Les femmes qui ont participe au rendez-vous ont demande une deuxième rencontre (DR)

Avec les populations et les invités, l’Ong Ipsdh et ses experts ont échangé sur la lutte contre le Vih/Sida et autres Ist, les Violences basées sur le genre (Vbg) et échangé également sur la sécurité routière. L’objectif est d'amener les populations à adopter des comportements qui préservent leur vie.

Aussi, il s’agit à travers cette campagne de sensibilisation d’attirer l’attention des populations sur les divers risques d’accidents liés aux travaux, afin de les éviter ou d’en atténuer les conséquences dans le cadre du Plan de gestion environnementale et sociale (Pges) de la Sgti, société en charge de l’exécution du chantier.

A l’occasion, la présidente de l’Ipsdh, Josiane Koudou, a informé ses interlocuteurs de la mise en place d’un Mécanisme de gestion des plaintes (Mgp) à l’écoute de toutes les réclamations et doléances éventuelles. « La plainte est d’abord enregistrée, sans distinction. Ensuite un comité est mis en place pour analyser si le lien entre l’objet de la plainte et les travaux est établi. Dans ce cas, on décide de l’indemnisation du client », a-t-elle expliqué.

La présidente des femmes atchan d’Abobo-Doumé zone Attécoubé-Adjamé, Sidjé Léontine Gaty, a plaidé pour que les travaux soient accélérés afin que les femmes soient « dans un environnement sain et propre pour l’activité de transformation du manioc ». Elle a également souhaité que la campagne soit renouvelée au vu de l’intérêt qu’elle représente pour les populations cibles. Sidjé Léontine Gaty a envisagé d’étendre la sensibilisation aux réunions de la chefferie afin que le message ait plus d’échos.

A Abobo-Doumé, le projet porte sur la réalisation de deux appontements pour une capacité de quatre bateaux en simultané. Les travaux sont à la phase de construction du bâtiment principal. Ils sont concentrés sur les Voiries et réseaux (Vrd). Au Plateau, le chantier est encore au stade de l’actualisation des données géotechniques collectées préalablement. Sur cette gare, quatre quais seront érigés de sorte à faire accoster huit bateaux de façon simultanée.

Le transport lagunaire est une alternative viable au trafic routier prisonnier de fréquentes congestions. Dans le cadre de l’optimisation de ce mode de mobilité, il est prévu la construction de plusieurs gares lagunaires modernes qui seront exploitées mutuellement par la société d’Etat Sotra et les opérateurs privés.

Pour ces différents chantiers, l’on note la présence de nombreux engins lourds. Ainsi que des restrictions sur l’emprise des travaux causant d’énormes bouleversements dans les habitudes des commerçantes et riverains de la gare lagunaire.

Faut-il le rappeler, les travaux de réhabilitation de la gare lagunaire d’Abobo-Doumé et de construction au Plateau sont inscrits aux Projet d’amélioration de la compétitivité du Grand Abidjan (Pacoga) avec l’Autorité de la mobilité urbaine dans le Grand Abidjan (Amuga) au titre de maître d’ouvrage délégué. La Soged intervient en qualité de mission de contrôle.