Le nouveau chef Ballet Ghislain. (Ph: Dr)
Bingerville/Chefferie : M’Batto-Bouaké confirme son choix porté sur Ballet Ghislain, son nouveau chef
La journée du 15 mars 2025 a été particulièrement animée à M’Batto-Bouaké, un village Gwa de la sous-préfecture de Bingerville. C’est d’ailleurs dans une ambiance festive faite de chants, danses et fanfare que le sous-préfet de cette localité, Koné Kapié, a été escorté depuis l’entrée du village jusqu’à la place publique bondée de jeunes, femmes, enfants, hommes et vieillards dans le cadre de la consultation populaire visant à entériner la désignation de leur nouveau chef du village, Ballet Gogodonou Ghislain. Une étape capitale pour les habitants de M’Batto-Bouaké.
Le sous-préfet Koné Kapié, après les civilités, a interrogé les représentants des quatre classes d’âge de la génération Dougbô, désormais en charge de la gestion du village, qui ont confirmé leur choix porté sur Ballet Gogodonou Ghislain. Cette désignation a été également validée par le doyen du village et le chef de terre.
Prenant acte de ces déclarations, le sous-préfet a ensuite adressé une ultime question à l’assemblée réunie sur la place publique : « Est-ce que vous souhaitez qu’on lui délivre un arrêté ? » Des acclamations de la foule en scandant un « oui » retentissant a été la réponse donnée au représentant de l’Etat.
Le sous-préfet a profité de cette atmosphère pour exhorter les habitants de ce village à vivre dans l’entente et la cohésion en laissant loin derrière eux, les querelles qui ont envenimé les relations des villageois lors du mandat de la génération Gnandôh. « Ce jour marque la fin des querelles entre vous. Les Dougbô ne seront pas divisés. Je ne veux plus de division. Vous devez apprendre de vos erreurs. Vous n’êtes pas obligés de vous aimer mais vous êtes obligés de travailler ensemble », a-t-il exhorté.
Il a également prodigué des conseils sur la bonne gouvernance, insistant particulièrement sur la gestion rigoureuse du foncier, souvent à l’origine des conflits. Cette consultation qui s’est déroulée dans le respect des us et coutumes, marque une étape décisive vers la normalisation de la gestion du village. Après plusieurs années de tensions, l’heure est désormais à la consolidation de la paix et au développement.
Prenant acte de ces déclarations, le sous-préfet a ensuite adressé une ultime question à l’assemblée réunie sur la place publique : « Est-ce que vous souhaitez qu’on lui délivre un arrêté ? » Des acclamations de la foule en scandant un « oui » retentissant a été la réponse donnée au représentant de l’Etat.
Le sous-préfet a profité de cette atmosphère pour exhorter les habitants de ce village à vivre dans l’entente et la cohésion en laissant loin derrière eux, les querelles qui ont envenimé les relations des villageois lors du mandat de la génération Gnandôh. « Ce jour marque la fin des querelles entre vous. Les Dougbô ne seront pas divisés. Je ne veux plus de division. Vous devez apprendre de vos erreurs. Vous n’êtes pas obligés de vous aimer mais vous êtes obligés de travailler ensemble », a-t-il exhorté.
Il a également prodigué des conseils sur la bonne gouvernance, insistant particulièrement sur la gestion rigoureuse du foncier, souvent à l’origine des conflits. Cette consultation qui s’est déroulée dans le respect des us et coutumes, marque une étape décisive vers la normalisation de la gestion du village. Après plusieurs années de tensions, l’heure est désormais à la consolidation de la paix et au développement.