Journée mondiale du rein: Les professionnels de la santé réfléchissent sur la prise en charge des maladies rénales

La Fondation Cœur citoyen a organisé un séminaire scientifique en prélude à la Journée du rein. (Ph: Dr)
La Fondation Cœur citoyen a organisé un séminaire scientifique en prélude à la Journée du rein. (Ph: Dr)
La Fondation Cœur citoyen a organisé un séminaire scientifique en prélude à la Journée du rein. (Ph: Dr)

Journée mondiale du rein: Les professionnels de la santé réfléchissent sur la prise en charge des maladies rénales

La Journée mondiale du rein est célébrée ce 13 mars 2025. En prélude à cet événement, la Fondation Cœur citoyen a organisé un séminaire scientifique sur le thème : « Vos reins vont-ils bien ? Détectez-les tôt, protégez la santé rénale », s’alignant sur le thème mondial. C’était le 8 mars 2025, au Centre médical saint sauveur miséricordieux, à Yopougon (Abidjan).

Plusieurs communications ont été prononcées par des professionnels de la santé de différentes disciplines (médecins généralistes, cardiologues, diabétologues, neurologues, néphrologues). « Les maladies rénales sont des maladies silencieuses. Les signes ne sont pas visibles. En général, il faut faire le dépistage pour savoir que l'on est malade ou pas. Tous les organes du corps sont liés : le cœur, les reins, les yeux, le foie. Ce séminaire pluridisciplinaire vise à permettre à chaque spécialiste de partager son expérience sur la prise en charge de cette pathologie. Car un malade du rein peut être à la fois hypertendu, diabétique ou encore une femme enceinte », a expliqué Caroline Coulibaly, secrétaire général de la Fondation Cœur citoyen.

Les professionnels de la santé ont suivi avec une attention particulière ce séminaire sur les maladies rénales. (Ph: Dr)
Les professionnels de la santé ont suivi avec une attention particulière ce séminaire sur les maladies rénales. (Ph: Dr)



Dans le cadre de cette journée, un atelier de formation est prévu à l’intention des sages-femmes qui utilisent beaucoup les bandelettes urinaires dans la prise en charge des femmes enceintes. Ceci, en vue de prévenir les maladies rénales. « 50% des personnes diabétiques ont des problèmes de reins. Cette journée est une occasion pour nous de donner des informations surtout aux médecins généralistes, afin que nous puissions harmoniser la prise en charge des patients, mais permettre aux populations de se faire dépister tôt », a souligné Dr. Hué Adeline, maître de conférences en endocrinologie-diabétologie au Chu de Yopougon.

Selon elle, les maladies rénales ne sont pas une fatalité tant que la prise en charge est précoce. « Prises en charge tôt, nous avons une régression de la lésion », a-t-elle soutenu. Avant d’ajouter qu’un 1/3 des patients diabétologues ou hypertendus en néphrologie ont des problèmes rénaux. Autant dire que la situation est assez grave. Pourtant les études montrent que des moyens existent aujourd’hui pour mieux traiter les patients et éviter la progression de la maladie.

« Mais il faut poursuivre les efforts, notamment les dépistages, les mesures hygiéno-diététiques et l’activité physique régulière pour éviter les complications », a-t-elle dit.

Une correspondance particulière de E.Y.