La rencontre a enregistré plusieurs participants (DR)
Sécurité maritime : Le personnel de l’Arstm instruit sur les menaces émergentes en mer
L’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm) a organisé le 11 mars 2025, dans ses locaux, à Yopougon, une conférence sur le thème « Les menaces émergentes en mer ».
La rencontre a réuni plusieurs participants composés d’élèves et d'enseignants de l’Arstm, mais aussi de représentants des différentes forces militaires et paramilitaires ivoiriennes intervenant dans les actions en mer.
Le conférencier, pour l’occasion, était le vice-amiral Jean-François Quérat, préfet maritime français de l’Atlantique. Il a souligné que la mer, en tant qu'espace libre et non souverain, est particulièrement exposée à toutes sortes de trafics. « Les menaces sont multiformes et de différentes natures. Elles ne sont pas toujours étatiques. Elles sont surtout criminelles. On peut citer, entre autres, les trafics d’hommes, d’armes, de drogues, mais aussi la pêche INN, la surpêche », a-t-il noté.
Selon lui, la pêche INN représente environ 20% des captures mondiales et la surpêche, 2 milliards d’euros de perte pour l’économie du Golfe de Guinée, soit 1311 914 000 000 F Cfa.
Cela perturbe considérablement, au dire du conférencier, l’économie mondiale. Car fait-il savoir, il n’y a pas d’économie sans sécurité. Pour faire face à cette problématique, le conférencier a recommandé la coopération entre les Etats.
En effet, dira-t-il, la coopération entre Etats est source de stabilité, car contrairement aux affrontements, elle permet de dégager des solutions durables, comme on peut le constater en Golfe de Guinée, avec les Accords de Yaoundé. Ou par les collaborations entre Etats pour mettre en commun des moyens de lutte contre la pêche INN.
« Dans ce monde maritime complexe, il nous faut absolument coopérer. Nous devons travailler ensemble, parler le même langage. Et c’est ce que fait la France, soit en bilatéral, soit dans le cadre de l’architecture de Yaoundé », a-t-il insisté.
Pour sa part, le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer, Abroulaye Fofana, par ailleurs président du comité stratégique de l’Ismi, s’est félicité de la tenue de cette conférence. Qui a permis aux participants de se faire une idée plus nette de la situation sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée. Il a surtout adressé ses félicitations au conférencier pour sa grande maîtrise du sujet.
La séance a également enregistré la présence du directeur général de l’Arstm, le colonel-major Karim Coulibaly.
Le conférencier, pour l’occasion, était le vice-amiral Jean-François Quérat, préfet maritime français de l’Atlantique. Il a souligné que la mer, en tant qu'espace libre et non souverain, est particulièrement exposée à toutes sortes de trafics. « Les menaces sont multiformes et de différentes natures. Elles ne sont pas toujours étatiques. Elles sont surtout criminelles. On peut citer, entre autres, les trafics d’hommes, d’armes, de drogues, mais aussi la pêche INN, la surpêche », a-t-il noté.
Selon lui, la pêche INN représente environ 20% des captures mondiales et la surpêche, 2 milliards d’euros de perte pour l’économie du Golfe de Guinée, soit 1311 914 000 000 F Cfa.
Cela perturbe considérablement, au dire du conférencier, l’économie mondiale. Car fait-il savoir, il n’y a pas d’économie sans sécurité. Pour faire face à cette problématique, le conférencier a recommandé la coopération entre les Etats.
En effet, dira-t-il, la coopération entre Etats est source de stabilité, car contrairement aux affrontements, elle permet de dégager des solutions durables, comme on peut le constater en Golfe de Guinée, avec les Accords de Yaoundé. Ou par les collaborations entre Etats pour mettre en commun des moyens de lutte contre la pêche INN.
« Dans ce monde maritime complexe, il nous faut absolument coopérer. Nous devons travailler ensemble, parler le même langage. Et c’est ce que fait la France, soit en bilatéral, soit dans le cadre de l’architecture de Yaoundé », a-t-il insisté.
Pour sa part, le secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer, Abroulaye Fofana, par ailleurs président du comité stratégique de l’Ismi, s’est félicité de la tenue de cette conférence. Qui a permis aux participants de se faire une idée plus nette de la situation sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée. Il a surtout adressé ses félicitations au conférencier pour sa grande maîtrise du sujet.
La séance a également enregistré la présence du directeur général de l’Arstm, le colonel-major Karim Coulibaly.