Binaté Fofana a dénoncé la persistance des Vbg en Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)
Violences basées sur le genre : 9 607 cas, dont 920 viols en 2024
Binaté Fofana Namizata, conseillère technique de la ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, était l'invitée le 11 mars, de la tribune d'échanges ''Tout savoir sur'' du Cicg.
En dépit des efforts du gouvernement ivoirien et des structures dédiées dans la lutte, les Violences basées sur le genre (Vbg) demeurent un fléau persistant dans les communautés.
Le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (Mffe), en 2024, a enregistré 9 607 cas de Vbg, à savoir 920 viols, 287 agressions sexuelles, 25 mutilations génitales féminines, 2 030 agressions physiques, 153 mariages forcés, 4 394 dénis de ressources et 1 798 violences psychologiques.
A ces pratiques rétrogrades, s’ajoute le phénomène grandissant des féminicides. Et il ne s’agit là que des cas déclarés et pris en charge par le Mffe. Ces données ont été énumérées par Binaté Fofana Namizata, conseillère technique au Mffe, le 11 mars 2025, à la tribune d’échanges ‘‘Tout savoir sur’’ du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg) dont elle était l’invitée au Plateau.
La collaboratrice de la ministre Nassénéba Touré a, à cette occasion, fait le tour d’horizon des droits de la femme en Côte d’Ivoire et des acquis du genre, 30 ans après la Déclaration et le Programme d’actions de Beijing (Chine).
Elle s’est réjouie des acquis en matière d’autonomisation et de promotion des droits de la femme. Entre autres, la loi sur l’égalité des sexes et la parité homme/femme, la quasi-parité fille/garçon dans le système éducatif, le relèvement perceptible de la représentativité des femmes dans les assemblées élues.
Au nombre des défis à relever pour donner à la femme toute sa place dans la société, l’invitée du Cicg a insisté sur l’urgence de mettre fin aux Vbg qui sont un frein au plein épanouissement du genre. Elle a encouragé les victimes à rompre le silence et à dénoncer leurs bourreaux. Une ligne verte (1308) est d’ailleurs ouverte à cet effet.
La conseillère technique a, par ailleurs, fortement exhorté les Ivoiriennes à prendre pied sur le terrain politique pour mieux porter la voix des femmes. « C’est dans les instances politiques qu’on prend les décisions. Les femmes doivent y être pour se faire entendre », a argué Binaté Fofana.
A ces pratiques rétrogrades, s’ajoute le phénomène grandissant des féminicides. Et il ne s’agit là que des cas déclarés et pris en charge par le Mffe. Ces données ont été énumérées par Binaté Fofana Namizata, conseillère technique au Mffe, le 11 mars 2025, à la tribune d’échanges ‘‘Tout savoir sur’’ du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg) dont elle était l’invitée au Plateau.
La collaboratrice de la ministre Nassénéba Touré a, à cette occasion, fait le tour d’horizon des droits de la femme en Côte d’Ivoire et des acquis du genre, 30 ans après la Déclaration et le Programme d’actions de Beijing (Chine).
Elle s’est réjouie des acquis en matière d’autonomisation et de promotion des droits de la femme. Entre autres, la loi sur l’égalité des sexes et la parité homme/femme, la quasi-parité fille/garçon dans le système éducatif, le relèvement perceptible de la représentativité des femmes dans les assemblées élues.
Au nombre des défis à relever pour donner à la femme toute sa place dans la société, l’invitée du Cicg a insisté sur l’urgence de mettre fin aux Vbg qui sont un frein au plein épanouissement du genre. Elle a encouragé les victimes à rompre le silence et à dénoncer leurs bourreaux. Une ligne verte (1308) est d’ailleurs ouverte à cet effet.
La conseillère technique a, par ailleurs, fortement exhorté les Ivoiriennes à prendre pied sur le terrain politique pour mieux porter la voix des femmes. « C’est dans les instances politiques qu’on prend les décisions. Les femmes doivent y être pour se faire entendre », a argué Binaté Fofana.