
Ramadan et Carême catholique : Le ministre Adama Diawara au chevet des jeûneurs de l’UFHB

La cérémonie a été marquée par des prières de bénédiction prononcées par le Prof. Karamoko Yaya, Vice-président de l’Université Nangui Abrogoua, et le Prof. Gnagne Yolande, Conseillère technique du ministre, représentant respectivement la communauté musulmane et chrétienne.
Le président de l’UFHB, Prof. Ballo Zié, a salué cette initiative qui, selon lui, témoigne de l’engagement du ministre à améliorer les conditions de vie et de travail au sein de l’université. "Vous accomplissez un geste hautement significatif à l’endroit des étudiants, du personnel enseignant ainsi que du personnel administratif et technique, qu’ils soient chrétiens ou musulmans", a-t-il souligné.
Dans le même élan, Yéo Kanabein, Président de la Plateforme des Organisations et Syndicats des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de Côte d’Ivoire (POSEC-CI), a mis en avant l’impact positif de cet acte de solidarité. "Ce don n’est pas seulement un soutien matériel, c’est aussi un investissement stratégique qui contribue à un environnement de travail plus serein et productif", a-t-il affirmé.
Du côté des étudiants, les remerciements n’ont pas manqué. Yago Alison, représentante de la Jeunesse Estudiantine Catholique (JEC), et Bamba Youssouf, représentant de l’Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), ont exprimé leur gratitude au ministre pour ce geste qui renforce l’esprit de fraternité et de partage en cette période de recueillement.
Prenant la parole, le ministre Adama Diawara a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Alassane Ouattara, dont le mandat 2021-2025 est placé sous le signe d’une "Côte d’Ivoire solidaire". Il a également annoncé une autre action en faveur des étudiants démunis : "Dans cet élan de solidarité, le secours financier du Chef de l’État sera attribué à 5 000 étudiants issus de familles défavorisées", a-t-il révélé.
Par cette action, le ministre Adama Diawara renforce non seulement la solidarité universitaire, mais aussi l’unité entre les différentes communautés religieuses, un modèle de cohésion sociale à saluer.