dites à ceux qui ont pris les véhicules, qu’ils vont rembourser de gré ou force. Parce que cela doit nous permettre de financer les opérations pour que d’autres conducteurs plus sérieux puissent disposer de véhicules », a prévenu le ministre des Transports.
Revenant les accidents de la circulation, il dit resté perplexe. « Nous enregistrions de façon annuelle une progression d’accroissement du nombre de tués sur nos routes de l’ordre de 64% depuis 2011. On a enregistré de 2014 à 2021, une augmentation de 100% du nombre de tués, car on est passé de plus de 860 tués sur nos routes à plus de 1500 tués en 2021 », a rappelé Amadou Koné. Mais en 2022, ce nombre a chuté à1050 tués. Malheureusement il y a eu une reprise en hausse du nombre de tués sur les routes, notamment sur le dernier semestre de 2024.
Pour lui, cette recrudescence est due aux nouveaux modes de transport à savoir les deux roues et les trois roues. Car les victimes à plus de 60% sur les 1200 tués sont les utilisateurs de ces engins et les piétons et les raisons sont connues : insuffisance de protection, incivisme, non-port du casque alors qu’il leur est fait obligation de porter des casques. « Je voudrais qu’on soit intransigeant sur ces questions. Parce que si on ne respecte pas ces petites choses-là, il y aura de grandes choses qu’on ne respectera pas. On ne respectera pas le pays et même ceux qui l’incarnent », a déclaré le ministre.
Par ailleurs, il a indiqué que l’Etat a décidé que lorsqu’il y a un accident grave de la route, que toutes les responsabilités soient situées, aussi bien du conducteur que du propriétaire du véhicule. A cet effet, Amadou Koné invite les uns et les autres à veiller à l’entretien des véhicules, à s’assurer que les freins et les pneus sont bons, que la visite technique est faite et que les phares, que les feux arrière fonctionnent convenablement et surtout de réduire la vitesse qui constitue la première cause des accidents de la circulation.
A l’en croire, à ce jour, avec la vidéoverbalisation, il y a près de 300 permis qui ont été invalidés et les propriétaires doivent attendre deux ans, avant de repartir à l’auto-école et plus de 1800 permis ont été sanctionnés en près de 5 ans. « A la fin de ma tournée de sensibilisation, on va entrer dans la phase de la répression en relation avec la police », a prévenu le ministre des Transports.
Le ministre d’Etat, conseiller spécial du Président de la République, Patrick Achi, président du conseil régional de la Mé, a remercié le ministre des Transports pour cette initiative. Il a pris de mettre en œuvre toutes les bonnes politiques pour assurer la sécurité routière dans sa région.
« Si vous revenez dans le même mois de mars 2026, dans cette région-là, les chiffres ne seront plus ce que vous avez aujourd’hui. Et j’engage avec moi, la responsabilité du préfet et les transporteurs », a promis Patrick Achi.
Le premier adjoint au maire, Traoré Ali, représentant le maire Florence Achi, a également exprimé sa gratitude au ministre Amadou Koné qui œuvre sans relâche pour la modernisation du transport en Côte d’Ivoire. « La sécurité routière est l’affaire de tous et non du ministère », dit-il.
Envoyé spécial à Adzopé
A sa prise de fonction, Amadou Koné dit avoir trouvé un ambitieux programme de renouvellement du parc automobiles pour l’acquisition de 3600 véhicules. « Dieu merci, j’ai eu le nez creux. J’ai dit que je n’accepte pas les 3600 véhicules. On va commencer par 25% avant de continuer. Et ce programme s’est arrêté aux 25% », a déploré Amadou Koné, indiquant que le Président de la République Alassane Ouattara avait accepté de financer pour 200 milliards de Fcfa, l’acquisition de véhicules automobiles au profit des chauffeurs de Côte d’Ivoire.
C’est dans ce cadre que la région de la Mé a eu plus d’une quarantaine de véhicules mais malheureusement à ce jour, aucun d’entre eux ne circule. En plus, les bénéficiaires n’ont pas remboursé. « Alors dites à ceux qui ont pris les véhicules, qu’ils vont rembourser de gré ou force. Parce que cela doit nous permettre de financer les opérations pour que d’autres conducteurs plus sérieux puissent disposer de véhicules », a prévenu le ministre des Transports.
Revenant les accidents de la circulation, il dit resté perplexe. « Nous enregistrions de façon annuelle une progression d’accroissement du nombre de tués sur nos routes de l’ordre de 64% depuis 2011. On a enregistré de 2014 à 2021, une augmentation de 100% du nombre de tués, car on est passé de plus de 860 tués sur nos routes à plus de 1500 tués en 2021 », a rappelé Amadou Koné. Mais en 2022, ce nombre a chuté à1050 tués. Malheureusement il y a eu une reprise en hausse du nombre de tués sur les routes, notamment sur le dernier semestre de 2024.
Pour lui, cette recrudescence est due aux nouveaux modes de transport à savoir les deux roues et les trois roues. Car les victimes à plus de 60% sur les 1200 tués sont les utilisateurs de ces engins et les piétons et les raisons sont connues : insuffisance de protection, incivisme, non-port du casque alors qu’il leur est fait obligation de porter des casques. « Je voudrais qu’on soit intransigeant sur ces questions. Parce que si on ne respecte pas ces petites choses-là, il y aura de grandes choses qu’on ne respectera pas. On ne respectera pas le pays et même ceux qui l’incarnent », a déclaré le ministre.
Par ailleurs, il a indiqué que l’Etat a décidé que lorsqu’il y a un accident grave de la route, que toutes les responsabilités soient situées, aussi bien du conducteur que du propriétaire du véhicule. A cet effet, Amadou Koné invite les uns et les autres à veiller à l’entretien des véhicules, à s’assurer que les freins et les pneus sont bons, que la visite technique est faite et que les phares, que les feux arrière fonctionnent convenablement et surtout de réduire la vitesse qui constitue la première cause des accidents de la circulation.
A l’en croire, à ce jour, avec la vidéoverbalisation, il y a près de 300 permis qui ont été invalidés et les propriétaires doivent attendre deux ans, avant de repartir à l’auto-école et plus de 1800 permis ont été sanctionnés en près de 5 ans. « A la fin de ma tournée de sensibilisation, on va entrer dans la phase de la répression en relation avec la police », a prévenu le ministre des Transports.
Le ministre d’Etat, conseiller spécial du Président de la République, Patrick Achi, président du conseil régional de la Mé, a remercié le ministre des Transports pour cette initiative. Il a pris de mettre en œuvre toutes les bonnes politiques pour assurer la sécurité routière dans sa région.
« Si vous revenez dans le même mois de mars 2026, dans cette région-là, les chiffres ne seront plus ce que vous avez aujourd’hui. Et j’engage avec moi, la responsabilité du préfet et les transporteurs », a promis Patrick Achi.
Le premier adjoint au maire, Traoré Ali, représentant le maire Florence Achi, a également exprimé sa gratitude au ministre Amadou Koné qui œuvre sans relâche pour la modernisation du transport en Côte d’Ivoire. « La sécurité routière est l’affaire de tous et non du ministère », dit-il.
Envoyé spécial à Adzopé