Agro-forêt de Monogaga : Laurent Tchagba obtient l’adhésion des populations pour un projet durable

Laurent Tchagba a insisté sur la nécessité d’une discipline rigoureuse pour garantir le bon déroulement du projet.
Laurent Tchagba a insisté sur la nécessité d’une discipline rigoureuse pour garantir le bon déroulement du projet.
Laurent Tchagba a insisté sur la nécessité d’une discipline rigoureuse pour garantir le bon déroulement du projet.

Agro-forêt de Monogaga : Laurent Tchagba obtient l’adhésion des populations pour un projet durable

Le 14/03/25 à 02:50
modifié 14/03/25 à 02:54
Le projet d’aménagement de l’agro-forêt de Monogaga franchit une étape décisive avec l’adhésion totale des populations riveraines. Lors d’un atelier de validation tenu ce jeudi 13 mars 2025 à San-Pedro, le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a réussi à fédérer toutes les parties prenantes autour de cette initiative ambitieuse, destinée à concilier développement économique et préservation de l’environnement.

Dans un climat de concertation et d’inclusion, le ministre a salué l’engagement des communautés locales et les a rassurées quant aux bénéfices du projet. « Faites confiance au président de la République, Alassane Ouattara. Je m’engage à travailler pour votre bonheur. Ce que nous venons de sceller, vous ne le regretterez pas », a-t-il déclaré, renforçant ainsi la confiance des populations.

L’un des points majeurs de cette validation est l’extension de la superficie allouée aux populations riveraines. Initialement fixée à 8 000 hectares, celle-ci a été portée à 13 000 hectares, permettant aux communautés d’accéder à davantage de terres pour leurs activités économiques. Par ailleurs, les villages autochtones seront maintenus sur leurs sites actuels et bénéficieront d’infrastructures essentielles telles que l’adduction d’eau potable, l’électrification, des centres de santé et des écoles.

Dans une dynamique de valorisation du territoire, le projet prévoit également le développement de sites écotouristiques avec des infrastructures modernes et adaptées. À terme, près de 30 milliards de FCFA seront investis pour la réhabilitation de la forêt et le développement socio-économique des localités environnantes, générant ainsi des centaines d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes.

Laurent Tchagba a insisté sur la nécessité d’une discipline rigoureuse pour garantir le bon déroulement du projet. Il a aussi exhorté les populations à soutenir la Fondation Roots Wild Foundation, partenaire clé dans la mise en œuvre de cette initiative, qui illustre parfaitement la collaboration entre l’État et le secteur privé dans la politique forestière du pays.

Au nom des chefs de villages, Bodou Stéphane a exprimé le soutien total des populations au projet, tout en plaidant pour la poursuite des actions de développement dans la région. De son côté, le ministre-gouverneur du District Autonome du Bas-Sassandra, Legré Philippe, a souligné que cette initiative ferait de la forêt de Monogaga un modèle de gestion durable dans le district.

À l’issue de cet atelier, un procès-verbal sera établi avant la signature d’un arrêté ministériel officialisant le lancement du projet. Inscrit dans une démarche de restauration écologique, ce programme repose sur l’agroforesterie, la conservation de la biodiversité et l’aménagement du littoral à travers des initiatives écotouristiques. Une approche intégrée qui place Monogaga au cœur du développement durable de la région de San-Pedro.



Le 14/03/25 à 02:50
modifié 14/03/25 à 02:54