Le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici) a traité en 2019 plus de 290 projets d’investissement ayant généré un flux financier de 705 milliards de FCfa. C’est dans ce cadre qu’il organise du 11 au 15 mars 2025, à Grand-Bassam, un atelier d’examen et de validation du rapport de Suivi-Evaluation des investissements privés agréés Focus 2019.

Cette rencontre qui réunit des experts et des partenaires du Cepici, vise à faire une présentation détaillée du rapport provisoire aux participants ; la prise en compte des principes de redevabilité ; l’identification des axes d’amélioration du rapport ; du recueillement des contributions et l'enrichissement du rapport provisoire, mais aussi l’obtention de la validation du rapport provisoire à travers un consensus.

Pour la secrétaire générale, Bah Sylvie, représentant le préfet de Grand-Bassam, Mme Nassou Sidibé, cet atelier vient rendre compte à l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème de l’investissement privé et à l’Etat, de la gestion des projets ayant bénéficié des avantages pertinents du code des investissements.

« Grâce à ce code, un peu plus de 1000 milliards de FCfa ont été mobilisés sur le plan national. Au niveau local, à Grand-Bassam particulièrement, ce sont au total 85 entreprises qui ont investi plus de 270 milliards de FCfa, contribuant ainsi au développement local et à la création d’emplois pour les jeunes et les femmes », a déclaré Bah Sylvie, invitant les chefs d’entreprises et les investisseurs à ne plus hésiter et à s’engager véritablement afin de contribuer davantage à la croissance économique de la Côte d’Ivoire.

A l’en croire, le rapport de Suivi-Evaluation des projets d’investissement agréés en 2019 joue un rôle clé dans la reddition des comptes auprès des parties prenantes que sont l’Etat, les investisseurs, ainsi que tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial.

« Les observations et recommandations issues de vos travaux sont très attendues. Elles serviront de base de remédiation et d’orientations futures des politiques d’investissement en Côte d’Ivoire. Je vous exhorte donc à une contribution active et efficace, enrichie par vos expériences respectives », a exhorté Bah Sylvie.

La directrice générale du Cepici, Mme Solange Amichia, a indiqué que cet atelier s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la transparence et l’efficacité des politiques mises en place pour adresser l’essor du secteur privé en Côte d’Ivoire.

« L’investissement privé demeure un levier stratégique du progrès de notre pays. C’est dans ce sens que le gouvernement a engagé des réformes majeures pour améliorer le climat des affaires et mettre en place un cadre réglementaire moderne et compétitif », dit-elle, soulignant que l’agenda des réformes 2025-2027 est en train d’être finalisé et sera bientôt sur la table du conseil des ministres. Ce qui donnera une bonne feuille de route des réformes très importantes pour améliorer le climat des affaires.

Ainsi, le Cepici en tant que guichet unique d’investissement joue un rôle essentiel. « Sa mission est de faciliter l’implantation des entreprises, mais aussi leur développement en s’appuyant sur le code des investissements qui est un outil de politique économique visant l’accroissement des flux d’investissements, notamment les Ide (Investissements directs étrangers) », explique Solange Amichia.

En effet, ce code offre aux entreprises à créer des avantages fiscaux et douaniers significatifs en contrepartie de leur engagement de créer des emplois décents, de responsabilité sociétale et de contribution au développement durable en protégeant l’environnement.

Le conseiller municipal Wognin Honoré Marcelin, représentant le maire Jean-Louis Moulot, a remercié le Cepici pour le choix de sa cité en vue d’abriter les travaux de cet atelier important. Il invite les acteurs à bâtir un Cepici plus fort, ouvert, accessible surtout aux primo investisseurs qui frappent aux portes de l’institution.

« Pour nous, plus vous élargirez l’assiette des investisseurs, plus vous créerez des entreprises et mieux se porterait le marché des emplois », dit-il.