A l’instar de plusieurs instituions et autres départements ministériels, le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a organisé le vendredi 14 mars 2025, à l’auditorium de la Caistab Abidjan-Plateau, la journée internationale des droits de la femme. Sur le thème : « Femme, actrice de développement : impact dans les secteurs des mines, du pétrole et de l’énergie ».

A l’occasion, l’inspecteur général, Cissé Sabati, représentant le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a exhorté les femmes dudit ministère à former davantage pour une meilleure insertion professionnelle. En Côte d’Ivoire, dit-il, les femmes ont investi tous les secteurs d’activités et elles ont obtenu des avancées significatives en matière de protection et d’égalité. « Toutefois, des défis persistent, notamment en matière d’éducation et de formation. Ces deux points qui constituent les leviers véritables d’une autonomisation », fait-il observer.

« Au sein de notre ministère, les femmes représentent 29% des effectifs et elles occupent 5% des postes de responsabilité. Nous nous engageons sous l’impulsions du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, à accroître la présence des femmes dans les instances de décision et à institutionnaliser la promotion du genre grâce à une cellule dédiée », a promis l’émissaire de Mamadou Sangafowa Coulibaly.

« Braves femmes, votre détermination est un moteur de progrès. Engagez-vous donc, pleinement dans ce cette quête de reconnaissance et d’opportunités. Sachez que vous avez notre soutien sans faille », a insisté Cissé Sabati.

Au nom des femmes, Mme Amalaman. D. Aya Charlotte, a rendu un vibrant hommage au ministre pour avoir inscrit la question des droits de la femme au rang des priorités fondamentales. « A l’instar des autres nations progressistes, la Côte d’Ivoire reconnaît aujourd’hui le rôle central des femmes dans la construction de la société. Désormais, elles jouissent du droit renforcé et d’un accès équitable aux opportunités au même titre que leurs homologues masculins », s’est-elle félicitée.

Pour elle, offrir aux femmes indépendamment de leur origine sociale ou de leur catégorie socioprofessionnelle, la possibilité de s’épanouir et de contribuer pleinement aux activités du ministère, c’est poser les jalons d’un environnement plus juste, garant de stabilité sociale et de performance institutionnelle. « Nous formulons le vœu que ces actions à forte portée humaniste se consolident et se multiplient afin que la notion d’égalité entre définitivement dans les mentalités et les pratiques. Pour y parvenir, il est impératif d’intensifier la sensibilisation des femmes aux enjeux liés au genre et au leadership féminin », a-t-elle exhorté, plaidant pour la création d’un cadre de réflexion et d’échange dédié aux femmes du ministère, et propice aux formations et au partage d’expériences.

Mais avant, le directeur des ressources humaines, Patrick Blesson, a rappelé que les femmes constituent aujourd’hui, une part significative des effectifs du monde professionnel atteignant 42% au niveau du ministère de la fonction publique. C’est pourquoi, il remercie le ministre pour son soutien aux femmes de son département ministériel.

Intervenant sur le thème du jour, Marie Thérèse Boua, Vanessa Kuyo et Pauline Tahi, toutes responsables de sociétés, ont souligné la nécessité pour la femme de se former afin de mieux jouer son rôle dans la société. Pour elles, l’égalité du genre passe systématiquement par la formation.