Grand-Bassam : Neuf ans après, le souvenir douloureux de l’attentat du 13 mars 2016

L'attentat de Grand-Bassam avait plongé le pays dans l'émoi. (Ph: Dr)
L'attentat de Grand-Bassam avait plongé le pays dans l'émoi. (Ph: Dr)
L'attentat de Grand-Bassam avait plongé le pays dans l'émoi. (Ph: Dr)

Grand-Bassam : Neuf ans après, le souvenir douloureux de l’attentat du 13 mars 2016

Le 13/03/25 à 12:52
modifié 13/03/25 à 14:41
Le 13 mars 2016 restera à jamais gravé dans la mémoire collective des Ivoiriens. Ce jour-là, la paisible ville balnéaire de Grand-Bassam a été frappée par un attentat terroriste meurtrier, plongeant le pays dans l’effroi et la douleur. Neuf ans après, le souvenir de cette tragédie demeure vivace, et le devoir de mémoire reste essentiel.

Un dimanche noir pour la Côte d'Ivoire

Ce dimanche après-midi, des hommes armés ont fait irruption sur la plage de Grand-Bassam, ouvrant le feu sur des civils innocents profitant du week-end. L’attaque, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a coûté la vie à 19 personnes, dont des Ivoiriens et des ressortissants étrangers. Elle a également fait plusieurs dizaines de blessés. L’intervention rapide des forces de sécurité a permis de neutraliser les assaillants, mais le choc fut immense.

Face à cet acte barbare, la Côte d'Ivoire a su faire preuve d’unité et de résilience. Un deuil national a été décrété, et de nombreuses cérémonies d’hommage ont été organisées en mémoire des victimes. Le Président Alassane Ouattara, accompagné des membres du gouvernement, s’était rendu sur les lieux pour exprimer la solidarité de la nation aux familles endeuillées.

Cet attentat a marqué un tournant dans la politique sécuritaire du pays. Depuis, les autorités ivoiriennes ont considérablement renforcé les dispositifs de lutte contre le terrorisme, avec une coopération accrue avec les partenaires internationaux et un déploiement plus important des forces de défense et de sécurité dans les zones sensibles.

Un devoir de mémoire incontournable

Chaque année, des cérémonies sont organisées à Grand-Bassam pour honorer la mémoire des victimes et rappeler l’importance de la vigilance face aux menaces terroristes. Cette tragédie rappelle que la paix et la sécurité restent des défis permanents nécessitant l’engagement de tous.

Neuf ans après, la douleur demeure, mais la Côte d'Ivoire continue d’avancer avec la volonté de préserver la stabilité et la cohésion nationale. Grand-Bassam, ville historique et symbole du patrimoine ivoirien, reste debout, porteuse d’espoir et de résilience.


Le 13/03/25 à 12:52
modifié 13/03/25 à 14:41