
Cent bénéficiaires de ce projet pourront solliciter un prêt bancaire pour leur réinsertion socio-économique. (Ph: Dr)
Cent bénéficiaires de ce projet pourront solliciter un prêt bancaire pour leur réinsertion socio-économique. (Ph: Dr)
Réinsertion d'une centaine de migrants de retour de Tunisie/Mgr Bruno Esso Yédoh: "Votre pays représente un eldorado, une terre de possibilités et d'opportunités"
En 2023, avec la vague de violence en Tunisie, plus de 1600 Ivoiriens ont souscrit à un retour volontaire au pays grâce à l’Etat de Côte d'Ivoire.
Depuis leur retour, ces personnes sont confrontées à des difficultés de réinsertion. L’Eglise catholique, à travers la sous-commission de la pastorale des migrants, réfugiés, apostolat de la mer, tourisme et personnes en déplacement de la Conférence épiscopale, a lancé le projet d’aide à la réinsertion socio-économique des migrants ivoiriens de retour de Tunisie. C’était, le vendredi 21 février 2025, au Centre Saint Egidio sis à Abidjan-Treichville.
Mgr Bruno a invité les bénéficiaires à saisir cette opportunité : « Sachez que votre pays représente un eldorado, une terre de possibilités et d'opportunités qui fait que certains ressortissants de la sous-région viennent à la recherche de leur bien-être. On est mieux que chez soi », a-t-il déclaré
A en croire le père Emmanuel Aka Amon, fils de la Charité, secrétaire exécutif national de la pastorale des migrants, refugiés et apostolat de la mer, tourisme et personnes en déplacement, a précisé le contexte de ce projet, avant d’ajouter qu’il prend en compte 100 Ivoiriens qui bénéficieront d'une formation professionnelle, des activités génératrices de revenus et un accompagnement psychologique.
A sa suite, Mgr Bruno Yédoh, évêque du diocèse de Bondoukou, président de la Commission épiscopale pour la pastorale sociale, a ,dans son allocution, souligné que ce projet est bien plus qu'une simple initiative sociale ou humanitaire. Il est un acte de foi, d'espérance et de charité.
« Il témoigne de notre engagement envers les plus vulnérables, envers ceux qui après avoir traversé des épreuves difficiles cherchent à retrouver une place digne dans notre société, afin de garantir leur dignité. Le projet de réinsertion a pour objectif d'offrir une chance à nos frères et sœurs, d'apporter une lueur d'espoir dans leur parcours difficile. Il ne vise pas seulement à leur fournir un soutien matériel pour un accompagnement professionnel, mais aussi à les accueillir avec respect, à leur offrir un espace pour la guérison de leurs blessures, aussi bien physique, psychologique que morale et à les aider à retrouver leur dignité humaine. Nous sommes appelés à être des instruments de paix et de réconciliation et il en est un témoignage concret », a témoigné le prélat.
Il a, par ailleurs, invité chacun de nous à se rappeler les paroles du Christ Jésus : « J'étais étranger et vous m'avez accueilli », Mathieu chapitre 25 verset 35.
Plusieurs partenaires institutionnels, notamment le Cicr, la Commission Internationale catholique de la migration et les organisations locales ont apporté leur pierre à la réalisation de ce projet qui est à sa deuxième édition.
Mgr Bruno a invité les bénéficiaires à saisir cette opportunité : « Sachez que votre pays représente un eldorado, une terre de possibilités et d'opportunités qui fait que certains ressortissants de la sous-région viennent à la recherche de leur bien-être. On est mieux que chez soi », a-t-il déclaré
A en croire le père Emmanuel Aka Amon, fils de la Charité, secrétaire exécutif national de la pastorale des migrants, refugiés et apostolat de la mer, tourisme et personnes en déplacement, a précisé le contexte de ce projet, avant d’ajouter qu’il prend en compte 100 Ivoiriens qui bénéficieront d'une formation professionnelle, des activités génératrices de revenus et un accompagnement psychologique.
A sa suite, Mgr Bruno Yédoh, évêque du diocèse de Bondoukou, président de la Commission épiscopale pour la pastorale sociale, a ,dans son allocution, souligné que ce projet est bien plus qu'une simple initiative sociale ou humanitaire. Il est un acte de foi, d'espérance et de charité.
« Il témoigne de notre engagement envers les plus vulnérables, envers ceux qui après avoir traversé des épreuves difficiles cherchent à retrouver une place digne dans notre société, afin de garantir leur dignité. Le projet de réinsertion a pour objectif d'offrir une chance à nos frères et sœurs, d'apporter une lueur d'espoir dans leur parcours difficile. Il ne vise pas seulement à leur fournir un soutien matériel pour un accompagnement professionnel, mais aussi à les accueillir avec respect, à leur offrir un espace pour la guérison de leurs blessures, aussi bien physique, psychologique que morale et à les aider à retrouver leur dignité humaine. Nous sommes appelés à être des instruments de paix et de réconciliation et il en est un témoignage concret », a témoigné le prélat.
Il a, par ailleurs, invité chacun de nous à se rappeler les paroles du Christ Jésus : « J'étais étranger et vous m'avez accueilli », Mathieu chapitre 25 verset 35.
Plusieurs partenaires institutionnels, notamment le Cicr, la Commission Internationale catholique de la migration et les organisations locales ont apporté leur pierre à la réalisation de ce projet qui est à sa deuxième édition.